Crise Diomaye Faye-Ousmane Sonko : pourquoi ce n’est ni Senghor-Dia (1962) ni Wade-Idy (2004)
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Crise Diomaye Faye-Ousmane Sonko : pourquoi ce n’est ni Senghor-Dia (1962) ni Wade-Idy (2004)
L’ancien Premier ministre (2002-2004), ex-maire de Thiès (2002-2014) et président du défunt Conseil économique, social et environnemental (2020-2023), l’homme d'État Idrissa Seck, vient d’être porté à la tête d’un nouveau Mouvement pour sauver le Sénégal (M2SS) porté sur les fonts baptismaux par des citoyens d’ici et de la diaspora.
«Mère Garmy, une femme vertueuse, engagée, figure emblématique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), à Thiès, avec le Pr Serigne Diop, puis le «Lion du Cayor», Boubacar Sall, jusqu’au Président Idrissa Seck, a toujours été du côté des vulnérables». Ces mots sont de l'ancien Ministre Yankhoba Diatara, très bouleversé par le rappel à Dieu l'ancienne parlementaire Adja Garmy Fall.
Leader du parti Rewmi, Idrissa Seck fait office de vétéran en termes de compétition électorale dans cette présidentielle. Il est le seul rescapé de la dernière élection. Fort de son expérience politique incontestable, il brigue la présidence sénégalaise pour la quatrième fois après ses échecs de 2007, 2012 et 2019. Mais pour ce scrutin du 24 mars 2024, l’ancien maire de Thiès compte jouer ses dernières cartes.
Les candidatures multiples font légion dans la ville de Thiès où plusieurs personnalités politiques ou indépendantes ont officiellement déclaré qu’elles vont se présenter à la Présidentielle de 2024. Une situation inédite au Sénégal des indépendances à nos jours.
L’origine de la séparation entre Abdoulaye Wade est son « fils d’emprunt » Idrissa Seck est le fils biologique du premier.
«Je n’ai jamais été lobbyiste»
L’ancien Premier ministre du Président Abdoulaye Wade et actuel président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, vient de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.
S'il y a un homme politique sénégalais qui ne laisse personne indifférent au Sénégal et même au-delà de ses frontières, c'est bien l'illustre et emblématique Monsieur Idrissa Seck.
En politique, rien n'est jamais gravé dans le marbre.
"J'ai commencé à militer à l'Apr avant l'arrivée du Président Macky Sall au pouvoir."
Des violences qui ont fait au moins cinq morts – onze selon le Mouvement de défense de la démocratie (M2D), qui mène la contestation.
Depuis le 1er novembre 2020, date de son limogeage du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Touré fait face au destin des anciens Premiers ministres politiquement "trop ambitieux" : la séparation.
Idrissa Seck revient aux affaires !
Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck est le seul candidat de l'opposition retenu par le Conseil constitutionnel pour les échéances de 2019 à avoir déjà participé à une élection présidentielle.
Idrissa Seck a choisi la figure du héros en politique.
On peut tout reprocher à Idrissa, sauf manquer de répartie. Président du conseil départemental de Thiès, après avoir été deux fois, maire de la ville, candidat malheureux aux Présidentielles de 2007 et de 2012, le président du parti Rewmi, qui a reçu hier, une équipe de journalistes du Groupe futurs médias (Tfm, Rfm, L'Obs, Igfm), dans sa villa au Point E (Dakar), a encore détonné par ses capacités d'orateur.
L'ancien Premier ministre sous Wade ne lâche pas l'affaire veille d'une dizaine d'années qui lui a valu sa descente aux enfers.
Hasard ou acte délibéré ? Le fait interpelle. La Déclaration de politique générale (Dpg) de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck ne figure pas sur le site du Centre de documentation et d’information sur les institutions et la gouvernance, qui centralise les archives de l’État du Sénégal.
Les conditions rocambolesques de la libération de Karim Wade ont remonté à la surface le fameux « Protocole de Reubeuss », qui alimente par intermittence l’actualité sénégalaise depuis onze à douze longues années