Me Ciré Clédor Ly le dit sans ambages : il fallait que « le bras armé du pouvoir dans l'appareil judiciaire soit activé pour tenter l'ouverture d'un second dossier et demander un second mandat de dépôt »,pour pouvoir contourner la loi et maintenir son client, Karim Wade, en prison.
Une communication faite en marge des récents allers et retours du fils de l'ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade à la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI). L'ex-super-ministre des Infrastructures, des transports aériens, de la coopération internationale, est tenu de justifier l'origine licite d'une fortune estimée à (huit-cent) 800 milliards de francs Cfa. « Le pouvoir doit assumer qu'il est en train de mener une vengeance d'État contre Karim Wade qui doit légalement être libéré, d'autant plus qu'il est innocent depuis le début », lance Me Ly, qui indique par ailleurs que de nouvelles poursuites ne peuvent être engagées sur la base de pièces déjà utilisées dans la première mise en demeure.
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