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Opinions : Allah Quitta Le Sénégal et "Buur Saloum" s’installe !!!

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Opinions : Allah Quitta Le Sénégal et "Buur Saloum" s’installe !!!

Et comme il me fut permis de dénoncer les injures d’un Président qui déclarait urbi et orbi à tout un peuple qu’il n’avait personne dans ses rangs pour le remplacer, je reviens pour analyser les matins sulfureux qui continuent de guetter le Sénégalais Lambda. Certes, ceux qui ne veulent pas entendre la VERITE me taxeront, comme mes prédécesseurs sur cette tribune furent traités de tous les noms d’oiseaux de la marre, d’oiseaux de mauvaise augure : qu’à cela ne tienne, ce qui trouble mes sommeils sous l’œil d’un samouraï en vaudrait bien la chandelle. Je dénonce et je préviens ceux qui ont confisqué les institutions de notre pays sous un substratum de scandales à répétition, car l’histoire retiendra enfin que ma plume a encore servi un peuple sans voix qui leur a pourtant tout donné. Nous traversons l’un des moments les plus sombres de notre histoire en tant que République, et l’autre me rappela que même en tant que peuple nous sommes en face d’un effritement tout azimut des valeurs sociales qui nous étaient si chère et spécifiques.

De l’Etat de droit que nous avait légué Senghor et compagnons il n’en reste même plus les valeurs républicaines les plus élémentaires. Une nation en déconfiture avancée où le banditisme républicain (pour se moquer de cette opposition qui s’arroge le titre de « républicaine » abonnée du facile et de fauteuils moelleux) a définitivement supplanté l’Etat de droit où la constitution et la justice sont entre les mains de grands amateurs de bonbons, du genre « Mbiskit Double Less ». Les derniers récits sur l "Bara-yeggo ou protocole de Rebeuss" relatif à la libération de l’ex-Premier Ministre m’ont retenu toute la nuit durant au trente-sixième dessous m’affligeant ainsi un mal de chien. Voilà qu’au sortir de la Renaissance, le XVIIIe siècle a connu l’avènement d’une nouvelle espèce de souverains : les « despotes éclairés ». Comme Pierre le Grand de Russie et Frédéric II de Prusse, notamment, leurs règnes se sont caractérisés par l’éloignement de l’Église du pouvoir étatique, le pragmatisme sans scrupules, le progrès social et économique ainsi que la défense de l’intégrité du territoire contre les nationalismes. Sacré « Buur Saloum » nous aurait montré que tous ne sont pas éclairés dans leurs œuvres machiavéliques.

Il est temps donc qu’une analyse sans complaisance de ce monstre qui dort parmi nous et grâce à nous et par nous même s’opère afin de liquider les conflits inconscients, pour entrevoir notre vérité personnelle et retrouver notre tranquillité intérieure. Il ne faut cependant pas s’y méprendre : la psychothérapie dont notre « Buur Saloum » a besoin n’est pas celle de l’adulte mais celle de « l’enfant politique qu’il est devenu », un enfant politique et despote qui tyrannise notre vie intérieure. Une entreprise qui consisterait à faire comprendre à « Buur Saloum » que ses désirs et troubles affectifs sont de nature infantile, pour lui permettre d’opérer la « normalisation de son comportement », par la suppression de « l’univers punitif » qui le maintient actuellement dans la névrose du faiseur de monde et double du complexe de Ramsès II (Egypte). « Buur Saloum » ne parvient pas et ne parviendra certainement pas à opérer le distinguo entre lui et le monde irrationnel : il est victime et le despote de son état d’opposant éternel et nostalgique de la rue. Il est le despote qui vit enfoui dans l’ère primaire de son vécu politique d’opposant et qui, comme n le constate chaque jour dans ses actes, ses sorties sans retenue, ses décisions truffées de contradictions, ressurgit pour hanter le plus vieux Président du monde sous la forme de troubles pathologiques récurrents. L’échec économique et social de ce régime étant une des causes, « Buur Saloum » comme Sékou Touré, oublia que le processus irrationnel s’établit au niveau de l’exercice du pouvoir. Dès lors, la manipulation sur le plan confrérique et régionaliste fut érigée par « Buur Saloum » en un procédé de gouvernement. Et comme disait La Bruyère « Tantôt il réunit quelques-uns qui étaient contraires les uns aux autres, et tantôt il divise quelques autres qui étaient unis ». Au Sénégal, contrairement à beaucoup d’autres pays, le point sensible n’est ni la différenciation ethnique ni, pour l’instant, l’antagonisme des intérêts économiques des différentes régions. Mais, comme dans la plupart des pays à régime laïque, c’est le clivage religieux et tout ce qu’il peut comporter de particularisme, de méfiances réciproques et de mauvaises passions qui constitue la principale source d’instabilité, et que malheureusement « Buur Saloum » préfère à tout autre jeu politicien.

Pour trouver sens dans l’écheveau des prédispositions et de l’histoire politique de « Buur Saloum » à tordre le cou aux principes élémentaires des rapports humains, retournons vers la genèse de la vie politique affective de cet homme, des traumatismes qui se dégagent naturellement dans son désir d’incarner Léopold Sédar Senghor et même son prédécesseur Abdou Diouf après les avoir traités de tous les maux. « Buur Saloum », bien que plus âgé, il a été et demeure encore un admirateur inconditionnel de Diouf. Seulement comme entre le singe et l’homme ; le premier à beau imiter, il finit toujours par produire le contraire de ces plans à la stupeur de tout un peuple. Ce régime comme celui des P.D.G/D.G des entreprises publiques comme la Poste, la Sicap, le Coud, la Sapco, les Ics, la Sncs, fait appel aux bas instincts de l’homme. Ils ont attaqué leurs sociétés respectives dans leurs structures de moindre résistance, pour les corroder, les affaiblir et les asservir et se servir sans vergogne le plus longtemps possible. Il reste que tous ceux qui ont eu l’inconscience ou la bêtise historique de le suivre (les transhumants) dans cette voie combien haïssable, le payeront de leur liberté ou de leur honneur, si ce n’est pas le cas déjà. Il les a déjà tous broyés après s’en être servi. Et il broiera tous ceux qui le suivront dans ses entreprises machiavéliques avant d’être pris lui-même à son propre piège comme savait si bien le faire Sékou Touré.

Qu’avons-nous donc fait pour mériter une telle punition divine ? Allah (wst) aurait-il quitté le Sénégal ? Je serai tenter de répondre par l’affirmative mais, ma foi et mon intime conviction me révéleront que nous sommes en face d’un des moments les plus critiques mais salutaires pour que ce peuple puisse enfin procéder à sa propre jouvence, car après ces zones de turbulence nous saurons à quoi nous tenir par rapport à la chose politique. Et par ricochet, tenir à distance de la chose publique tous ceux que je vois courir derrière comme des dératés pour s’accaparer de nos ressources comme des « blood suckers of the poors »...

Vive le Sénégal des hommes intègres qui ont préféré la dignité à la facilité malgré les tentations du moment.

Dr. Fall Ousmane Chercheur Tokyo Metropolitan University [email protected]



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