Se prononçant sur les propos de certains dirigeants arabes, notamment au Qatar, en Mauritanie, en Egypte et en Tunisie, selon lesquels l'opération Serval est une agression contre l'Islam, le président du Haut Conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, a déclaré que " c'est un Mali abandonné et en détresse que la France est venue extirper des griffes de groupuscules terroristes ". En outre, M. Dicko s'insurge contre le mutisme, jugé coupable par certains, de l'Organisation de la Conférence islamique (Oci). Pour rappel, parmi les voix qui se sont élevées contre l'intervention française au Mali, aux côtés des pays de la Cedeao (la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), dont le Mali, bien sûr, il y a eu celle du président égyptien, Mohamed Morsi.
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