Les têtes de fil de la grande famille des transhumants (que l’on peut aussi appeler renégats ou oiseaux migrateurs) sont souvent humiliées par le chef de l’Etat ou ses collaborateurs. Leurs réactions consistent alors à baisser chaque fois la tête et la queue, à faire la courbette et se remettre dans les rangs.
Tous les sénégalais ont suivi les positions avilissantes de Abdoulaye Makhtar Diop qui ont fini par lui valoir un petit poste ministériel. Tous les sénégalais ont suivi les courbettes d’un Mbaye Jacques Diop avant sa désignation au CRAES. Bref ! Chaque renégat a eu à renier toutes les valeurs humaines pour bénéficier des largesses du pouvoir. Il n’y a guère, Djibo Ka a été rabroué en conseil des ministres quand il a osé conseiller à Abdoulaye Wade d’engager une large concertation avant de proposer le projet de loi ticket.
Mamadou Diop Decroix a essuyé les mêmes flagellations quand le 23 juin il a recommandé le retrait de ladite loi.
Mbaye Jacques Diop a été insolemment « giflé » en comité directeur du PDS pour avoir émis un avis contraire à celui du roi de l’Etat. Il a boudé la réunion et beaucoup de sénégalais ont interprété cet acte comme de la bravoure. Loin s’en faut. Maître Jacques n’est pas un exemple de courage et de fidélité à ses principes. En agissant comme il l’a fait, il n’a fait que commencer à revêtir ses habits de lâcheur. Il est convaincu que le régime Wade se meurt et il cherche une sorte de sortie spectaculaire pour paraître un martyr et s’attirer la sympathie des sénégalais. Il veut juste rééditer le coup de 2000 lorsqu’il quittait traitreusement le navire du PS qui coulait pavillon bas.
Pendant tout son compagnonnage avec Wade, Maître Jacques a accepté toutes les humiliations :
Pendant la campagne électorale pour les présidentielles en 2007, il a couru tout en sueur comme les gorilles du candidat Wade sur les flancs du véhiculé de ce dernier ;
à l’occasion d’un déplacement de Wade à Touba, le chef de l’Etat, sans daigner s’arrêter devant les militants de Maître Jacques, mobilisés à Mérina, a tenu ce dernier par la main pour le faire trotter sur une cinquantaine de mètres sur le boulevard Maurice Gueye.
le 19 mars 2011 Maître Jacques s’est abaissée au rang de micro central en distribuant la parole à ses patrons du PDS.
Ce n’est donc pas aujourd’hui que Maître Jacques doit bomber le torse. D’ailleurs gare à lui s’il le fait car les dossiers des fautes de gestion du CRAES planent encore au dessus de sa tête.
En comité Directeur il a essayé d’expliquer ses richesses par les prétendues honoraires tirées d’un bateau dont il était l’expert judicaire. Mon œil !
D’une manière générale on peut s’attendre de la part de tous les renégats qu’ils adoptent d’ici les élections de février 2012, un profil bas et qu’ils guettent une porte de sortie en bon « big little men. »
Pape Bachir Faye
Sociologue.
17 Commentaires
Sweet
En Juillet, 2011 (09:07 AM)Ardo Mbantou
En Juillet, 2011 (09:10 AM)Zen
En Juillet, 2011 (09:14 AM)Deguel
En Juillet, 2011 (09:14 AM)Papy
En Juillet, 2011 (09:15 AM)Last
En Juillet, 2011 (09:16 AM)Cardinal
En Juillet, 2011 (09:19 AM)Léna Diongue
En Juillet, 2011 (09:19 AM)Loxo
En Juillet, 2011 (09:23 AM)Lass
En Juillet, 2011 (09:24 AM)Galay
En Juillet, 2011 (09:25 AM)Diouf212
En Juillet, 2011 (09:37 AM)Mame Binta Mbaye
En Juillet, 2011 (09:39 AM)Mbanga Yacine Ndiaye
En Juillet, 2011 (11:11 AM)Oui y'en a marre n'est sous la coupole d'aucun politicien, mais les sénégalais avec qui, ils revendiquent voteront, en tout ou partie pour des politiciens. Or jusqu'à présent, les politiciens qui sont passés par ici ont tous, d'après leurs accusations réciproques commis des forfaitures, plus graves les unes que les autres.
