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TAMBACOUNDA- EXCES DE VITESSE, PNEUMATIQUE DÉFECTUEUX… Pourquoi les bus sont devenus des «monstres» roulants

Auteur: xibar

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Les bus ont fini d’envahir la région orientale avec des sociétés installées un peu partout dans la région. Ces nouveaux moyens de transport causent cependant beaucoup d’accidents, souvent mortels. Les bus sont gros, ils sont conduits souvent par de jeunes chauffeurs aux frêles épaules. Des jeunes, parfois immatures pour manœuvrer ces grosses machines à rouler qui peuvent atteindre une vitesse de 120km/h (140km/h sur le compteur). Malheureusement, ces bus causent l’horreur sur les routes.

 Il suffit de s’aventurer à la station d’essence Total tous les mardis, mercredis et jeudis soir pour se rendre compte de l’anarchie qui règne sur cette partie de la Route nationale N°1. Des dizaines de bus s’y garent de manière désordonnée. Des bus aux pneus usés, remplis à ras bord. «La plupart des chauffeurs de bus n’ont pas la quarantaine et aussi n’ont pas les pièces afférentes à la conduite de ces bus.

 Il arrive même qu’ils s’enfuient après un accident. Les conducteurs ne respectent aucune norme de sécurité sur les routes. C’est un vrai désastre, ces bus qui vont et viennent de Diaobé», explique un gendarme. Rien qu’entre 2012 et 2013, il a été dénombré environ des dizaines de cas d’accident sur toute l’étendue du territoire régional. «C’est trop ! », hurle de dépit le gendarme. Dans la nuit du lundi 23 juillet, les pandores sont intervenus pour un cas d’accident causé par un bus, à 10 kilomètres de Tamba, au village de Botou. D’importants dégâts ont été enregistrés, même s’il n’y a pas de pertes en vies humaines. Yaye Awa Diagne, députée à l’Assemblée nationale est préoccupée par l’ampleur du désastre.

 «Le phénomène est là et il faut tenter de le circonscrire. Si l’on interdit au chauffeur d’exercer, ils trouveront d’autres moyens de s’en sortir et bonjour les agressions en série. Il faut une meilleure organisation du secteur, tout en évitant qu’ils voyagent les nuits», déclare-t-elle. Pour elle, il faut éliminer «les chauffards» du système de transport car «tous les accidents que l’on n’arrive pas à expliquer sont attribués à ces bus dont les conducteurs souvent dorment au volant en conduisant, ou leur système de freinage fait défaut où c’est un problème pneumatique qui est décelé».

 En tout cas, les sociétés de transport faisant la navette Tambacounda-Dakar, Tambacounda-Kédougou où Tambacounda-Bakel s’installent de façon exponentielle dans la région orientale.

Auteur: xibar
Publié le: Mercredi 24 Juillet 2013

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