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De qui se moque-t-il, ce “Sénégalais”-là ?

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De qui se moque-t-il, ce “Sénégalais”-là ?
La presse a largement rendu compte hier (27/10/2015) de l’accord « à l’amiable » intervenu entre l’Etat du Sénégal et M. Abbas Jaber, actionnaire majoritaire de la SUNÉOR. Au terme de cet accord, l’Etat reprend la société à l’actionnaire majoritaire. On se rappelle que c’est en avril 2005 que l’homme d’affaires libano-sénégalais avait acquis l’entreprise dans des conditions nébuleuses, et presque pour des miettes : huit (8) milliards avançaient les uns, cinq (5) rectifiaient les autres. Au moment de la privatisation, c’est M. Abdou Khadim Guèye qui était le PDG de la SONACOS (ancêtre de la SUNÉOR). 

C’est cet homme qui était pratiquement seul au cœur du processus. Dans une conférence de presse tenue le 1er avril 2005 au siège de la SONACOS, il annonçait la dernière étape du processus de privatisation marquée par la réunion du Conseil d’Administration qui devait se tenir le 7 avril 2005 pour officialiser l’entrée des nouveaux administrateurs du Groupe Advens, celui du Libano-sénégalais Abbas Jaber. Et M. Guèye de préciser, au cours de sa conférence de presse : «  Le repreneur va contrôler presque 67 % des actions de la Sonacos. Par conséquent, le repreneur sera majoritaire dans le nouveau Conseil d’Administration. Il va donc nommer un nouveau Président-Directeur général. Ce qui marque la fin de ma mission en tant que Pdg de la SONACOS. »
Le Pdg sortant poursuivait que la privatisation allait rapporter 8 milliards de francs CFA au Trésor public et que l’État, qui détient un peu plus de 20 % des actions de la société privatisée, promettait d’en céder 10 aux acteurs de la filière arachidière, 5 au personnel de la SONACOS et d’en conserver 5,1.
Des voix s’élevaient ça et là pour exprimer des réserves. C’est ainsi que, dans une contribution parue à « Opinions et Débats » de Walfadjri du lundi 21 juin 2004, l’économiste Moubarack Lo flétrit d’abord  l’imprudence, la précipitation et l’imprévoyance du Gouvernement de l’époque dans nombre de ses choix concernant l’arachide. Il en était ainsi, selon lui, de la liquidation précipitée de la SONAGRAINES et de la privatisation de la SONACOS. L’énarque exprimait en particulier sa réserve devant la décision de l’État sénégalais de se retirer presque totalement de la SONACOS. « Ce qui est, selon lui, contestable, dans la mesure où la conservation d’un noyau dur d’actions (entre 15 et 25 %) lui aurait permis de veiller plus scrupuleusement au respect strict du cahier de charge et à la préservation de l’avenir de la filière arachidière ».

La privatisation de la SONACOS avait aussi provoqué l’ire des responsables du Conseil national de Concertation rurale (CNCR) qui regroupe en son sein de nombreux paysans sénégalais. Au mois de mai 2005, les responsables du CNCR ont fait une tournée nationale de sensibilisation dont l’objectif était d’« exprimer leur mécontentement et leur opposition à la manière et aux conditions de cession des actions de la SONACOS ». Pour le CNCR, l’entreprise « ne se réduit pas seulement aux usines. Elle est un maillon important d’une filière qui procure, en bonne année, plus de 70 milliards de Fcfa aux familles rurales, aux transporteurs, aux entreprises d’intrants, aux banques ».
De nombreux autres acteurs de la filière arachidière dénonçaient les conditions nébuleuses de la privatisation de la SONACOS, tout au long du processus. Le personnel en particulier, n’avait pris part à aucune rencontre traitant des problèmes de fonds  de cette privatisation. Pendant tout le processus, ses seules sources d’informations étaient la presse et les rumeurs. Ce n’est qu’après la signature du protocole de vente entre le gouvernement et le repreneur que le personnel a été informé et invité à négocier un plan social dont les discussions n’ont tourné qu’autour d’un seul point : les départs volontaires. Des questions aussi fondamentales que l’avenir des emplois saisonniers et permanents, de la filière de l’arachide avec le maintien de tous les sites (unités) de production n’avaient pas été prévues dans les discussions du plan social. Les négociations ont été orientées de bout en bout par l’ex-Pdg A. K. Guèye, préoccupé davantage, semble-t-il, par son propre sort que par celui de l’ensemble de travailleurs et de la filière de l’arachide. Son objectif principal était de s’aménager un départ en or et il y serait parvenu, en manipulant le Ministre de l’Économie et  des Finances et celui du Travail, de l’Emploi et des Organisations professionnelles (d’alors), pour leur faire signer le protocole des départs volontaires.

