Des piroguiers des gares fluviales de Sédhjou/Sandiniéry et Sédhiou/Simbandi Brassou ont reçu ce matin la visite des autorités locales pour une séance de sensibilisation et de formation au port du gilet. Dispensée par les sapeurs pompiers, cette formation a porté sur les avantages de cet outil de sécurité et sur les inconvénients de sa négligence.
Mais si les piroguiers ont été poreux à la sensibilisation, ils ont été réfractaires à l’acquisition des gilets qu’ils jugent toujours chers ». Disponibles au niveau des services de pêche à vingt cinq mille (25.000 f), mais subventionnés à cinq mille (5.000 f) pour les piroguiers, les gilets risquent de ne pas avoir d’acquéreurs. Pour cause, si les vingt (20) passagers d’une pirogue doivent chacun porter un gilet, chaque conducteur doit débourser la rondelette somme de cent mille (100.000 f). Si cette somme s’ajoute à celle du prix du carburant, les piroguiers disent ne pas disposer de moyens si colossaux surtout avec la modique somme de cent vingt cinq (125 f) que payent les passagers pour la traversée.
Toutefois, l’autorité municipale a brandi la menace que des brigades de surveillance seront positionnées au niveau de chaque gare fluviale pour traquer les contrevenants à l’utilisation du gilet, au poids autorisé en charge et à la qualité des embarcations.
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