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Parler de Tanor sans émotion (Par Serigne Saliou Guèye)

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Parler de Tanor sans émotion (Par Serigne Saliou Guèye)

"Ne souhaitons pas que tout le monde pense comme nous. L'uniformité des sentiments serait odieuse." -

Anatole France

Paraphrasant André Maurois parlant des théories de Docteur James dans son ouvrage Les Mondes impossibles, nous avouons, nous aussi, que nous avons longtemps hésité avant d'écrire ce texte. Nous savons qu'il étonnera, voire déplaira ceux qui sont endoloris par la disparition d'Ousmane Tanor Dieng. Quelques-uns douteront de notre bonne foi, les autres de notre bon sens. Nous aurions nous-même pensé comme eux si l'analyse ne tirait pas son essence de l'histoire politique de l'illustre disparu et de son parti. Aussi, loin de passer pour un iconoclaste blasphémateur, avons-nous jugé honnête, à travers une trajectoire de pensée différente mais non discordante et au risque de susciter des réactions épidermiques et primesautières de certains apologistes "diengolâtres", de parler, hors de la transe hagiographique, de la facette sue et tue de l'homme politique Tanor, brut de décoffrage.

Dès l'annonce du décès d'Ousmane Tanor Dieng le 22 juillet dernier, l'ensemble du champ politico-médiatique, comme un rituel, s'est exprimé pour lui rendre un hommage unanime. Belle tradition républicaine, sans doute, mais teintée d'un total pharisaïsme. En politique, la mort élève mystérieusement les hommes et les femmes même les plus piètres au grade panthéonesque. En pareille occurrence, il est facile d'imiter les éloges funèbres au cours desquels on célèbre la gloire de l'illustre disparu. Il ne s'agit pas pour nous de pleurer non plus, pour ne pas nous confondre avec tous ces tartuffes qui ont ouvert leur robinet lacrymal, histoire de faire croire que la mort de Tanor a provoqué en eux une certaine tristesse. Nous ne voulons pas tomber dans cette compétition d'hommages démesurés et d'encensement hypocrite que seule la circonstance de la mort dicte ; chacun essaie d'affirmer et d'afficher sa consternation par des larmes dont nous pouvons interpréter leur juste portée.

Ainsi des confidences, des témoignages des anecdotes pleuvent de tous côtés car beaucoup (les vrais amis comme les contempteurs), à travers cette mort, cherchent afficher ostensiblement les beaux et excellents rapports qu'ils entretenaient avec le célèbre disparu. On a pu voir pour Ousmane Tanor Dieng comment certains se sont précipités pour crier qu'il était "un homme d'État, un Républicain, un socialiste convaincu, un visionnaire, un génie politique, un visionnaire, un homme élégant, un énigmatique gentleman taciturne, beau et discret, le meilleur des meilleurs et tutti quanti." S'agit-il de témoignages sincères ? Nous restons sceptique. On sait que les Sénégalais nécrolâtres vénèrent les morts et les sacralisent. Nous savons combien ils peuvent dissimuler ce qu'ils ont dans la tête et dans le cœur en pareille circonstance. C'est le summum de l'hypocrisie.

Ainsi en quelques jours, le florilège de beaux témoignages qui a plu sur la tombe de Tanor peut faire l'objet d'une hagiographie post-mortem qui pourra trôner dans les rayons de la bibliothèque de la Maison du Parti. Mais une telle unanimité pour un homme politique controversé ne peut guère passer inaperçue et être exempte de critiques. Que vaut donc cet élan de sympathie et de compassion subit pour celui qui a été toujours critiqué par plusieurs de ses camarades de parti, ses alliés d'aujourd'hui et ses adversaires politiques de toujours ?

Ayant vécu l'ère de l'ascension politique d'Ousmane Tanor Dieng (OTD), connaissant ses amis et ses ennemis, ses adversaires et ses thuriféraires, nous savons très bien qui est triste et qui ne l'est pas pendant la période de deuil. On sait qu'en politique, les actes ne sont jamais gratuits. Plus les paroles sont belles, plus les actes qu'elles cachent sont plus nuisibles, plus les larmes coulent, plus la souffrance qu'elles expriment est moindre. Au risque de briser cette mise en rang et de nous attirer les foudres jupitériennes de ses amis et autres sympathisants (posthumes pour la plupart), nous nous objectons aux thèses fantaisistes qui veulent faire croire que OTD figure parmi les rares hommes d'État que le Sénégal ait jamais produit. Les hommes d'État sont une espèce rarissime en voie même de disparition tandis que les hommes politiques, distingués par leurs actions politiciennes ou engendrés par la propagande médiatique, fourmillent. Et Tanor n'en est pas un. A ce jour, seul Mamadou Dia, le président du Conseil gouvernemental au début des années 60, demeure l'unique et véritable homme d'État du Sénégal.