Pendant que les négociations sur la retraite à 60 ans étaient dans la même période en discussion entre le patronat et les diverses organisations syndicales, M. Guèye avait prit sur lui la responsabilité, intra muros (c’est-à-dire à l’intérieur de la SONACOS seulement), de porter l’âge à la retraite à 58 ans. Il était à quelques encablures de la retraite et tenait certainement à bénéficier des avantages du plan social taillé sur mesure qu’il avait réussi à faire signer au Gouvernement. Ce plan était en tout cas tellement avantageux que 391 employés sur 800 environs se sont inscrits sur la liste de départ. L’objectif des repreneurs était de faire partir le maximum de travailleurs. Pour faire face à leurs substantielles indemnisations, l’État devait débourser la coquette somme de 10 128 726 708 FCFA, alors que la privatisation ne lui avait rapporté que 8 modestes milliards, même beaucoup moins, selon de nombreux observateurs. Les autorités nationales, qui commençaient à découvrir qu’elles étaient peut-être flouées, trouvaient le coût des indemnités exorbitant et n’étaient pas prêtes à mettre en exécution le plan social. L’intersyndicale des travailleurs de la SONACOS ne l’entendait évidemment pas de cette oreille et engageait un bras de fer avec le Gouvernement. Finalement, gouvernement, direction de la SONACOS et syndicats de travailleurs trouvèrent un compromis concernant le plan social sur mesure concocté par l’ex-Pdg : le coût du plan était ramené de 10 128 726 708 de FCFA à 6 milliards, le gouvernement donnant 4 milliards et la direction de la SONACOS les 2 autres. Ce coût, même réduit, dépassait largement les prévisions des autorités nationales.

Il convient quand même de rappeler que les négociations des plans sociaux se font, dans bien des cas, sur la base de traditions et de principes respectés en général par les différentes entreprises privatisées. Dans ce cadre, les emplois sont prioritairement sécurisés. Au moment des négociations, l’organigramme de l’entreprise à céder est mis entre les mains du repreneur qui indique les catégories de personnels qu’il souhaiterait garder. Et les discussions s’engagent ensuite entre l’État, les organisations syndicales et le repreneur. Á la SONACOS, les choses seraient loin de s’être passées de la même manière. Le protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats aurait été présenté au repreneur après coup, avec le nombre de travailleurs candidats au départ volontaire(391). Le protocole leur proposait des indemnités substantielles – il fallait encourager le maximum à partir. L’ex-PDG en particulier s’est aménagé une belle porte de sortie, une porte d’or, laissant à leur sort les travailleurs qui avaient choisi de rester.

Le tout nouveau Dg de la SONACOS (devenue SUNÉOR), M. Roger Chavane, avait vite fait de faire savoir au personnel que l’EID (l’unité de la SONACOS de Dakar) serait confinée dans la seule activité de raffinage. Elle devait raffiner l’huile brute venant des sites de Ziguinchor et de Kaolack, ainsi que l’huile de soja importée. La conséquence immédiate de ce choix du nouveau Dg était la suppression de trois autres activités importantes au niveau de Dakar : la réception des graines d’arachide, la fabrication et la maintenance (des machines de fabrication). L’EID de Dakar ne recevant plus de graines d’arachide, des dizaines, voire des centaines de postes de saisonniers y étaient supprimés. Même des emplois permanents étaient menacés. Sans compter le manque à gagner pour les transporteurs (de l’arachide), les restaurateurs, etc.

