Le président ivoirien a été reçu à Paris jeudi soir par le président français, François Hollande. La rencontre a duré une heure à l'Elysée. Parmi les sujets évoqués, la lutte antiterroriste après les attaques de Ouagadougou et de Bamako, ainsi que la croissance économique de la Côte d'Ivoire. Cette visite intervient alors que Laurent Gbagbo, l'ancien chef d'Etat ivoirien et adversaire d’Alassane Ouattara lors de la présidentielle de 2010 comparaît devant la CPI. Le président Ouattara a profité de cette occasion pour faire une annonce qui n'est pas passée inaperçue.
A l'ouverture du procès de Laurent Gbagbo, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) avait assuré que ses services poursuivraient leur travail d'enquête sur les violences post-électorales de 2010-2011, y compris dans le camp Ouattara.
Pourtant, jeudi soir, le président ivoirien a balayé d'un revers de la main cette hypothèse. « La CPI a joué le rôle qu’il fallait. Maintenant nous avons une justice qui est opérationnelle et qui a commencé à juger tout le monde. Et je n'enverrai plus d'Ivoiriens à la CPI puisque nous avons maintenant la capacité de les juger », a déclaré Alassane Ouattara.
Quitte à déplaire à tous ceux qui souhaitent voir les anciens rebelles des Forces nouvelles à leur tour jugés devant la Cour pénale internationale.
L'affaire des écoutes téléphoniques
Sur le perron de l'Elysée, le président Ouattara n'a pas échappé aux questions au sujet des relations délicates entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso après l'affaire des présumées écoutes téléphoniques de Guillaume Soro.
Alassane Ouattara a rencontré le président burkinabè vendredi dernier et il joue la carte de l'apaisement. « Nous avons eu une très bonne rencontre. Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina sont très fortes, a-t-il insisté. La situation est totalement apaisée. Nous travaillons à ce que cette étroitesse de liens et de coopération puisse continuer de se développer. »
Le président ivoirien ne s'est pas étendu sur le mandat d'arrêt international lancé par la justice militaire burkinabè contre le président de l'Assemblée nationale ivoirienne. Il affirme que l'affaire « est en passe d'être réglée ».
7 Commentaires
Anonyme
En Février, 2016 (05:13 AM)Anonyme
En Février, 2016 (06:46 AM)PAR LES URNES OU PAR LES ARMES
Avec envolées lyriques toujours inégalables le président poète Léopold Sédar Senghor
en Lion de Joal Fadiouth ne disait-il pas déjà à son homologue ivoirien, le président Félix
Houphouët-Boigny, le Bélier de Yamoussoukro, que son pays si solidaire de ses voisins
africains, la Côte-D’ivoire, était pour le Peuple Sénégal ce pays « plus que frère » si
magnifiquement magnifié ici par les refrains en freins contre la phobie de « cet étranger
notre frère » par notre hymne national. Aujourd’hui face à ce drame politique et judiciaire
c’est quasiment toute notre Afrique des Peuples, des Etats comme des Nations politique
qui doit tout faire ici pour comprendre et apprendre à son propre compte de ce qui s’est
passé en cette période sombre de la noble histoire politique de ce pays magnifique qui très
tôt dès le lever du soleil des indépendances africaines a su accueillir en son sein les «
mains nues » de toute cette manne du ciel tombant en mains d’œuvre pour mettre en
valeur ses ressources naturelles. Oui c’est vrai qu’il nous faudra du temps pour pouvoir ou
devoir oublier cette page de l'histoire moderne.OUI PAR LES URNES OU PAR LES ARMES
François
En Février, 2016 (07:54 AM)Quelle pauvre Afrique, quelle pauvre CPI !
La vérité finira par triompher.
Anonyme
En Février, 2016 (11:43 AM)Anonyme
En Février, 2016 (13:53 PM)Anonyme
En Février, 2016 (14:29 PM)Mansawali Walimansa Mansa 2016
En Février, 2016 (14:30 PM)AU LIEU DE RESTER LA A PÉRORER OU A RADOTER A LONGUEUR DE JOURNÉE SUR
CE SITE DE SENEWEB NOUS FERIONS MIEUX DE RESTER "IVOIRIENS AVEC TOUS LES
IVOIRIENS" POUR DEVOIR ENTENDRE ET POUVOIR COMPRENDRE QU'IL Y BIEN SÛR
CERTAINES BLESSURES PROFONDES D'UN PEUPLE QUI NE SAURAIENT SE SOIGNER A
LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE ! REGARDONS-NOUS BIEN SUR LE RÉTROVISEUR
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