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Appel au calme au Zimbabwe après des violences contre les manifestations post-électorales [Vidéo]

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Appel au calme au Zimbabwe après des violences contre les manifestations post-électorales [Vidéo]

 

 

Des heurts ont éclaté entre forces de l'ordre et sympathisants de l'opposition lors de manifestations post-électorales, mercredi. Les opposants dénoncent des fraudes aux élections générales remportées par le Zanu-PF, le parti au pouvoir.

Crise politique en vue Zimbabwe. Trois personnes ont été tuées lors de manifestations post-électorales, mercredi 1er août, à Harare, a annoncé la police du Zimbabwe, après l'intervention de l'armée à balle réelle contre des partisans de l'opposition qui dénonçaient des fraudes pendant le scrutin de lundi.

La police a confirmé “la mort regrettable de trois personnes pendant les émeutes et la mêlée qui s'est produite dans le centre de Harare", a déclaré la porte-parole de la police Charity Charamba à la télévision nationale.

Mais, dans la soirée, le ministre de l'Intérieur, Obert Mpofu, a averti que son gouvernement "ne tolérera pas" la contestation de l'opposition dans la rue et s'est engagé à réprimer de nouvelles manifestations.

"Nous ne tolérerons pas les agissements que nous avons observés aujourd'hui", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, avertissant l'opposition qu'elle ferait "une grosse erreur" en prenant l'attitude du gouvernement pour de la "faiblesse".

De son côté, le président Emmerson Mnangagwa, qui a succédé en novembre à Robert Mugabe après un coup de force de l'armée, avait auparavant déclaré qu'il tenait l'opposition pour "responsable" de toute perte humaine lors de manifestations post-électorales.

"Brutalité" de l'armée

Des rafales d'armes automatiques avaient été entendues dans l’après-midi dans les rues de la capitale, où une manifestation de l’opposition a dégénéré en incidents avec les forces de sécurité, ont rapporté des journalistes sur place. Les forces de sécurité ont fait usage de grenades lacrymogènes et déployé des blindés pour disperser les sympathisants du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), le parti du candidat Nelson Chamisa, massés devant des bureaux temporaires de la commission électorale. Ils s'étaient rassemblés après l'annonce de la victoire aux législatives du Zanu-PF, le parti au pouvoir depuis 1980.

"ON A L'IMPRESSION DE RETROUVER LE MÊME RÉGIME QUE CELUI DE ROBERT MUGABE"

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L’opposition a condamné l'armée pour avoir tiré à balle réelle et "sans raison apparente" contre ses partisans. "Aujourd'hui, nous avons vu le déploiement de chars et des tirs à balle réelle sans raison apparente", a déclaré à la presse le porte-parole du MDC, Nkululeko Sibanda.

"Nous condamnons dans les termes les plus forts (....) la brutalité dont nous avons été victimes aujourd'hui sans aucune raison", a-t-il ajouté.

Appel à la retenue de la communauté internationale

Les États-Unis, qui se sont dits dans un tweet "profondément inquiets", ont appelé dans la soirée l'armée "à faire preuve de retenue quand elle disperse les manifestants". Les Nations unies ont aussi appelé mercredi les responsables politiques et les citoyens du Zimbabwe à rejeter toute forme de violence. "Nous sommes préoccupés par les informations faisant état d'incidents violents dans certaines parties du Zimbabwe", a déclaré Farhan Haq, le porte-parole adjoint de l'ONU.

"Nous appelons les responsables politiques et la population dans son ensemble à la retenue et au rejet de toute forme de violence en attendant le règlement des disputes et l'annonce des résultats de l'élection", a-t-il ajouté.

Le Zimbabwe organise son premier scrutin électoral de l’ère post-Mugabe. Près de 5,6 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes. La Zanu-PF, la formation au pouvoir au Zimbabwe, a remporté la majorité des sièges à la chambre basse du parlement lors des élections, selon les résultats publiés mercredi par la commission électorale (ZEC).

Des premiers résultats partiels de la présidentielle, qui se joue essentiellement entre Emmerson Mnangagwa et Nelson Chamisa, devaient être annoncés mercredi, mais ne l'ont pas été. Nelson Chamisa a affirmé que les résultats étaient en train d'être truqués.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Août, 2018 (09:18 AM)
    L'Afrique est un continent de merde
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