Le secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP) au Sénégal est en crise
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Le secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP) au Sénégal est en crise
Malgré une expertise reconnue à l’échelle continentale, les entreprises sénégalaises du BTP peinent à s’imposer dans l’exécution des projets publics, 70 % des marchés publics leur échappant. Selon Abdel Kader Ndiaye, président du Syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics du Sénégal (SNBTP), certains donneurs d’ordre freinent leur accès à la commande publique au profit de majors étrangers.
Mardi 25 juin prochain, le Syndicat national du Bâtiment et des Travaux publics (SNBTP) va tenir son assemblée générale dans un contexte crucial où, des mots mêmes d’Abdel Kader Ndiaye, le Président, «malgré les pluies de milliards et la prolifération des investissements» dans le secteur, «l’entreprise BTP et surtout la PME va mal, très mal, sa survie est menacée».
Mardi 25 juin prochain, le Syndicat national du Bâtiment et des Travaux publics (SNBTP) va tenir son assemblée générale dans un contexte crucial où, des mots mêmes d’Abdel Kader Ndiaye, le Président, «malgré les pluies de milliards et la prolifération des investissements» dans le secteur, «l’entreprise BTP et surtout la PME va mal, très mal, sa survie est menacée».
Le Syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics (SNBTP) invite le gouvernement à ‘’soutenir le service de la dette intérieure et à faire pression sur le Trésor public’’, pour que les créances des démembrements de l’Etat connaissent ‘’une prompte liquidation’’.
Le marché relatif au prolongement de l’autoroute à péage, de Dimaniadio à Diass, a été attribué au groupe Eiffage sur la base de "la loi CET" de 2011, a déclaré jeudi l’Agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux de l’Etat (APIX), qui nie l’accusation d'un "marché de gré à gré" portée sur elle par des entreprises privées du BTP.
L’Agence pour la promotion des grands travaux de l’Etat (APIX) a démenti l’attribution d’un marché de 80 milliards de francs la poursuite des travaux de l’autoroute à péage de Diamniadio à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), soulignant qu’un contrat du genre n’a pas encore été signé.
La décision du Conseil des Infrastructures d'autoriser un marché complémentaire pour la poursuite des travaux de l'autoroute à péage, sans appel d'offres, pour un montant de quatre vingts (80) milliards, n'agrée pas du tout le Syndicat national du Bâtiment et des Travaux publics (Snbtp).
Le marché de l'immobilier à Dakar devrait connaitre une baisse conséquente après dix ans d'inflation d'après les experts du secteur. Un dégonflement de la bulle spéculative rendrait les loyers plus accessibles. Un "dégonflement de la bulle spéculative" est à prévoir à Dakar selon l’économiste Fatou Diané Guèye, du ministère de l’économie. Les prix d’achat et de location qui ont augmenté en flèche ces dix dernières années devraient baisser car la demande ne suit plus. En témoigne certains quartiers de Dakar où le nombre de logements inoccupés affichant une plaque "à louer" augmente.
Le Président de Jls est monté au créneau pour apporter une réplique musclée au ministre d'Etat, ministre de l’Economie et des Finances. Lequel avait qualifié d’irresponsable l’attitude des membres de la Cnes. C'est un Bara Tall très en colère qui a débarqué avant-hier dans les locaux de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes). Visage ferme, mine grave, le président de Jean Lefèbvre Sénégal (Jls) était manifestement en colère. C'est que les propos du ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances, tenus à l'occasion de la revue annuelle du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp) l'ont mis dans tous ses états.
Selon le ministère de l’Economie et des Finances, la dette intérieure « officielle » du Sénégal arrêtée à la date du 31 octobre 2008 à la somme de 174 milliards de Francs Cfa a été « totalement payée » en fin mars. Des structures comme la Snbtp et Jls sont toujours dans l’expectative. Toutefois les autorités ont tenu à préciser qu’elles ne peuvent pas payer une dette qu’elles n’ont pas contractée. De source officielle, la dette intérieure du Sénégal arrêtée à la date du 31 octobre 2008 à la somme de 174 milliards de Francs Cfa a été « totalement payée » en fin mars dernier. C’est l’assurance faite récemment par le conseiller en communication du Ministère de l’Economie et des Finances.
En réaction à la déclaration du président du Conseil national du patronat (Cnp) sur le règlement définitif de la dette intérieure, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) tient à éclairer l’opinion sur les véritables enjeux de ce débat. Le vice-président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) clarifie le débat sur la question de la dette intérieure. Réagissant hier à la déclaration du président du Conseil national du patronat (Cnp), Abd’El Kader Ndiaye déterre le dossier de la dette intérieure.
