Au Sénégal, on recense 1,200 million d’hectares de terres agricoles salées, a déclaré lundi à Dakar le Directeur général de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA).
Alioune Fall s'exprimait à l'occasion d'un atelier de planification de la FAFACI (Initiative coréenne pour l'alimentation en Afrique) sur le programme de vulgarisation agricole en Afrique. ‘'Au niveau des fleuves, on a un niveau de salinité trois fois supérieur à celui de la mer'', a affirmé M. Fall pour qui son institut tient compte dans ses recherches de la dimension changement climatique.
Dans le même registre, il est d'avis que la recherche doit s'adapter à la thématique de la lutte contre la dégradation des sols.
Le directeur général de l'ISRA a insisté sur les emprunts technologiques qui doivent être, selon lui, ‘'appropriés et socialement acceptables pour nos pays''. De l'avis de M. Fall, la technologie doit cadrer avec les réalités des pays africains tout en étant économiquement rentable. Il a plaidé aussi pour une technologie respectant l'environnement.
‘'Le partenariat public privé (PPP) est un contexte à partir duquel l'ISRA travail'', a ajouté M. Fall, selon qui si les partenaires privés ne se mettent pas dans la logique de production en masse de semences agricoles, il sera difficile à l'ISRA de bien mener son travail en la matière.
Douze pays africains (Côte d'Ivoire, Comores, Cameroun, Ouganda, Maroc, Malawi, Nigeria, Soudan, RDC, Sénégal, Tunisie et Zimbabwe) membres du Réseau de recherche et de vulgarisation agricole en Afrique (ARENA) prennent part à l'atelier de la FAFACI.
La rencontre qui prend fin mercredi permettra, entre autres, de passer en revue l'état de la recherche agricole dans chacun de ces pays, de dégager les contraintes de développement, d'inventorier puis de prioriser les besoins de recherche tout en mettant en place une planification des activités de recherche.
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