M. Chavane ne tarda pas à démissionner, prétextant de difficultés imprévues. Son remplaçant s’engageait à acheter cette année-là 195 000 tonnes d’arachide, sur une production  estimée à 800 000 tonnes. Ce qui était loin de faire le compte, si on considère que la seule EID (l’unité de Dakar) avait une capacité de trituration annuelle de 300 000 tonnes. La relance de la filière arachidière, contrairement aux déclarations de l’ex-Pdg Abdou Khadim Guèye avant son départ, était donc loin d’être assurée. Elle ne se fera pas en tout cas avec Abbas Jaber, qui a jeté l’éponge au moment où le Sénégal s’attend à une bonne récolte d’arachide. Pour apprécier à quel point cet homme et le gouvernement de l’époque nous ont arnaqués, il convient de rappeler que, pendant les belles années de la SONACOS, ses quatre unités industrielles (Eid Dakar, SEIB Diourbel, Lyndiane Kaolack, SEIC Ziguinchor) avaient une capacité de trituration qui oscillait entre 700 et 900000 tonnes d’arachide. Elles employaient un personnel permanent de 800 à 900 agents et 600 à 700 saisonniers en années de bonnes récoltes.

 La SONACOS fabriquait ainsi, en quantité importante, de l’huile, des tourteaux, du savon. Elle était autosuffisante en énergie grâce aux coques d’arachides. Les activités de l’entreprise profitaient aussi aux transporteurs et aux restaurateurs. Aujourd’hui, les quatre unités se meurent, avec un personnel permanent réduit à sa plus simple expression. L’échec le plus patent de la privatisation de la SONACOS est que, ces deux ou trois dernières années, nous vendons nos arachides à la Chine. Le paradoxe, c’est que nos autorités en sont fières. Vendre nos arachides à la Chine, c’est lui vendre à la fois de l’huile, des tourteaux, du savon, des coques et des centaines d’emplois.
Voilà où nous en sommes, une dizaine d’années après la catastrophique privatisation de la SONACOS. Voilà que le repreneur, Abbas Jaber, qui n’a pratiquement respecté aucun de ses engagements, se moque de nous en déclarant « avoir redoré le blason de la culture arachidière ». Voilà que l’ami de Karim Wade a le toupet de nous jeter à la figure ces propos insoutenables : « Je suis fier que le Sénégal, mon pays, aujourd’hui continue dans le secteur. Je suis fier de rendre à l’état ce que l’Etat m’a confié pendant une dizaine d’années. » M. Jaber pousse son outrecuidance en ces termes : « Entre 2005 et 2015, depuis dix ans, à l’époque où personne ne croyait à l’arachide dont la culture même au Sénégal risquait d’être abandonnée, moi j’y ai cru. Quelque part dans ce petit échec, je suis fier d’avoir donné à l’arachide ses lettres de noblesse au Sénégal. »
L’homme continue ses railleries en clamant haut et fort sa “sénégalité”. Voici comment : « Je ne quitte pas le Sénégal et je le dis haut et fort à tous les Sénégalais. Je reste au Sénégal parce que je suis sénégalais (…). Je serai à la disposition des autorités gouvernementales pour leur donner ma petite expérience pendant ces dix dernières années pour lesquelles j’ai dirigé Suneor. »
Cet homme s’était engagé à relancer la filière arachidière au moment de la privatisation de la SONACOS. Il promettait notamment des investissements importants. J’ai rappelé dans ce texte les beaux jours de la SONACOS. Nous savons aujourd’hui ce qu’il en est de la société, par la faute de Abbas Jaber et des autorités qui la lui ont si facilement bradée. Non seulement il n’a pas investi, mais il aurait dépouillé la SONACOS de ses meilleurs atours. C’est ainsi qu’il a démantelé et vendu, semble-t-il, de grosses machines notamment la presse en laiton précieux et deux autres qui assuraient l’extraction et la désintoxication (de l’aflatoxine). Il a même tenté de vendre les unités de Kaolack (Lyndiane) et de Ziguinchor (SEIC). La SONACOS avait un énorme patrimoine foncier et immobilier, sans compter un parc automobile important. C’est peut-être le lieu, avant de revenir sur la  “sénégalité”  de M. Jaber clamée sur tous les toits,  de s’interroger sur le sort qui a été réservé à tout ce patrimoine. Abbas Jaber et son Groupe (Consortium Advens) avait-il hérité de tout ? Les autorités de la SONACOS (l’ex-DG en particulier) n’en ont-elles pas disposé avant leur départ ? 


