"De 2012 à nos jours, nous avons inhumé 800 corps inconnus. Les cadavres inconnus sont le plus souvent des malades mentaux, des accidentés admis vivants au niveau des hôpitaux, par le biais des sapeurs-pompiers, qui y meurent par la suite. Évacués avec leurs pièces d'identité, parfois sans, ils sont déclarés inconnus par les responsables des morgues si aucun membre de leurs familles ne se présente durant le temps légal de la conservation des restes mortels. Passé ce délai, une procédure juridique est lancée pour les fins d'inhumation", révèle le président de l'Association pour la solidarité et la perfection (Asp), Oustaz Mouhamed Guèye, dans un entretien accordé au quotidien Enquête.
Commentaires (3)
Notre bled est exemplaire de piété, de partage, de Teranga, du vivre ensemble.OU BIEN ?
800 cest quand meme trop. La police scientifique doit etre a l'ouevre. Le gouvernement doit mobiliser un budget pour creer une base de donnees Empreinte digitale et ADN....
Bravo a l'association, votre travail est noble
Félicitations à l'Association pour la Solidarité et la Perfection qui abat un gros travail. Car tous les dimanches, les membres sont invités à enterrer des morts inconnus. Vraiment bravo !!!
Tout est informel dans notre Pauvre Senegal
800 morts qu'on arrive pas à identifier et dont on ignore les parents !
C'est quoi ce bordel ?
Mais comment enquêtent la Police et la Gendarmerie ?
Existe-t il au moins un fichier national de ces personnes décédées (lieu et date du décès, causes du décès, photo, taille, signes caractéristiques, habits portés, empreintes digitales et génétiques, localisation précises de la tombe, ....) ? Un tel fichier permettrait , même après leur inhumation, de poursuivre l'enquête . On pourrait donner la possibilité au public d'avoir un accès (réglementé) à ce fichier
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