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[ Contribution ] Me Wade, un président qui ne vit que par et pour ses objectifs politiciens (par Mody Niang)

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[ Contribution ] Me Wade, un président qui ne vit que par et pour ses objectifs politiciens (par Mody Niang)

C’est devenu incontestablement une lapalissade, un secret de Polichinelle : Me Wade nous trompe. Non seulement il nous trompe sans état d’âme, mais – c’est plus inacceptable encore –, il nous prend pour des demeurés, pour des moins que rien. Si ce n’était vraiment pas le cas, nous devrions nous inquiéter encore plus. Le syndrome Bourguiba roderait alors sûrement du côté du palais de la République de l’avenue Léopold Sédar Senghor.

Je n’irai pas chercher très loin pour illustrer mon propos. Je rappellerai simplement son adresse au khalife général des tidianes la veille du Gamou 2009. Renouvelant sa « confiance » à son Premier Ministre (présent), il dit exactement ceci : « Yalla xam na ni, bima koy jël Premier Ministre, xamu ma ko sax. Dama ko daan dégg rek. » Autrement dit, quand il le nommait à cette haute fonction, il ne le connaissait même pas; il en entendait seulement parler. Quand même ! Jusqu’où cet homme nous mènera-t-il ?  Rappelons – nous n’avons pas déjà oublié – qu’avant sa nomination comme Premier Ministre, M. Soumaré a siégé sans désemparer au gouvernement depuis 2001, comme Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget, en remplacement d’Abdoulaye Diop, lui-même nommé en lieu et place de M. Moctar Diop. Comment Me Wade ose-t-il alors nous raconter aujourd’hui qu’il ne connaissait pas M. Soumaré au moment où il le nommait ? Il le rencontrait quand même à l’occasion de chaque Conseil des Ministres (si l’intéressé n’était pas absent de Dakar), sans compter sûrement les nombreux tête-à-tête car, c’est lui qui détenait les cordons de la bourse ! Me Wade, dont nous avons eu largement le temps de découvrir le vrai visage, peut-il ignorer celui-là pendant huit ans ? On peut même avancer, sans risque de se tromper, que M. Soumaré était le ministre qu’il recevait le plus fréquemment.

A supposer que Me Wade ait eu une fois raison, et ne connaissait pas M. Soumaré et en entendait seulement parler, comment pouvait-il se permettre, avec toutes les responsabilités qui pesaient sur ses épaules et tout le vent d’espoir que son élection du 19 mars 2000 avait soulevé, de nommer un Premier ministre qu’il ne connaissait pas ? Cet homme qui nous dirige nous trompe donc sûrement, il ne nous prend surtout pas au sérieux. Il n’a cure de l’opinion publique, de l’éthique et de la morale. Il déploie ses objectifs et met sans état d’âme en œuvre tous les moyens, même les plus machiavéliques, pour les atteindre.

Aujourd’hui, il viole allègrement la loi électorale1 et se lance publiquement et au grand jour dans une active campagne électorale pour voler au secours de la « Coalition Sopi 2009 » apparemment mal en point2. Après Ziguinchor, Kolda et Matam, voilà « notre président bien aimé » parti pour Kaolack, Kaffrine, Tambaconda, Bakel, pour inonder nos pauvres compatriotes de ses interminables promesses. A Ziguinchor, il a déjà promis de construire une résidence secondaire dans la ville. Les Ziguinchorois ne devraient pas perdre l’occasion de lui jeter cette promesse fantaisiste à la figure et de lui demander où il en était avec la résidence secondaire de Touba, promise sept ans plus tôt ! Et puis, à supposer que le Machiavel sénégalais tienne une fois sa promesse et construise la fameuse résidence ! Qu’apportera-t-elle aux populations de la ville ? Mes compatriotes de Ziguinchor ne devraient pas manquer non plus de lui demander ce qu’est devenue sa promesse formelle de relier Dakar-Tambacounda-Ziguinchor par un chemin de fer à grand écartement. C’est bien lui, en effet, qui affirmait ce qui suit :

« Je voudrais aussi vous signaler que l’Inde va financer le chemin de fer Dakar-Tambacounda-Ziguinchor, et l’ambassadeur de ce pays m’a fait savoir qu’une équipe va venir au Sénégal. Seulement, il faudrait quatre mois pour faire les études et onze mois pour les travaux. Mais c’est un projet extrêmement important. Vous vous rendez compte, un chemin de fer Dakar-Tambacounda-Ziguinchor ! Et ce chemin de fer sur grand écartement va être le premier maillon du chemin de fer que le NEPAD voulait faire de Dakar à Djibouti…. » (cf « Le Populaire »  du jeudi 18 mars 2004, page 5). 