Il convient de signaler que le gouvernement de l’époque a une lourde responsabilité dans la faillite de la filière arachidière. En effet, depuis qu’il avait pris la décision de se désengager de cette filière qui faisait vivre 80 % des familles du monde rural, il s’était désintéressé totalement de la gestion de la SONACOS, la laissant pratiquement à la discrétion de l’ex-Pdg A. K. Guèye. Cette passivité ne couvrait-elle pas une complicité entre les autorités nationales de l’époque, l’ex-DG et les nouvelles autorités de la société privatisée ? En tous les cas, il serait hautement souhaitable qu’un jour, les structures de contrôle passent au peigne fin la gestion discrétionnaire de l’ex-Pdg de la SONACOS avant et après la privatisation. En particulier, il a été fortement question de la vente, immédiatement après la privatisation de la Société, des villas de l’ancienne SEIB de Diourbel situées au centre-ville, du seul fait de l’ex-Pdg qui les aurait cédées à ses amis. Ces derniers devraient payer une fois leurs indemnités de départ volontaire reçues. L’immeuble Jorris de l’ancienne direction de la SEIB à Dakar aurait été aussi vendu à un tiers à 120 000 000 de FCFA et sans appel d’offres. Il semblerait d’ailleurs que le tout premier Dg, déjà très réticent, se serait opposé à ce que le chèque (fruit de la vente) fût versé dans les comptes de la société que son Groupe venait d’acquérir, flairant peut-être un coup fourré. Le contribuable sénégalais a le droit d’en avoir le cœur net sur le sort réservé aux différents parcs (automobiles, immobiliers, etc). Des véhicules, des villas et des terrains de la SONACOS ont-ils été vendus ? Si oui, à qui l’ont-ils été et dans quelles conditions ? Nous avons besoin de savoir. Nous avons surtout le droit de savoir ce que recouvre l’accord « à l’amiable » entre les autorités nationales et M. Jaber. Cet homme d’affaires a mis à genoux la SONACOS qui était, avec les Industries chimiques du Sénégal (ICS), deux des fleurons dont nous étions fiers avant l’alternance du 19 mars 2000. Voilà qu’il se moque de nous en nous clamant sa “sénégalité” et « sa fierté d’avoir donné à l’arachide ses lettres de noblesse au Sénégal ».


Cette “sénégalité”, il la clamera toujours. Il en a bien besoin, puisqu’il n’est pas convaincu lui-même d’être Sénégalais. Il est certainement né au Sénégal et personne ne peut le lui contester. Mais, l’est-il vraiment de cœur ? Rien n’est moins sûr. Il peut donc continuer de  clamer urbi et orbi qu’il est Sénégalais, mais il aura bien du mal à nous en convaincre. Le tigre n’a pas besoin de clamer partout sa « tigritude » : il tue sa proie et la mange. C’est connu. Abbas Jaber ne nous a pas prouvé, par son comportement, sa “sénégalité”. Il nous a ruinés en mettant à genoux la SONACOS. Les voyages de son acolyte Karim Wade à bord de son jet privé pendant une dizaine d’années nous ont coûté douze milliards de francs CFA. Il s’est empressé d’ailleurs, peut-être se sont-ils empressés, de vendre le jet dès le lendemain du 25 mars 2012. Sans doute, n’avaient-ils pas la conscience tranquille.
Que M. Jaber arrête donc de se moquer de nous ! Il nous a suffisamment grugés et ne nous fera jamais croire qu’il est Sénégalais. En tout cas, si nos autorités étaient à la hauteur de leur mission, il aurait peut-être d’autres chats à fouetter aujourd’hui que de nous railler avec sa tonitruante “sénégalité”. Peut-être même, ne serait-il pas loin de partager sa cellule avec son acolyte Karim Wade. 

