La lutte n’a pas besoin des débordements qu’occasionnent les rencontres entre Yékini Balla Gaye 2. Dans la quête de solution pour remettre de l’ordre dans la maison, le président du Cnp en appelle au dépassement.
La tension qui entoure le combat Yékini-Balla Gaye 2 inquiète le monde de la lutte. Pour faire baisser cette tension devenue plus vive avec comme première conséquence fâcheuse, le fiasco dans l’organisation des face-à-face de Thiès (4 avril) et de Dakar (11 avril). Interpellé au premier chef, le Comité national de gestion (Cng) de la lutte en appelle au dépassement de toutes les parties. A quelques jours de l’affiche décrochée par Luc Nicolaï, le président Alioune Sarr se met au-devant de la scène. «Le message que je lance va au-delà des fans clubs. Il s’adresse à toutes les composantes de la lutte, surtout les médias. Le combat entre Yékini et Balla Gaye est une confrontation entre deux jeunes sénégalais», souligne-t-il. A en croire le patron de la lutte sénégalaise, «ça ne sera pas la première fois ni la dernière fois. Car, il y a plus de 50 ans, quand les Bory Patar, Cheikh Mbaba, Falaye Baldé, feu Doudou Baka Sarr, Robert Diouf, Mbaye Guèye, Double Less, Manga … s’affrontaient, il n’y a jamais eu de problème. Donc le combat entre Yékini et Balla Gaye 2 ne doit pas déroger à la règle». Ainsi, le président Alioune Sarr exhorte les uns et les autres à être plus sportifs dans le discours et le comportement. «C’est un choc entre deux jeunes du pays. Donc de grâce, que les médias effacent de l’esprit des gens et surtout de vouloir créer un affrontement inter-éthique. Le Sénégal ne connaît pas cela. Dans toute famille, vous trouverez un Diola, un Sérère, un Toucouleur, etc. Sachez que ce duel entre Yékini et Balla Gaye 2 n’est qu’un combat de lutte entre deux sportifs. C’est comme les rencontres Lac de Guiers 2-Eumeu Sène ou Boy Niang-Less 2», tente-t-il de calmer le jeu.Comme s’il avait vu l’irréparable se produire au second face-à-face, à savoir la conférence ratée de mercredi dernier, au Radisson, Dr Alioune qui réagissait ainsi, le 8 avril dernier, plaide pour une meilleure sensibilisation. «Je demande que le discours soit plus sportif de même que le comportement des lutteurs et des membres respectifs de leur entourage. Ce sont souvent les discours agressifs qui sont à l’origine des dérapages. Dès lors, il appartient à tous les acteurs de la lutte de jouer leurs partitions jusqu’au bout», conclut-il.
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