Un tel chemin de fer pour quatre mois d’études et onze seulement de travaux ! Et puis, on se perd parfois dans les dédales des promesses de Me Wade. Ici, il parle de chemin de fer Dakar-Djibouti dans le cadre du NEPAD. Voici ce qu’il disait, au contraire, dans son message à la nation le 31 décembre 2002 : « Si l’ouverture de l’appel d’offres pour la réhabilitation du chemin de fer traditionnel d’écartement métrique Dakar-Bamako va se faire dans quelques jours, le NEPAD a pris en charge le chemin de fer de grand écartement reliant les deux capitales, comme premier tronçon de la grande horizontale qui va traverser notre continent de Dakar à Mombassa, au Kenya…. » Finalement, c’est Dakar-Djibouti ou Dakar-Mombassa ? Il faut qu’on y comprenne quelque chose. Ensuite, où en est-on avec cet appel d’offres fait depuis 2002 pour réhabiliter le chemin de fer Dakar-Bamako en état de délabrement avancé et dont les fortes pluies enlèvent constamment les rails ? Nous sommes quand même en 2009. Quel crédit accorder désormais aux interminables engagements de cet homme ? Nous ne sommes vraiment pas très loin du syndrome Bourguiba ! Tout cela ne peut pas être de la malhonnêteté, de la politique politicienne !

On se souvient également qu’à Oussouye, lors de la campagne pour l’élection présidentielle de février 2007 – toujours elle –, il faisait saliver les populations en leur présentant la construction d’une centrale nucléaire comme imminente, une centrale qui allait fournir de l’électricité même aux pays voisins. Les habitants de cette ville devraient profiter de sa présence à Ziguinchor pour lui rappeler sa fameuse promesse. Décidément, rien n’est vraiment impossible à cet homme, qui s’engage aussi à construire un tramway en six mois et trois TGV au bout de quatre ans (2008-2011), sans compter l’usine de montage d’avions qui va bientôt voir le jour quelque part au Sénégal. J’allais oublier le tunnel sous le Fleuve Gambie qui désenclaverait notablement toute la Casamance naturelle.

L’homme promet donc, promet encore et promet toujours. Il a également noyé les pauvres populations de Kolda dans les mêmes torrents de promesses sans lendemain, notamment la construction dans la ville d’une université moderne. Il  a fait la même promesse mirobolante à Matam. Dommage que les populations de ces deux villes ne lui aient pas rafraîchi la mémoire sur l’université des métiers de Saint-Louis, qu’il s’était engagé à construire dans les meilleurs délais, lors de la campagne pour l’élection présidentielle de février 2007. Où en est-il aujourd’hui avec cette fameuse université ? Il avait même précisé que la maquette avait été faite et que l’endroit qui devait recevoir l’université trouvé (entre Saint-Louis et Gandon). Qui l’a entendu seulement en parler depuis lors ? Que ne termine-t-il pas d’abord l’université de Thiès, promise aussi dans la foulée de l’élection présidentielle de 2007 ? Les étudiants qui y sont affectés ne savent plus où donner de la tête. Ils en ont sûrement assez de devoir squatter les autres établissements d’enseignement supérieur de la ville. Et cette situation risque de durer encore longtemps, si on considère que l’entrepreneur chargé de la construction des infrastructures court derrière de l’argent que lui doit l’Etat. Les 60 à 70000 étudiants de l’Université de Dakar étouffent et manquent de tout. Ils se rappellent d’ailleurs chaque fois à notre souvenir en barrant la pauvre avenue Cheikh Anta Diop. Alors, l’urgence est donc bien à ce double niveau : terminer l’Université de Thiès et mette les étudiants de Dakar dans des conditions d’études plus acceptables, avant de promettre d’en construire comme par enchantement trois autres et le Centre universitaire de Tambacounda ? Et si, par extraordinaire, il avait les moyens de construire une université à Kolda, ne serait-il pas plus indiqué de l’implanter à Tambacounda ou à Kaolack ? La première polariserait Kolda, Vélingara, Kédougou et Bakel, et la seconde Fatick, Gossas, Diourbel et Kaffrine.

A Kolda, notre Zeus national s’est aussi ferment engagé à construire un hôpital neuf doté d’équipements de dernier cri dans chaque département (une quarantaine au moins). C’est comme si, finalement, il délirait carrément. Que ne termine-t-il pas enfin les hôpitaux de Ziguinchor et de Fatick, qui attendent les derniers coups de pioche depuis 1999 ? Que ne vole-t-il pas au secours des hôpitaux Le Dantec, Abbas Ndao, Grand Yoff, Abdoulaye Niasse de Kaolack et d’autres encore, qui sont sur le point de rendre le dernier souffle, à force d’être écrasés de dettes et de souffrir de graves pénuries !  Les Matamois se sont vu promettre quatre ponts, alors qu’ils en demandaient deux. Ils vont même avoir droit très bientôt à une autoroute qui va relier Saint-Louis à Bakel. Waaw, que ne termine-il pas d’abord la très attendue route Linguère-Matam ?