Dakar, le 29 octobre 2015                            
  MODY NIANG














18 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (15:44 PM)
    Un être foncièrement mauvais et méchant ce "Maudit Niang"
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  2. Auteur

    Ababacar Thiaw

    En Octobre, 2015 (17:29 PM)
    Bonne action de mon ami le Général Gueye Faye ! le Sénégal est un pays de désordre Lss postes frontières doivent être informatisés On doit surveiller nos frontières et protéger les Sénégalais surtout sur le plan économique et social et tout dirigeant doit d'abord privilégier les Nationaux ses compatriotes au lieu de se laisser corrompre par des étrangers Le régime libéral a laissé ces chinois et peulhs de guinée nous envahir et dominer bien des secteurs Sinon dans 7 ans le Sénegal sera pris par les Peulhs foutas qui occupent toutes les boutiques de commerce de détail alors que les toucouleurs et peuls du nord du Senegal et du Senegal oriental ramassent des miettes font du cirage de chaussures vendent du lait caillé ou des cure-dents journaux etc...C'est des miettes par rapport à ce que prennent les Sociétés Françaises qui sont revenues avec force et autres mafiosis Triste destin des Senegalais de plus en plus étrangers dans leur propre pays Une certaine classe maraboutique esclavagiste aussi prend le maximum de l'Etat par des exonérations de taxes et d'impôts alors qu'ils sont déjà riches Certains ont des bus et autres qu'il font venir de l’extérieur font des activités commerciales juteuses mais demandent souvent des faveurs à l Etat par des exonérations d'impôts et de taxes Si on empile les demandes d'exonération de taxes et d'impôts fait par ces gens-là depuis des années je pense que dans mon imagination ça peut remplir des hangars C'est du Ribbah! Le Prophète Muhammed aidait les pauvres et n'a jamais étourdi ou exploité un pauvre pour lui prendre son argent son temps et sa force pour lui promettre le paradis C 'est le peuple qui y perd dans tout cela en plus des faveurs par des champs immenses récoltés et entretenus par des esclaves spirituels qui sont de plus en plus pauvres et exclus de Dakar au profit des peulhs qui nous ont pris toutes nos boutiques En même temps certains maires se vantent à casser du Sénegalais en recrutant des nervis qui ne font rien contre les populations Senegalaises Dakar centre est occupé par des Libanais Marocains Syriens et chinois qui emploient les nationaux comme des esclaves devant leurs boutiques qui leur permettent d'être de plus en plus riches Ceci doit sauter aux yeux de tout patriote conscient Charité bien ordonnée commence par soi-même Les maires doivent favoriser les nationaux pour des étals dans les marchés Un des maires des parcelles a crée des étals devant la route pour des nationaux Cet exemple est à suivre par tous à dakar plateau pas même de bonnes toilettes publiques pour le peuple pas de centre socioculturel digne de ce nom rafistoler les routes c'est bien mais le ccf de dakar fait tout pour nous Leurs toilettes sont propres ceci devait être du ressort de la mairie Les ordinateurs du ccf sont utilisés par des Senegalais par des gens qui paient 20 ou 15ooo francs cfa par an La mairie et les maires en général peuvent aider bien des jeunes sur ce plan au lieu de laisser les colons faire tout à notre place et augmenter notre complexe d'infériorité par apport à eux C 'est grave! Si je suis Président tout cela va cesser Inch Allah ! Les Seneagalais sont malheureux!
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (19:14 PM)
    Ce journaliste est un gros menteur , il n' a rien compris du processus de privatisation et en veut à Khadim Gueye qui fut le meilleur Dg . Son frère Mor Talla Niang et son autre frère Bassirou Niang furent des syndicalistes perdants qui vivaient sur le dos de la Sonacos ce que Khadim Gueye a mis fin . Ce journaliste est malhonnête et menteur
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (19:23 PM)
    C est clair que il ne dit pas la vérité car les responsables de Sonacos étaient contre même la privatisation , c est Wade qui voulait de cela contre l'avis de son ministre des finances
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (20:08 PM)
    Toujours constant, une véritable sentinelle de notre démocratie depuis 15 ans. Ses analyses sont toujours pertinentes car il s'appuie sur des références solides. Il nous rappelle et nous et nous éveille sans cesse. Merci Mody Niang.
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (21:16 PM)
    Cette fois ci il ne dit pas la vérité , son articlevest un torchon truffe de contre vérités , il parle d'une affaire que il ne connaît pas et il solde des comptes avec quelqu un qui s est opposé à ses frais syndicalistes pyromanes et mange mil
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (21:19 PM)
    C est toi qui se moque de tout le monde, pauvre type comment peux tu dire de telles choses , qui peut manipuler des autorités ?
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (21:23 PM)
    C est qui a même injuste de traiter d honnêtes citoyens comme ça Mody tu est vieux comme Mor talla niang et bassirou Niang d'anciens syndicalistes méchants comme toi . Tu dois prendre ta retraite ou vérifier tes sources c est pas sérieux ton commentaire
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2015 (23:02 PM)
    C'est là aussi qu'on aurait pu attendre Y en a marre, pour exiger la clarté sur tous ces dossiers qui ont ruiné ce pays! Mais ils préfèrent s'occuper de petites querelles entre personnes... Quelle tristesse !

