A l’occasion de son hommage à Jules François Bocandé ce mardi 15 mai au stade Demba Diop, Pierre Goudiaby Atepa en a profité pour véritablement pulvériser les responsables du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), au travers d’une rhétorique de la paix, mettant l’accent sur l’irréversibilité et le caractère imparable de la mort, informe le journal Libération. Salif Sadio et César Atout Badiate ont été les principaux destinataires du message de l’architecte. Ressuscitant la mémoire de l’Abbé Diamacoune Senghor sous l’angle du verdict de la Grande faucheuse, Atepa a axé son discours sur l’impérieuse nécessité de faire la paix. Provoquant des salves d’applaudissements et suscitant une confiance retrouvée. Les ressortissants du Sud, comme les militants de la paix dans cette partie du pays, se sont rendus à l’évidence que le Sénégal ne peut souffrir d’irrédentisme, car il est un et indivisible. La symbiose vécue au cours de la cérémonie d’hommage, mais surtout l’unité des cœurs et des esprits, est la preuve que l’indépendance de la Casamance est, sinon une illusion, du moins un rêve fou.
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