Le président Goodluck Jonathan a appelé les terroristes de Boko Haram qui sévissent au Nigeria à déposer les armes et à faire la paix, avertissant toutefois qu’il n’hésiterait pas à les trainer en justice s’ils persistaient dans leur folie destructrice.
Dans un message prononcé à l'occasion du 54ème anniversaire de l'indépendance du pays célébré mercredi Goodluck Jonathan a réaffirmé l'engagement de son administration à ramener la paix et la sécurité dans le pays.
Il a dans ce cadre tendu la main à toutes les personnes qui ont des griefs réels contre le gouvernement, promettant de leur prêter une oreille attentive si elles s'engageaient dans le dialogue.
“Dans une pareille occasion, il est important que nous ayons une pensée pieuse pour toutes les personnes de valeur que nous avons perdues dans cette guerre sans précédent contre la terreur.
Cette guerre est menée dans certaines parties de notre pays par ces individus qui veulent nous obliger à vivre nos vies à leur façon. Ils n'y parviendront pas”, a martelé le président nigérian.
Il a indiqué que même si ces combattants avaient fait de la violence leur idéologie avec la ferme volonté de détruire le Nigeria, le gouvernement les vaincrait.
L'insurrection armée qui fait rage depuis cinq ans au Nigeria a fait plus de 1.500 morts, selon les derniers chiffres publiés par le gouvernement.
Pour ce qui est des festivités marquant l'anniversaire de l'indépendance du Nigeria, la place de la galerie nationale et la place Eagle d'Abuja sont restées vides, car les soldats et les agents des services de sécurité avaient pris d'assaut les rues, même les enfants étaient restés à la maison.
C'est la troisième année consécutive que le Nigeria célèbre un mercredi sa fête nationale.
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