Demba Diop, alias DiopSy, c'est cet homme plutôt connu du public en tant que député à l’Assemblée nationale. Mais ce responsable politique était surtout un proche de Serigne Mansour Sy Borom Daradji. D'ailleurs, le leader de la Convergence patriotique pour l’Equité et la Justice (CPEJ) a été avec le défunt Khalife jusqu’à ses derniers instants. Dans un entretien accordé à nos confrères de L’Observateur, il confie avoir pris en charge tous les frais d’hospitalisation du marabout de la Tidjanyah, disparu en décembre dernier. « Un jour, je suis allé  le voir  à l’hôpital Principal, il y avait  un médecin venu de Paris  qui s’appelle Blondin Diop, il a travaillé au Maroc.

Je l’ai entendu  dire au médecin du marabout qu’il fallait tout faire  pour l’évacuer  le plus rapidement  possible. C’est  à ce moment  que j’ai décidé  qu’il fallait le faire sortir du Sénégal au plus vite. J’ai trouvé  son fils Habib et je lui ai dit qu’il fallait l’amener en France, parce que  je n’étais pas satisfait  de ce je voyais. Je lui  ai dit  que si l’Etat ne peut pas  le faire, j’étais  prêt  à payer  de ma poche », révèle Diopsy, dans les colonnes de L’Observateur, lues par SenewebNews.

Le député avance même les chiffres : «  La première (facture) était de quarante-six mille 46000 euros, environ trente millions (30.000.000) de Francs Cfa, l’autre  était de neuf mille (9.000) euros, soit cinq virgule huit (5.8) millions de Francs Cfa ». Ce qui fait un total de cinquante quatre mille (54.000 euros, un peu plus de trente cinq (35) millions de francs. " Je les ai payés avec mon propre  argent. L’Etat  a payé son billet et ceux de deux accompagnants, j’ai payé  deux billets pour deux autres personnes qui devaient partir  avec le marabout », confie-t-il, avant d'admettre qu'il y a eu beaucoup de bruit autour de cette affaire, mais il ne voulait pas en parler.

Il soutient tout de même avoir payé ces factures, mais ce n'était aucunement " pour faire du m'as-tu-vu ". « Je l'ai fait dans l'espoir que s'il était évacué plus tôt, il aurait plus de chances de se rétablir. Pour son évacuation, l'État n'a fait qu'un quart de tout ce qui a été fait, mais ils se sont tout de même occupés du rapatriement de son corps», admet-t-il.