
Depuis son limogeage du Gouvernement de la République à quelques jours des législatives de 2017, Thierno Alassane SALL, ce « Chapatin » des temps modernes que nous décrivait Alphonse Daudet, faux-tueur de lions et antihéros par essence, nous annonce à la Hitchcock qu’il allait « révéler des éléments graves ! ».
A l'arrivée, notre déception est totale. Des éléments graves, point n'est énoncé. Des faux-moments de défiance à ses chefs favoris, dans un scénario hitchcockien qui vous vend une bravoure inégalée de ce qu'aurait voulu oser ce TAS de complexes et d'ambitions refoulées, il y en a des tas.
Le livre fait ainsi pschitt : il se révèle comme un condensé de faits divers, de contre-vérités et de contorsions-manipulations, mais également de haine injustifiée et hors-norme quand l'on est dans le champ du combat citoyen et du combat politique. Comme le disait si bien le Sage : « Lorsque l'orgueil chemine devant, honte et dommage le suivent de bien près ». Et c'en est encore le cas !
Que reproche TAS au Président de la République, le même TAS, ministre en 2016, qui sommait l'opposition de se taire à propos des recherches pétrolières et gazières du pays, parce que ne disant que des contre-vérités. J'ai battu ma coulpe ce jour en faisant appel au VAR, cette technologie des temps modernes, qui m'a permis de réécouter le ministre TAS, du Président Macky SALL, s'exprimant en 2016. Cette vidéo est actuellement versée dans le patrimoine national de la rationalité. Vous pouvez tous la revoir.
Pour le TAS ministre, investir dans la recherche pétrolière au Sénégal, il y a encore quatre ans, consistait « à faire rechercher par un tiers, une once d'or dans un champ de 10 hectares appartenant à son grand père. Si le chercheur trouve, vous partagez l'or avec lui. Si ses efforts démesurés de recherche sont vains, comme c'est le cas récent de la Compagnie TOTAL qui vient d’investir à perte cent (100) millions de dollars américains dans la zone maritime ultra profonde du pays, l'explorateur perd tout, tout seul ». Pour TAS, ministre, dans un tel schéma, « il est illusoire de penser qu'il existe un pouce d'espace pour la corruption ». Le TAS ministre avait bien raison et c'est au nom de cette même rationalité que l'opposant TAS a bien tort.
Tout le reste n'est que subjectivisme interprétatif et émotionnel.
Le Président français Jacques Chirac avait coutume de dire qu'un chef, c'est fait pour « cheffer ». Certainement que TAS avait besoin d'être « cheffé » par ses chefs : le Chef de l'Etat et le Chef du Gouvernement. Sans être dans le secret des dieux, l'on peut dire ici, sans réplique, que Thierno Alassane Sall en avait bien besoin. Ca se sent et se ressent à travers ses écrits, puisque dans son récit, l'ancien ministre trouve encore aujourd’hui anormal que le Chef de l'Etat, habilité en cela par la Constitution de la République, définisse la politique de la Nation.
Puisqu’il est élu au suffrage universel, puisqu'il est en charge de l’essentiel c'est-à-dire des intérêts supérieurs de la Nation, puisqu'il est au carrefour du géopolitique, du stratégique, du sécuritaire, de l’économique, du social et de tous les autres compartiments de la vie de la nation, le Chef de l'Etat se situe à une autre échelle qu'un ministre, nommé et qui agit par délégation, fut il Thierno Alassane Sall !
En lisant TAS, l'on se rend très vite compte de l'amplitude de sa méprise stratégique : un ministre n'est pas le Président de la République. On nommerait à nouveau TAS ministre, il serait encore viré dans moins d'un an. Encore que pour le nommer, faudrait-il lui exiger un « certificat de loyauté » afin qu’il s’engage à être digne de confiance, en plus de sa « déclaration de patrimoine », lui,« l'ami de KOSMOS »selon les milieux diplomatiques et financiers de Dakar. Les sachants rigolent d’ailleurs sous cape car notre nouveau chantre de la « vertu » aurait continué illégalement à percevoir son salaire de ministre, dans la clandestinité et sans broncher, neuf mois après avoir été démis de ses fonctions de ministre. Où se situe donc la morale chez cet homme?
TAS doit également savoir que se voir confier le management opérationnel d'un secteur de la vie nationale, ne veut point dire en déterminer la politique. L’Action n'est pas la Vision. Voilà l'erreur stratégique de TAS ; d’où sa faute politique qu'il n'arrive toujours pas à réaliser.
