Il avait été expliqué à l'opinion que ces enveloppes mensuelles de 150 000 F Cfa étaient une sorte d'indemnité de logement circonstanciel destinée à appuyer les élus de l'Assemblée nationale. Bien après cette révélation de nos confrères de Libération, la même source apprend que le procédé, loin d'être orthodoxe, est encore en vigueur à l'hémicycle.
Et c'est le questeur de l'Assemblée nationale, Daouda Dia, qui leur remet les enveloppes en mains propres.
Selon des informations dignes de foi de nos confrères, le montant en question ne figure pas sur la fiche de paie des députés. En somme, cette « indemnité de logement » est une augmentation de fait sous forme de « sursalaire ». Et si la pratique perdure, c'est parce que les députés de la majorité et de l'opposition se sont entendus pour la pérenniser ; trouvant leur compte dans cette augmentation de fait.
Il reste maintenant que l'origine des fonds en question alimente les débats dans les coulisses de l'Assemblée nationale.
Proviennent-ils du budget ou puise-t-on dans les fonds secrets du président de l'Assemblée nationale ? Histoire d'amoindrir la puissance financière du secrétaire général de l'alliance des forces du progrès (AFP), Moustapha Niasse ?
Difficile de répondre à cette question. Mais en attendant, ces honorables messieurs et dames se sucrent en douce.
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