Oui le meilleur rôle de "y'en a marre" serait, outre l'appel à l'inscription massive sous le vocable de : "dass fananal", est de créer les conditions d'un débat national, auquel sera conditionnée la validation ou non de la candidature de Maître Abdoulaye WADE.
Oui y'en a marre, faut-t-il, le rappeler est en terrain inconnu. En politique on ne demande rien sans contre partie. Le départ de Wade, est une revendication de ceux qui avaient été défaits en 2000. Une telle exigence, constitue une démarche à contre courant de l'histoire, qui a déjà tracé une trajectoire, dont nous ne saurions accepter de sortir.
Autant son âge doit inspirer la sagesse, autant sa légitimité n’est pas négociable, du moins jusqu’en 2012. Or depuis le boycott par l’opposition des élections législatives de 2009, les rapports entre le pouvoir de l’alternance et celle-ci ont eu une arrière pensée d’accusations mutuelles gravissimes.
Pour cette raison, doit-on : dans la lancée actuelle, aller aux élections de 2012, sans observer une pause consistant en une introspection générale de nos politiciens dans le cadre d’un débat national public, devant une commission nationale indépendante. Oui pour au moins répondre à trois questions : qui a fait quoi, quand et comment ?
Oui y’en a marre, n’a qu’une ambition, un Sénégal en tant qu’une démocratie républicaine, où les institutions sont respectées par les personnes qui les incarnent et celles qu’elles régissent. Une telle ambition, mérite une réflexion et une lucidité capables de créer les conditions d’une réussite collective du mouvement spontané du 23 juin, qui mérite une appropriation positive partagée, autre que celle du 19 mars 2000.
Oui y’en a marre est composé de jeunes. Et même si certains d’entre eux ont voté en 2000, ils méconnaissent l’histoire de nos politiciens nouveaux ou anciens, capables de diaboliser leurs adversaires et de s’embellir sans l’être.
Oui qu’on ne s’y trompe pas, au Sénégal, personne ne peut prétendre être meilleur que l’autre tant que l’on aura réglé ou vidé les accusations qui pèsent sur lui et sur notre avenir commun. Oui cette séance serait un exorcisme, dont dépendra notre avenir, et au sortir de laquelle les hypothèques qui pèsent sur notre avenir commun seraient purgées.
La loi, qui allait consacrer la dévolution successorale, dans un contenant provisoire, vient de tomber, parce que le peuple, au nom de qui, elle devait être votée, n’en a pas voulu. Les événements du 23 juin montrent à quelle enseigne, les risques d’un dérapage vers une impasse et des violences, sont présents.
Oui l’impasse ne servirait jamais le peuple, et « Y’en a marre » a l’obligation de résultat, et doit recentrer sa responsabilité historique en orientant, sereinement le débat vers un profilage du futur remplaçant de Abdoulaye WADE, si tant est que la non candidature de ce dernier, doit en contre partie entrainer le report des élections pour un an. Ce temps pourrait servir à créer les conditions d’un débat national, auquel, Abdoulaye WADE et son fils ne seraient pas conviés.
Par bonté, nous leur accorderions une amnistie par anticipation.
Citoyen Mbanga Yacine NDIAYE
Oui y'en a marre, est de ces mouvements citoyens qui auront le plus contribuer à l'avènement d'une prise de conscience collective au Sénégal. Mais un long chemin reste à courir, avec l’intelligence d’éviter le désordre ou le chaos. Le 23 juin est tout aussi symbolique que le 19 Mars, mais il serait utile de mettre dans ce contenant : un contenu à vocation prospective et d'intérêt national.