    Sentinelles mon oeil !!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2015 (07:35 AM)
    Maudit niang mange ton blé que tu reçois du régime de maquillage Sall et tais toi
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2015 (11:46 AM)
    Ce connard de Mody Niang devrait revoir sa copie, quand tu veux passer tes idées raciste il faut passe par un autre moyen, les libanais sont des sénégalais à part entier et au même titre que les autres sénégalais, il ont le droits de faire des connerie cela peut nous amener à dénoncer les conneries qu'ils ont fait et non pas à s'en prendre à leur nationalité.

    D'ailleurs, nous sénégalais ( noir ou blanc) on a besoin de personne pour en faire c'est dans notre mentalité de vouloir profiter gruger mentir arnaquer et se croire plus malin que les autres
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2015 (12:03 PM)
    il.est ne au senegal....a des pieces d etat civil senegalais?.....donc il est.senegalais!!basta. maintenant s il.a escroque le senegal en accord avec le regime de wade , encore!! il faudra se dpartir de tout ce qui ns rapele c vieux a qui on doit...cite keur guorgui, et les autres differents scandales.
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    Auteur

    Voilamerci

    En Novembre, 2015 (12:15 PM)
    Merci Mr Niang . Un bon sentinelle de la démocratie .pendant ce temps nos journalistes passent leur temps à nous parler des ELhadj diouf ,Amian Poté ...

    il faut mettre fin à l'impunité
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    Auteur

    Observateur Anonyme

    En Novembre, 2015 (12:28 PM)
    Monsieur Niang relisez et publiez de nouveau votre texte car beaucoup de contradictions en le lisant.

    Cordialement
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2015 (13:40 PM)
    « Les rares personnes qui comprendront le système seront soit si intéressées par ses profits, soit si dépendantes de ses largesses qu’il n’y aura pas d’opposition à craindre de cette lasse-là ! »