Rien n’arrête vraiment cet homme et, au cours de sa campagne électorale à Bakel, à Tambacounda, à Kaffrine et à Kaolack, il va continuer sûrement de déverser sans état d’âme ses tombereaux de promesses sur les pauvres populations desdites villes. A Kaolack en particulier, il ne manquera sûrement pas de s’engager (encore) à assainir la ville, puisqu’il est passé maître dans l’art de tirer sur les fibres les plus sensibles. Il oubliera qu’il s’était engagé à plusieurs reprises à résoudre ce problème qui est un véritable casse-tête pour la ville de Mbossé. C’est la première priorité des Kaolackois et des Kaolackoises. Me Wade le sait parfaitement et c’est là qu’il frappe toujours. Ainsi, en tournée politique dans la ville, il s’adressait aux populations en ces termes :

« Il faut que Kaolack devienne une ville moderne. Toutes les zones d’inondations, excepté les lieux où on récolte le sel, doivent être transformées en zones de piscicultures. » Et il ajoutait, à l’intention des familles qui habitent dans ces localités :

« Il faut déplacer ces familles parce que cette ville a besoin d’un programme d’assainissement extrêmement important. Les zones inondées, il faut absolument les enlever. Les plans d’eau seront alors transformés en lac artificiel au lieu de les laisser dans cette pourriture. » Nous étions en 2004 (cf « Le Quotidien » des 19-20 juin 2004, page 3).

Voilà donc la priorité de Kaolack bien campée : l’assainissement de la ville. Et Me Wade reviendra à la charge, car, entre temps, rien n’a été fait de ses promesses de 2004, et l’élection présidentielle de février 2 007 n’était plus très loin. Le candidat Wade reconnaît encore publiquement que Kaolack était « une ville oubliée et mal structurée », et qu’il ferait appel à son « ami » français François Léotard (ancien Ministre des Forces Armées du Gouvernement Balladur reconverti dans les affaires et ayant eu maille à partir avec la Justice française), « pour résoudre définitivement le problème de l’assainissement et de l’insalubrité de la ville ». Quelque temps après, l’actuel député Salif Ba, alors Ministre de l’Habitat, de la Construction et du Patrimoine bâti, revient sur cette « priorité » du Chef de l’État dans une conférence publique présentée au quartier général du Pds, et qui avait pour thème : « Kaolack face au défi de l’assainissement, de l’environnement et du cadre de vie. La vision du Chef de l’État Me Abdoulaye Wade. » D’emblée, M. Ba lance : « François Léotard viendra à Kaolack dans les prochains jours. Une mission française a déjà effectué une visite de prospection des lieux en avril 2 007. » Et notre ministre de préciser alors que les travaux de ce projet du Chef de l’État sont estimés à plus de 10 milliards de francs Cfa, et que le financement est entre les mains du président qui va suivre les travaux (sic). Le ministre égrènera ensuite un chapelet de maladies épidémiques causées par l’insalubrité. Voilà donc dans quelle situation se trouvait Kaolack, « Kaolack (qui) a atteint aujourd’hui un niveau d’insalubrité et de dégradation très difficile à relever et qui a fini d’installer les populations dans un environnement malsain et dans un profond malaise (« Le Quotidien » du lundi 29 octobre 2 007) ».

La priorité pour la ville de Mbossé ne fait point donc l’ombre d’un doute : c’est son  assainissement dans les meilleurs délais. Pourtant, Salif Ba et son président bien aimé ont préféré se lancer dans un gros projet dit d’embellissement : la réalisation d’un « Cœur de ville », pour 6 milliards de francs Cfa. Quatre ans après, le chantier coûteux de ce fameux « Cœur de ville » dont M. Ba était le maître d’œuvre, se meurt lentement mais sûrement. Auparavant, les bâtiments de la partie dite administrative s’étaient effondrés, et un incendie (peut-être criminel, selon certains mauvais esprits) a eu raison du reste. Voilà ce qu’il en advient souvent des chantiers tonitruants, politiciens, coûteux et essentiellement électoralistes de Me Wade.

Pour revenir au « messie » français qui devait assainir Kaolack, on n’en entend plus parler. Peut-être, Me Wade le ressuscitera-t-il au cours de sa campagne à Kaolack où il est très attendu par ses militants qui attendent de lui qu’il recolle les morceaux de la « Coalition Sopi 2009 ».