Oui y'en a marre n'est sous la coupole d'aucun politicien, mais les sénégalais avec qui, ils revendiquent voteront, en tout ou partie pour des politiciens. Or jusqu'à présent, les politiciens qui sont passés par ici ont tous, d'après leurs accusations réciproques commis des forfaitures, plus graves les unes que les autres.
Oui le meilleur rôle de "y'en a marre" serait, outre l'appel à l'inscription massive sous le vocable de : "dass fananal", est de créer les conditions d'un débat national, auquel sera conditionnée la validation ou non de la candidature de Maître Abdoulaye WADE.
Oui y'en a marre, faut-t-il, le rappeler est en terrain inconnu. En politique on ne demande rien sans contre partie. Le départ de Wade, est une revendication de ceux qui avaient été défaits en 2000. Une telle exigence, constitue une démarche à contre courant de l'histoire, qui a déjà tracé une trajectoire, dont nous ne saurions accepter de sortir.
Autant son âge doit inspirer la sagesse, autant sa légitimité n’est pas négociable, du moins jusqu’en 2012. Or depuis le boycott par l’opposition des élections législatives de 2009, les rapports entre le pouvoir de l’alternance et celle-ci ont eu une arrière pensée d’accusations mutuelles gravissimes.
Pour cette raison, doit-on : dans la lancée actuelle, aller aux élections de 2012, sans observer une pause consistant en une introspection générale de nos politiciens dans le cadre d’un débat national public, devant une commission nationale indépendante. Oui pour au moins répondre à trois questions : qui a fait quoi, quand et comment ?
Oui y’en a marre, n’a qu’une ambition, un Sénégal en tant qu’une démocratie républicaine, où les institutions sont respectées par les personnes qui les incarnent et celles qu’elles régissent. Une telle ambition, mérite une réflexion et une lucidité capables de créer les conditions d’une réussite collective du mouvement spontané du 23 juin, qui mérite une appropriation positive partagée, autre que celle du 19 mars 2000.
Oui y’en a marre est composé de jeunes. Et même si certains d’entre eux ont voté en 2000, ils méconnaissent l’histoire de nos politiciens nouveaux ou anciens, capables de diaboliser leurs adversaires et de s’embellir sans l’être.
Oui qu’on ne s’y trompe pas, au Sénégal, personne ne peut prétendre être meilleur que l’autre tant que l’on aura réglé ou vidé les accusations qui pèsent sur lui et sur notre avenir commun. Oui cette séance serait un exorcisme, dont dépendra notre avenir, et au sortir de laquelle les hypothèques qui pèsent sur notre avenir commun seraient purgées.
La loi, qui allait consacrer la dévolution successorale, dans un contenant provisoire, vient de tomber, parce que le peuple, au nom de qui, elle devait être votée, n’en a pas voulu. Les événements du 23 juin montrent à quelle enseigne, les risques d’un dérapage vers une impasse et des violences, sont présents.
Oui l’impasse ne servirait jamais le peuple, et « Y’en a marre » a l’obligation de résultat, et doit recentrer sa responsabilité historique en orientant, sereinement le débat vers un profilage du futur remplaçant de Abdoulaye WADE, si tant est que la non candidature de ce dernier, doit en contre partie entrainer le report des élections pour un an. Ce temps pourrait servir à créer les conditions d’un débat national, auquel, Abdoulaye WADE et son fils ne seraient pas conviés.
Par bonté, nous leur accorderions une amnistie par anticipation.
Citoyen Mbanga Yacine NDIAYE
Oubi-beut
En Juillet, 2011 (11:32 AM)Abbidia
En Juillet, 2011 (19:31 PM)Le Citoyen
En Juillet, 2011 (09:55 AM)voila le resume de la galaxie wadienne.
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