    John Sherman

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    Auteur

    Anonyme Birousman

    En Novembre, 2015 (13:57 PM)
    ce nest pas dans mes habitudes de poster des commentaires je me limitais de lire et de me faire des idees sur le niveau de conscience de certains de nos compatriotes,la mechancete et l'ignorance sont devenus un fleau dans ce pays,comment peut on dire de telles contreverites sur une personne dont on ignore completement son parcours .je voudrais parler du camarade mor talla niang frere aine de mody niang,voila un homme qui pendant plus d'un demi siecle a sacrifie toute sa vie pour l'interet des travailleurs jamais dans le mouvement syndical de notre pays on n'a vu une personne avec autant de de volontes d'aider de soutenir mais surtout de defendre des interets des personnes je parle meme pas des centenaines de personnes qu'il a pu embaucher dans cette usine mais il a eu a risquer sa vie durant des manifestations syndicales ,croyez moi je sais ce que je dit parceque j'en suis temoins,le camarade mor talla niang pouvait s'enrichir enormement sur le dos des senegalais mais sa conviction et sa determination et ces principes ne lui ont pas permis de le faire ,aujourdhui il sest retire de la vie syndicale et politique mais il vit tranquilement et avec la conscience tranquille d'avoir remplie pleinement sa vie,voila un homme qui merite la reconnaissance de l'etat et du peuple senegalais,sokhor bakhoul kouy wakh si nite day fek ngua khame ko;bou syndicaliste yeup melone ni camarade mor talla senegal dieum ci kaname,salam
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    Auteur

    Radar

    En Novembre, 2015 (16:45 PM)
    Merci Mody NIANG d'avoir rappelé au sénégalais qui est Abbas JABER.

    La privatisation de la SONACOS et la dissolution de la SONAGRAINES étaient une escroquerie et un gros gâchis.

    A l'époque, on nous avait même dit que cela était nécessaire et que c'était une recommandation du FMI et de la Banque Mondiale.

    Le régime de WADE a démantelé la filière arachide avec cette privatisation qui s'est avérée être un échec à l'opposé de celle de la SONATEL par exemple.

    ... Si Abbas JABER rend au Sénégal une société dépouilée de son patrimoine immobilier et foncier, il faudra l'obliger à rembourser tout ce qui a été vendu.
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    Auteur

    Abdou Khadim Gueye

    En Octobre, 2017 (18:35 PM)
    Suite à l’article de Mody Niang publié le 29 octobre puis partage dans les réseaux sociaux ce 22 octobre 2017 soit deux ans après, nous donnons les précisions suivantes



    1- Nous sommes choque de voir cet article 15 ans après notre départ de la SONACOS

    2- A notre départ de SONACOS en avril 2004, celle-ci venait d’afficher un résultat net certifié, bénéficiaire, et avait distribué des dividendes à l’État et aux actionnaires privés en 2003.

    3- La SONACOS payait régulièrement 7 milliards de Franc CFA comme frais de personnel sans appui de l’Etat ni emprunt bancaire. On sait que présentement et depuis plus de 3 ans c’est l’Etat qui paye le personnel à la place de SUNEOR, SONACOS.

    4- Nous avons laissé plus de 300000 tonnes de stock d’arachide pour la trituration et plus de 3 mois de stock d’huile végétal (15000 tonnes) pour le raffinage. Aujourd’hui et depuis plus de 3 ans la SONACOS ne raffine ni ne vend de l’huile pour cause d’incapacité commerciale et industrielle.

    5- Les villas de SONACOS.EIB (SEIB) ont été vendues exclusivement aux 300 agents de cette société en 2003 après un processus de cession qui avait démarré en 1985.

    6- La SONACOS payait jusqu’en 2004 sur ses ressources propres, toutes les charges dues: fournisseurs, Etat (droits de douane et TVA pour environ 10 milliard Franc CFA par an), IPRESS CSS, Assurances…

    7- L’immeuble Rue Joris a été vendu à 400 millions Franc CFA et non à 120 millions de Franc CFA déclaré par Mody Niang. La vente avait été faite et finalisée sous notre magistère après une mise a prix publique de 300 millions, montant fixé par une expertise hors SONACOS.

    8- la retraite a 58 ans a été une revendication des syndicats des sociétés nationales encouragée par l’État et appliquée par des sociétés déjà en 2011 bien avant la privatisation de SONACOS.

    9- Mody Niang dit que nous étions au cœur du processus : or, pour des raisons de neutralité vis-à-vis des éventuels repreneurs nous n’avions pas participe à la vente de la société. Ni en tant que président de commission de pilotage de la vente ni président de la commission de négociation avec les syndicats. Notre rôle a consisté à donner les informations comptables et financières de la société.
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