Au Mali, la tenue des élections est un sujet de préoccupation pour la classe politique. La sortie de l’ex-Premier ministre Choguel Maiga, le 16 novembre dernier, est symptomatique de cette inquiétude refoulée par bon nombre de Maliens. Même si le natif de Tabango a été limogé, le général Assimi Goita semble avoir compris la quintessence de son message.
Un bon signal
Lors du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre dernier, le président de la Transition a « invité les membres du Gouvernement à créer les conditions nécessaires à l’organisation d’élections transparentes et apaisées qui devront mettre un terme à la Transition ».
Cette exhortation est, de toute évidence, un bon signal. Précédemment, le général avait créé au sein du nouveau gouvernement, un ministère délégué chargé du soutien au processus électoral. Cette appellation n’était pas incorporée dans le gouvernement défunt.
On remarque aussi que le projet de loi des finances 2025 prévoit une enveloppe d' un peu plus de 80 milliards de FCFA pour la tenue des élections. Ce texte doit encore être examiné par le Conseil national de Transition qui joue le rôle d’organe législatif.
En somme, Assimi Goita n’a pas fait l’impasse sur l’organisation des élections. Il sait que le peuple ne sera pas éternellement patient.
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