Dakar Seneweb.com - La bataille est loin d’être terminée. Même si Mamadou Diop Decroix estime avoir remporté le combat de la légitimité. En effet, Landing va envoyer au Ministère de l’Intérieur les documents issus des travaux du Conseil national. Il s’agit entre autres, des statuts, du règlement intérieur, des listes du Conseil National, du Bureau Politique et du Secrétariat Permanant et des résolutions. Juste pour remporter le combat de la légitimité d’«And-Jëf/Pads». Le secrétaire général d’And-Jëf Landing Savané est déterminé à montrer de quoi il est capable.
Rien ne va plus dans le secteur névralgique du bâtiment et travaux publics (Btp). Le président du Syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics (SNBTP) affilié à la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) annonce une réduction de 50 % des personnels à partir du 15 juillet prochain. Cette mesure est la conséquence du non paiement d’un « important stock » de créances non encore liquidées par la puissance publique, selon les acteurs du secteur. En réalité, les conséquences de cette situation désastreuse du Btp sont plus graves.
Dakar, 7 juil (APS) – Le président du Syndicat national des Bâtiments et travaux publics (SNBTP) Abdel Kader Ndiaye évoque, a propos de l’apurement de la dette intérieure, un ’’deal entre les ministères’’ pour éviter de faire parvenir les factures des créances au ministères des Finances. ‘’Il y a un deal aujourd’hui entre le ministère des Finances et les ministères techniques. Comme il y a la pression et la surveillance permanente des bailleurs, on ne veut pas amener les factures au ministère de l’Economie et des Finances pour l’apurement. C’est ça la réalité’’, a déclaré, mardi, M. Ndiaye sur les ondes de la RTS (publique).
Le syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics (Snbtp) se démarque des propos du ministre de l'Economie et des Finances selon lesquels la dette intérieure du Sénégal est complètement épongée. Dans un communiqué de presse reçu mercredi à la rédaction, cette organisation professionnelle affiliée à la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) a apporté un démenti de cette affirmation. ‘Faisant suite à la déclaration du ministre de l’Economie et des Finances relative à l’apurement de la dette intérieure, nous nous démarquons littéralement de cette annonce, car il est évident que la dette intérieure n’est pas résorbée’, a souligné le communiqué.
Le secteur du bâtiment et des travaux publics (Btp) est dans une situation de précarité et d’incertitude qui font courir des risques incalculables. D’où le désarroi des professionnels du secteur. Les membres du Syndicat national du bâtiment et des travaux publics (Snbtp), syndicat patronal affilié à la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), ne sont pas satisfaits des sommes perçues en guise de règlement des créances qu’ils ont sur l’Etat. Dans un communiqué de presse qui nous est parvenu hier, rendant compte de la réunion de leur Comité directeur tenue le 31 janvier 2009, ils se sont prononcés sur le règlement de la dette intérieure. Ce fut pour s’inquiéter de la modicité des sommes payées.
Suite aux déclarations du ministre d’Etat, ministre de l’économie et des finances devant les députés sur dette intérieure de 174 milliards au lieu de 300 milliards, le secteur privé en appelle surtout à l’apurement effectif de ses créances et déplore un manque de communication dans ce dossier. Le patronat sénégalais par la voix de la Confédération nationale des employeurs(CNES) et du Conseil national du patronat(CNP ) considère la question de la dette intérieure comme un impératif économique à apurer au plus vite, dans un climat marqué par des difficultés de toutes sortes rencontrées par les entreprises.
Le patron du groupe Talix, Bara Tall avait annoncé sa décision de délocaliser ses activités, notamment en Gambie. Un choix qui n’est pas sans conséquence pour l’économie sénégalaise. Ainsi, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal évalue à des centaines les Pme dont l’avenir serait hypothéqué par cette délocalisation. La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) nourrit beaucoup de craintes pour l’économie sénégalaise à la suite de la décision prise par Bara Tall de délocaliser son entreprise, Jean Lefèbvre Sénégal (Jls) vers des pays de la sous-région.
L’emprunt obligataire lancé par l’Etat sur le marché de la sous-région n’a pas eu l’effet escompté. Il a quasiment échoué. Les entreprises sénégalaises qui souffrent sous le poids de la dette doivent prendre leur mal en patience. A moins qu’elles ne suivent la voix tracée par Bara Tall qui consiste à se délocaliser. La décision prise par le patron de Jean Lefèvre Sénégal (Jlf) n’est que la partie visible de l’iceberg. Dans sa lettre ouverte intitulée : ‘Pourquoi j’ai assigné l’Etat en justice et pourquoi mes entreprises quittent le Sénégal, mon pays’, l’entrepreneur ouvre une brèche qui serait en réalité une grande faille pour les entreprises sénégalaises évoluant dans le Bâtiment et les travaux publics (Btp).