Le pétrole est un produit hautement stratégique et l’implantation dans un pays d'une société, quelque soit son format, pour une période durable, avec les activités connexes qui l’accompagnent, n’est assurément pas un sujet banal. L’interaction avec le pays de l'opérateur dans tous les secteurs de développement doit être considéré pour préserver nos intérêts globaux et stratégiques.
Pour le reste, ce TAS d'indiscrétions que redécouvrent les sénégalais, est fort haïssable. De vrais hommes d'Etat comme Ousmane Tanor Dieng ou le petit berger peul au service de la République, Djibo Leyti Ka, ont emporté avec eux une part importante de l'histoire politique de notre Nation.
Il est établi que ceux qui savent ne parlent jamais. Ceux qui disent tout, ne disent rien en réalité. Parce que tout simplement, comme TAS ce nouveau « Chapatin », ils racontent des fadaises.
Moise SARR
Secrétaire d'Etat aux Sénégalais de l'Extérieur
32 Commentaires
Anonyme
En Août, 2020 (10:08 AM)Reply_author
En Août, 2020 (10:58 AM)jeune homme, "quelque" (en un mot) s'emploie devant un adjectif, un nom ou un adverbe. tandis que "quel que" (en 2 mots) s'emploie plutôt devant un verbe (parfois, il est précédé de "en") ou un pronom personnel (généralement celui de la 3ème personne du singulier ou du pluriel) et s'accorde en conséquence avec le sujet du verbe. exemples:
1. "quels que soient vos problèmes, ils ont certainement une solution." (devant un verbe).
2. "présentez une pièce d’identité, quelle qu’elle soit." (devant un pronom personnel).
j'ai décelé une autre faute, de syntaxe cette fois-ci, mais suis trop pressé pour aller manger (pause déjeuner oblige!).
il faut avouer qu'il est quand même au dessus de la moyenne des publications rarement faites (même celles de la soi-disant "crème") par les militants de ce parti, truffé d'imposteurs de par leurs parcours scolaires et/ou universitaires respectifs. j'en veux pour preuve, la récente publication de tamsir faye, l'ex consul à marseille, truffée de fautes de toute.s sorte.s!
Le Somnambule En Contribution
En Août, 2020 (12:43 PM)Reply_author
En Août, 2020 (10:55 AM)ensuite, quand on les accuse ils parlent tous des défauts de l' accuseur. ils préfèrent salir au lieu de répondre. pour le neutre sénégalais la question est la suivante: pourquoi un président que nous avons élu se permet de trancher un appel d' offre au profit de total pour faire plaisir à hollande avant qu'il ne quitte le pouvoir? voilà la question qui nous intéresse pas les défauts de l' auteur. le drame ccest que personne n' a démenti dans tout ce brouhaha apérien.
Reply_authortas
En Août, 2020 (16:02 PM)Boy Paris
En Août, 2020 (10:32 AM)Reply_author
En Août, 2020 (13:23 PM)Reply_authortas
En Août, 2020 (16:06 PM)Nabadji
En Août, 2020 (10:40 AM)Am
En Août, 2020 (10:42 AM)Il faut attaquer TAS dans le fond et prouver qu'il a tort. Là, il ne s'agit que d'attaques sous la ceinture qui n'honorent pas la fonction ministèrielle
Reply_author
En Août, 2020 (13:27 PM)Mentalite Alimentaire
En Août, 2020 (10:42 AM)Reply_author
En Août, 2020 (13:25 PM)Reply_author
En Août, 2020 (14:14 PM)ceci est juste honteux ... surtout de la part de moïse sarr pour qui j'avais quand même un peu d'estime jusqu'à cette malheureuse sortie digne d'un larbin en quête de promotion politique
Sénégalaisement
En Août, 2020 (10:45 AM)Là vous n'êtes pas mieux que TAS avec cette contribution qui à mon égard n'est que allégation arrangeante de votre parti politique et de vos intérêts. Chacun raconte l'histoire à sa sauce :(:(
PS: pour la prochaine contribution, merci d'utiliser des références exemplaires avec des mots simples. Cette vantardise croquignolesque sur les mots employés est sérieusement inutile pour le commun des sénégalais qui cherche plutôt à comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là.
Le Sénégalais
En Août, 2020 (10:47 AM)Deug
En Août, 2020 (10:49 AM)Ouvrons les yeux mes chers parents , laissons lui faire son neto kobandoum avec les siens au risque que notre reveil soit brutal .
