Après l’audit des mines d’or qui a révélé un manque à gagner de 300 à 600 milliards de FCFA pour l’Etat malien, la compagnie aurifère canadienne B2Gold est passée à la caisse sans rechigner. Elle a versé au Trésor public quelque 30 millions de dollars soit 18,4 milliards de Fcfa, au titre de « régularisations fiscales ponctuelles ».
Pendant ce temps, Barrick Gold, l’autre multinationale canadienne, choisissait "l’affrontement" avec les militaires au pouvoir à Bamako. Aujourd’hui, ses bureaux dans la capitale malienne sont fermés pour « non-paiement d’impôts ».
B2Gold de son côté, se voit attribuer un permis de recherche d’or. C’est en tout cas, ce qui ressort du compte rendu de la dernière réunion gouvernementale.
« Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant octroi d’un permis de recherche d’or à la société B2Gold Mali Resources SARL, issu de la fusion des permis de Menankoto-Sud et de Bakolobi, Cercle de Keniéba. La société B2Gold Mali Resources Sarl détient 2 permis de recherche d’or et des substances minérales du groupe 2 situés à Menankoto-Sud et à Bakolobi, Cercle de Keniéba, représentés par des blocs distincts contigus. A la suite des recherches qui ont mis en évidence des ressources géologiques, la société a sollicité la fusion des 2 permis en vue d’entreprendre des travaux sur l’ensemble des superficies concernées. Le projet de décret est adopté dans ce cadre » détaille le document.
C’est à tout point de vue une bonne nouvelle pour la compagnie aurifère canadienne qui prévoit également de lancer cette année, l’exploitation d’un gisement situé à 20 km de sa mine d’or de Fekola, la deuxième plus grande mine du Mali.
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