Me Wade nous trompe donc et trompe l’Afrique et tout le reste du monde, y compris ses homologues en visite au Sénégal. C’est ainsi que, donnant une conférence de presse avec son hôte la présidente de Finlande, Son Excellence Mme Tarje Halonen, il a profité de l’occasion pour évoquer la corruption. Et notre président de trancher vraiment sans état d’âme : « Elle (la corruption) est condamnable à tout point de vue ; elle entraîne des dégâts dans nos pays. » Pour se faire plus convaincant encore, il « loue » les efforts du président béninois Yayi Boni, qui « a mis dehors 27 magistrats » et fait état de la création au Sénégal d’un Institut de bonne gouvernance à l’Université de Dakar. Pour administrer plus de preuves encore, il révèle à son hôte que « le budget du Sénégal est sur internet » et que, dès lors, la Banque mondiale et le Fmi peuvent, de Washington, « regarder ce se qui se passe au Sénégal ». C’est énorme ! Me Wade condamner ainsi formellement la corruption et louer les vertus de la bonne gouvernance ! Il était convaincu que son hôte n’y voyait que du feu. Mais, ceux qui le suivent de près savent bien qu’il raconte des histoires, comme à l’accoutumée. Ce texte de contribution est déjà long et je n’ai pas le temps de développer mille arguments pour le confondre. Je rappelle tout juste qu’il s’est montré très tôt hostile à tout ce qui est lutte contre la corruption. Il a eu même à menacer de prison tous nos compatriotes qui osaient prétendre que le Sénégal était un pays corrompu. C’est ainsi qu’il traitait mes amis du Forum civil qui s’intéressent à la question de « politiciens cagoulards ». N’est-ce pas lui, qui déclarait aussi, à propos de la corruption qui a éclaboussé en un moment les magistrats sénégalais, ce qui suit : « C’est un cas isolé qu’on a tendance à généraliser Il ne remet pas en cause l’intégrité reconnue de nos magistrats. » C’était lors de la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux le 10 janvier 2007. Celui-là se contentera de « louer » les efforts de ses pairs qui luttent efficacement contre la corruption. Il n’en fera jamais autant. Au contraire, il l’encourage, il l’entretient. N’est-ce lui, lui toujours qui donnait cette réponse renversante à une question d’un journaliste sur les actes de corruption : « Ces scandales que l’ont dénonce sont une preuve de vitalité démocratique. Ils existent dans tous les pays. Ce sont des accidents de parcours qui finiront par être absorbés dans l’évolution du Sénégal. » On était toujours ce 10 janvier 2007 et les hauts magistrats présents devraient être normalement ahuris, s’il n’était pas du même avis que lui. Ce qui serait quand étonnant et bien dommage pour notre pays.

Voilà l’homme qui ne lutte que par le verbe contre les actes de corruption. Il est mal à l’aise dans la bonne gouvernance, qui suppose des études préalables, la planification rigoureuse, le suivi, l’évaluation et le contrôle. Il est surtout hostile aux études qui « font perdre du temps » et aux structures de contrôle qu’il n’arrive pas à domestiquer. Il tolère surtout de moins en moins la Cour des Comptes, la seule structure qui tire son épingle du jeu, malgré des moyens humains, financiers et logistiques limités. On se souvient que, à l’occasion de la cérémonie officielle de remise des rapports 2005 et 2006 de ladite Cour au président de la République, ce dernier ne s’est pas gêné de rabrouer publiquement les juges financiers et leur président, allant jusqu’à remettre en cause certaines de leurs compétences. Le lendemain d’ailleurs, au moins trois quotidiens de la place ont fait état de la volonté du Chef de l’Etat de dépouiller la Cour de certaines de ses prérogatives qui peuvent gêner. C’est notamment le cas de son autonomie à élaborer son programme annuel de contrôle (elle en informe seulement la présidence de la République), puis à présenter chaque année un rapport aux autorités compétentes, mais aussi au public. Me Wade supporterait surtout très mal la présence des juges financiers – c’est ce qui se murmure en tout cas –  dans les murs de l’Apix où d’affreux cafards seraient en train d’être soulevés. Il craindrait surtout qu’après, ce soit le tour de l’Anoci, des nombreuses autres agences ou entreprises publiques. Ces compétences seraient plus « sécurisées » entre les mains de l’Inspection générale d’Etat bien plus inoffensive.

Voilà le politicien pur et dur qui nous dirige, et qui parcourt sans état d’âme le pays, pour mener au grand jour, au mépris des lois et de l’opinion publique, une véritable campagne électorale au profit de son camp sérieusement menacé dans nombre de localités. Ce camp qui  compte, en plus de ce soutien, sur l’argent, la fraude et la complicité active de certaines autorités pour gagner.

Mody Niang, e-mail : [email protected]



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