Le ministre  de l’Enseignement Préscolaire de L’Elémentaire, du Moyen Secondaire et des Langues nationales est très remonté contre l’Intersyndicale de l’Enseignement  qui a décidé de perturber l’année scolaire, par des débrayages et une  annonce de dépôt d’un préavis de grève pour  revendiquer le paiement de leurs « indemnités de déplacement, leurs salaires entre autre ».Khalidou Diallo se veut claire « les journées de grève ou de débrayage ne seront pas payées » 

« La  quasi totalité des salaires de novembre sont virés avant le 08 décembre, à l’exception des salaires de ceux qui ont des problèmes de compte bancaire ;Les indemnités de déplacement, habituellement mises à disposition en mai, juin ou juillet, sont payées ou engagées dans l’ensemble des Académies à la date du 08 décembre ;Le problème budgétaire structurel est définitivement réglé dans le budget 2011 alors qu’il était récurrent depuis 1996 ! L’essentiel des accords sont réglés ou en cours de règlement » a déclaré Khalidou Diallo en marge du Sommet Mondial pour l’Innovation dans l’Education, (World Innovation Summit  for Education, WISE), à Doha au Qatar où le Sénégal est le seul pays de l’Afrique au Sud du Sahara à être invité et  à être cité en exemple, en matière de financement de l’Education, par la Directrice Générale de l’UNESCO 

Le ministre de l’éducation explique dans un communiqué qu’en tout état de cause, la réglementation en matière de grève sera respectée à la lettre. Les journées de grève ou de débrayage ne seront pas payées.

Le communiqué  explique qu’Avec une  masse salariale mensuelle  de plus de 19 milliards (fonctionnaires et corps émergents) soit plus de 650 millions de salaire journalier, la ponction pour une journée de mot d’ordre respectée à 100 % équivaudrait à plus de 94 salles de classes équipées à raison de 7 millions l’unité ; c’est-à-dire plus de 30 classes si c’est un tiers des enseignants qui respectent le mot d’ordre ! Dans ces conditions, si les IA et IDEN respectent les instructions,  ce que le système perd en quantum horaire, il le gagne en qualité par l’amélioration de l’environnement scolaire.  

De toute façon,  selon le ministre ,les enseignants à la base reconnaissent les efforts du gouvernement pour l’Education ce qui explique leur refus de suivre le mot d’ordre de marche et de débrayage du 22 novembre passé ainsi que les appels incessants et solitaires de syndicats concurrents à la recherche de militants sur le dos des élèves.

Le Gouvernement renouvelle son appel au dialogue, son ouverture et sa volonté d’appliquer les accords signés et demande aux syndicats de respecter à leur tour ces accords car ils s’étaient engagés à créer les conditions d’apaisement à long terme du système éducatif conclut le communiqué