Neuf mois après sa nomination au poste de secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), le Tunisien Taïeb Baccouche est extrêmement fragilisé.
Contrairement aux usages, il n’a été reçu ni par Abdelaziz Bouteflika, le chef de l’État algérien, ni par Mohammed VI, alors que le Maroc héberge l’organisation maghrébine ! Du coup, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, qui président respectivement le Conseil européen et la Commission de l’UE, ont préféré reporter les entrevues qu’ils devaient lui accorder.
Baccouche est par ailleurs sur le point d’être lâché par la Tunisie. Le président Béji Caïd Essebsi, qui l’avait nommé à Rabat pour éviter qu’il ne prenne part aux luttes intestines de Nidaa Tounes (dont il avait été le numéro deux), songerait à proposer l’UMA comme point de chute à Khemaies Jhinaoui, l’actuel ministre des Affaires étrangères, donné partant du gouvernement.
Les « manœuvres » de Jhinaoui seraient à l’origine des déboires diplomatiques de Taïeb Baccouche, assure-t-on dans l’entourage de ce dernier.
1 Commentaires
Anonyme
En Février, 2017 (16:57 PM)d'Arabes, est il très utile de préciser "Maghreb Arabe".
Que fait on des autres peuples et ethnies non Arabes qui vivent au Maghreb ?
Pourquoi faire correspondre les initiales de cette organisation avec celle
de la communauté de tous les musulmans ?
Pour info le plus grand pays musulman du monde n'est pas habité par des Arabes,
et la majorité des musulmans du monde n'est pas Arabe.
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