C’est dans une tribune, publiée lundi dans le Washington Post, que le Président de la Banque Mondiale Jim Yong Kim a dénoncé la gestion « catastrophiquement inadéquate » du virus par la communauté internationale.
Si Ebola avait touché Washington, New-York ou Boston, il ne fait aucun doute que les systèmes de santé auraient circonscrit puis éliminé le virus ». Ce lundi 2 septembre, le Président de la Banque Mondiale Jim Yong Kim a pris un ton des plus alarmants, dans la tribune du Washington Post qu’il a coécrite avec un professeur de l’Université de Harvard, Paul Farmer. Pour Jim Yong Kim, « les préjugés mortels et mal informés » ont conduit à une réponse « catastrophiquement inadéquate à l’épidémie ». Avec plus de 1500 victimes et 3.069 cas suspects (source rapport OMS du 28/08/2014), l’épidémie actuelle d’Ebola est la plus meurtrière de l’Histoire. Six mois après son début, le virus continue de faire des ravages principalement en Afrique de l’Ouest. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime même que le virus pourrait, à terme, infecter 20.000 personnes supplémentaires, « un nombre inutilement élevé » selon le Président de la Banque Mondiale. Ce dernier estime que le taux de mortalité du virus Ebola pourrait passer de 50 à 20% si les pays riches et les organisations internationales coordonnaient leurs actions avec les gouvernements ouest-africains.
L’association humanitaire Médecins sans Frontières (MSF) tire elle aussi la sonnette d’alarme et dénonce « une sorte de coalition mondiale de l’inaction », nous rapporte l’agence de presse Reuters. Intervenant Mardi aux Nations Unies, la Présidente internationale de l’organisation, Joanne Liu, a exhorté les pays riches à envoyer en Afrique de l’Ouest des ressources civiles et militaires spécialisées dans les catastrophes biologiques. « Le 8 août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que cette épidémie représentait une ‘urgence de santé publique de portée mondiale’, mais ceci n’a pas donné lieu à une réponse significative », a-t-elle regretté devant les Nations unies.
Si le risque d’une épidémie d’Ebola en Europe est « très faible, selon Aake Oertsqvist, spécialiste des questions sanitaires à Stockholm, les conséquences du virus sur le continent africain doivent être pris au sérieux. « Des dizaines de milliers de vies, l’avenir de la région et les avancées économiques et sanitaires difficilement obtenues de millions d’autres sont en jeu » s’est désolé Jim Yong Kim dans sa tribune au Washington Post.
De son côté, le Dr Thomas Frieden, Directeur du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a mis en garde contre l’expansion du virus. « Nous savons comment stopper Ebola. Le défi est d’élever cette réponse aux niveaux massifs requis pour stopper cette épidémie » a-t-il déclaré à Reuters.
Marie Hélène SYLVA
©Oeildafrique.com
4 Commentaires
Imhotep-sn
En Septembre, 2014 (16:08 PM)L'heure est de prouver au monde que nous pouvons Yes We Can
Prenez does cobayes contaminées au virus d'ebola quand elles commencent a tomber malades donnez leur des infusion de l'huile kemet ou nigelle ou black seed.In challah votre surprise sera grande.
2 cuillères a café le matin et le soir.
Même avec ce jeune guinéen a l'hôpital peut se guérir avec l'huile de nigelle .
Faites l'expérience et si vous ne serez pas satisfaits alors traînez moi dans la boue.
Soyez optimiste et gardez la foi car ça sauve.
Cobaye ????
En Septembre, 2014 (16:19 PM)Traitez le avec des infusions de black seed oïl .
N'oubliez pas la période d'incubation de 21 jours depuis le premier jour qu'il a foulé le sol sénégalais et l'effet sur son sillage.
On doit être en mesure de savoir s'il a contaminé des sénégalais ou non.
Relations Diplomatiques
En Septembre, 2014 (16:25 PM)--
En Septembre, 2014 (16:56 PM)Participer à la Discussion