Le Comité de gestion de la lutte (Cng), va vers l’application de mesures qui vont changer radicalement la pratique de la lutte professionnelle au Sénégal. Selon son président Alioune Sarr, l’ensemble des acteurs devront désormais passer par le Cng, organisateur des combats, et non par le promoteur de lutte. Dans une entrevue accordée au journal L’Observateur, le président Alioune Sarr s’adresse d’abord aux médias, qui génèrent l’essentiel des revenus liés à la publicité et au sponsoring. « On vous a tellement laissé la main que maintenant, on va la prendre ensemble. L’année prochaine, toute la presse va payer.
A quelle proportion ? Je ne sais pas. Je suis un homme de consensus, tout ce que je fais, c’est toujours avec mes collaborateurs. Je vais m’asseoir avec la presse écrite, les radios et les télévisions. Pour une année d’expérience, on va faire quelque chose. Mais la gratuité n’a plus de sens », déclare Alioune Sarr qui souligne que les journalistes ,« vont payer au Cng pour pouvoir aller vers les promoteurs. Le produit appartient au Cng. Quant au promoteur, il vient signer un contrat pour pouvoir disposer du produit. Maintenant, tous ceux qui voudront aller vers le promoteur vont obligatoirement passer par le Cng. On ne va pas vous (la presse) couper la tête, mais partager un peu… Il n’y a pas de raison qu’on ne s’entende pas. On a déjà discuté avec les différentes composantes. Sur le principe, tout le monde est d’accord. On a deux mois pour mettre les modalités pratiques en place.
Le CNG pourrait aussi décider d’interdire la présence des lutteurs licenciés dans l’enceinte de l’arène qui d’après lui, « fausse l’esprit sportif ». La présence de plusieurs bouteilles de 10 litres d’eau mystique sera désormais interdite pour éviter les glissades dans l’arène. D’autres mesures sont aussi annoncées, comme l’interdiction de la présence des licenciés dans l’enceinte de l’arène, l’interdiction des bouteilles de 10 litres de portion mystique, le contrôle anti dopage, le contrôle des certificats de complaisance délivrés aux écuries et écoles de lutte.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion