Une trentaine d'étudiants a pris part à un séminaire de formation dans le but de renforcer leur capacité en matière de création et d'animation de blog. La formation, appréciée par les étudiants, s'est tenue dans les locaux de l'Agence universitaire de la Francophonie les 10 et 11 novembre 2011.

L'initiative est de "International Center for Journaliste" (ICFJ), en collaboration avec le syndicat national des professionnels de l'information et de la communication (Synpics). Ce séminaire de deux jours-qui est en sa deuxième édition-rentre dans le cadre d'un renforcement de capacité des journalistes dans l'utilisation des blogs. Tidiane Kassé, le coordonnateur dudit projet, a remercié d'abord les étudiants et leurs formateurs pour leur disponibilité. Tente minutes plus tard, démarre la formation proprement dite, avec l'initiation de quelques étudiants aux réseaux sociaux, dont Twitter. 

C'est ainsi que près d'une vingtaine d'étudiants ont pu obtenir un compte Twitter grâce au concours des formateurs expérimentés, Mamadou Ndiaye, enseignant chercheur au CESTI, Basil Niane blogueur, Cheikh Fall responsable chargé de cours en distance à l'Auf et Mountaga Cissé consultant en Tic.Dans sa communication intitulée "comment écrire sur le web"; Mamadou Ndiaye a indiqué qu'il y a une grande différence entre l'écriture web et celle dite journalistique. Selon lui, "il est plus difficile de lire sur un écran d'ordinateur que sur un papier d'un journal". Il ajoute, "Dans une écriture web, il est conseillé d'avoir 100 mots dans un paragraphe". 

Citant une source de «Reporters sans frontières», M. Ndiaye explique qu'on dénombrait 120 000 blogueurs crées par jours en 2007". Toutefois l'enseignant chercheur a plaidé pour la mise en place d'un code d'éthique et de déontologie pour le web sénégalais.De son coté Basil Niane se félicité de cette initiative avant d'ajouter qu'à l'heure actuelle le journaliste ne peut plus travailler sans l'internet. Car selon lui, l'internet permet au journaliste d'être au diapason.

 C'est pourquoi, confie M. Niane, "il est nécessaire de maitriser les outils du web". Il lance un appel aux initiateurs de ce projet de renforcer ces genres de rencontres qu'il juge fructueuses. Pour Mountaga Cissé, consultant en Tic, ces séances de formation permettent aux professionnels e se familiariser avec le web.02. Il reste toutefois convaincu que "l'avenir du journaliste se trouve dans le web".Les bénéficiaires n'ont pas manqué de dire leur satisfaction. "Ce séminaire est une bonne initiative, car il m'a permis de savoir ce qu'est Twitter", a laissé entendre Abdou Diaw. Abondant dans le même sens, Fatimata Banel Ba se réjouit de cette formation qui selon elle, «est opportunité pour découvrir le monde des Tic». Idrissa Sow, quant à lui, demande à ce qu'on mette l'accent sur les dangers et risques que peuvent engendrer les réseaux sociaux.

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