Dioka ngal
Tas Pour Tribunalarbitraldessp
En Août, 2020 (10:55 AM)Jeune homme, "quelque" (en un mot) s'emploie devant un adjectif, un nom ou un adverbe. Tandis que "quel que" (en 2 mots) s'emploie plutôt devant un verbe (parfois, il est précédé de "en") ou un pronom personnel (généralement celui de la 3ème personne du singulier ou du pluriel) et s'accorde en conséquence avec le sujet du verbe. Exemples:
1. "Quels que soient vos problèmes, ils ont certainement une solution." (devant un verbe).
2. "Présentez une pièce d’identité, quelle qu’elle soit." (devant un pronom personnel).
J'ai décelé une autre faute, de syntaxe cette fois-ci, mais suis trop pressé pour aller manger (pause déjeuner oblige!).
Il faut avouer qu'il est quand même au dessus de la moyenne des publications rarement faites (même celles de la soi-disant "crème") par les militants de ce parti, truffé d'imposteurs de par leurs parcours scolaires et/ou universitaires respectifs. J'en veux pour preuve, la récente publication de Tamsir Faye, l'ex Consul à Marseille, truffée de fautes de toute.s sorte.s!
Nkhson
En Août, 2020 (10:59 AM)Le peuple a opté résolument pour la démocratie dans son charte fondamental, ce n'est pas M. Sall qui l'a instaurée dans ce pays. Le peuple l'a élu pour renforcer cette option démocratique en stimulant l'état de droit, en tant que gardien de la constitution. Pour ce faire il devait veiller à la séparation des différents pouvoirs, qui assure l'équilibre institutionnel et politique de la république. Mais force est de constater que tel n'est pas le cas, il a fait comme ses devanciers à la primature suprême. Son pouvoir s'est accru au détriment du pouvoir judiciaire qu'il avait pourtant promis de rendre indépendant. Il faut se rendre compte que l'écart entre le discours et la pratique est un caractère indéfectible chez la plupart de nos hommes politiques.
La déception nous habite quand aux attentes, suite aux nombreuses promesses non tenues par ce régime, qui pourtant juste avant sa mise en place, suscitait des espoirs énormes au sein des populations. La mal gouvernance émaillée par les nombreux scandales, qui caractérise ce régime a fini de nous déchanter. Force est de constater que le rêve d'un Sénégal nouveau, parce que rebâtit sur la vérité et les vertus qui marquent les grands peuples, s'est effrité.
Souhaitons une prochaine équipe avec des hommes plus compétents moins bavards, imbus d'une culture démocratique et républicaine infaillible et patriotes jusqu'au bout des ongles.
Reply_author
En Août, 2020 (13:29 PM)Gt
En Août, 2020 (11:13 AM)Moustapha Ndiaye
En Août, 2020 (11:31 AM)Reply_author
En Août, 2020 (13:31 PM)Alassane
En Août, 2020 (11:45 AM)Il perçu 9 mois le salaire de ministre sans être ministre.
C'est dangereux
Il est vraiment malhonnête.
Bravo Moise
Bof
En Août, 2020 (12:09 PM)@moisesrr
En Août, 2020 (12:25 PM)Serere
En Août, 2020 (12:27 PM)TAS va cointinuer a tousser, mais il est trop limite pour comprendre sa meprise, c'est une question de coeur et cela se soigne difficilement.
QU'allah le vienne en aide;
Moz
En Août, 2020 (12:46 PM)Thiès Debout
En Août, 2020 (13:10 PM)Je suis peiné d'entendre et de voir ce que tu essayes de dire après ton triste pàssage dans le gouvernement. Tel un nauffragé dàns la boue qui s'accroche à tout sujet pensant trouver le salut, tu attaques. Nous n'allons pas t'ignorer, sous prétexte de prendre de la hauteur. A Thiès, nous te montrerons que nous avons choisi la voie de l'émergence et nous àllons continuer à soutenir les efforts du bâtisseur de la nation. Le Ministre S.E ne devàit même pas te parler.
Mg
En Août, 2020 (13:13 PM)Moisa Man
En Août, 2020 (13:41 PM)Thiesois
En Août, 2020 (13:52 PM)C'est un imposteur de haute dimension.
Merci Moise Sarr de le regarder
Dépité
En Août, 2020 (15:40 PM)Participer à la Discussion