Tanor homme politique et non homme d'État

Aujourd'hui Tanor mort, tout le monde, ses alliés de circonstances, ses ouailles, ses partisans, ses adversaires, ses ennemis se fondent et se confondent en éloges posthumes pour louer sur fond d'hypocrisie pour la plupart ses qualités d'homme d'État exceptionnelles. Mais rien dans son cursus politicum n'autorise à qualifier Tanor d'un homme d'État. Tout le monde s'accorde à dire qu'il est mort avec un tombeau de secrets qui auraient secoué la République en cas de déballage. Et rien qu'en cela, Tanor est un homme d'État. Si garder un secret d'État jusqu'à la tombe certifie la qualité d'homme d'État, alors le Sénégal en regorge parce qu'ils sont plusieurs, morts en emportant des secrets qui concernent l'État. Si Tanor est un homme d'État, que devrait-on dire du tout-puissant Jean Collin, son mentor inspirateur et formateur ? Et il est de notoriété publique que jamais, le Sénégal n'a produit un politicien aussi machiavélique que l'homme de Ndiaffate tant dans sa vie privée que publique. Il a utilisé sa posture dans l'État comme une épée de Damoclès pour tenir en respect ou éliminer plusieurs hommes politiques sous le régime socialiste. Tanor s'est abreuvé à la source collinesque et a fini par assimiler les méthodes machiavéliques du maître. Sa position de force dans les années 90 lui a permis d'asseoir son autorité et d'écarter tous ces prétentieux qui ont songé guigner le fauteuil d'Abdou Diouf à la présidence du parti et à celle de la République. Tout ce qui pouvait endiguer son projet successoral était farouchement combattu. Mais un homme d'État n'a pas de temps à perdre pour des intérêts politiciens personnels. Seul le destin collectif le passionne.

Toutefois, avoir été ministre d'État pendant une certaine partie de sa carrière politique ne confère pas la qualité d'homme d'État. Dans la gestion des affaires de l'État, Tanor n'a jamais excellé. Pendant qu'il était aux responsabilités, il n'a jamais osé diriger un ministère technique qui mettrait en exergue ses compétences d'homme politique, voire d'homme d'État. Toujours sous l'édredon du cabinet présidentiel faisant les carrières des soumis et défaisant celles des insoumis. L'homme d'État procède du monde des réalités, c'est-à-dire d'un mérite, d'une vision, d'une action, d'un bilan. Par conséquent, la qualité d'homme d'État suppose la capacité de tenir un cap au service d'une vision, mais aussi celle d'obtenir des résultats concrets et durables. Un ministère des Services et Affaires présidentiels, cette grande trouvaille d'Abdou Diouf au service exclusif de sa personne, ne pouvait pas permettre à OTD de déployer ses talents d'homme d'État.

L'homme d'État doit être guidé, en toute circonstance, par l'intérêt commun et non les calculs politiciens, calibrer ses décisions à l'aune des intérêts de sa société. Il doit savoir dynamiser son parti tout en ayant le souci de ne jamais le diviser pour des intérêts personnels ou groupusculaires. Si aujourd'hui le PS se trouve dans un état dégénératif de collapsus, c'est à cause de l'héritier putatif à qui Diouf a légué le Parti un certain 30 mars 1996. A partir de cette date, Ousmane Tanor Dieng, qui n'a rejoint le bureau politique du PS qu'en 1988 et dont le court parcours politique n'est caractérisé par aucun haut fait d'arme, dispose de tous les pouvoirs au sein du parti et tous les attributs afférents. Ainsi, après plus de deux décennies, le PS, sous le magistère de Tanor, a entamé une descente irréversible aux enfers ponctuée par des scores qui fondent comme beurre au soleil d'élection présidentielle en élection présidentielle. De 2000 (41,51%), en passant par 2007 (13,5%) jusqu'en 2012 (11,30 %), le parti fondé par Léopold Sédar Senghor en 1948 semble être arrivé en fin de cycle avec Tanor. Nonobstant cette batterie de défaites successives, jamais Tanor, politiquement ménopausé, n'a songé se retirer au profit des jeunes comme Khalifa Sall apte à donner un nouveau souffle au Parti socialiste évanescent, voire moribond. Lui-même avait déclaré qu'il ne serait plus candidat à une autre présidentielle après 2012. Révolté, le jeune Malick Noël Seck vociféra : "Il a été confié à Tanor une mission à la réussite de laquelle il a failli. Il est aujourd'hui au Parti socialiste ce que l'écharde est à la blessure, et il ne partira pas tant que nous ne l'aurons pas nous même extirpé. Il est nécessaire, urgent et impératif qu'il soit destitué. Convergence socialiste ne saurait soutenir une liste qui n'a plus rien de socialiste." Mais en dépit de son dernier échec à la présidentielle, et d'une contestation de son leadership qui sourd au sein du PS, Tanor se dédit et annonce sa candidature au XVe congrès du 5 juin 2015 qui le réélit comme Secrétaire général du PS dans des conditions littéralement non transparentes. Finalement, les instances du parti de Colobane ne fonctionnent plus et l'instance faitière a fini par le transformer en wagon à la remorque de la locomotive apériste.

Tanor, un leader contesté

La descente aux enfers du PS a commencé depuis ce fameux congrès de mars 1996 sans débat où Abdou Diouf, arbitrairement, a adoubé Tanor comme numéro 2 du parti et son potentiel successeur à la tête de l'État. Et cela a eu comme conséquences désastreuses la déconfiture du PS et sa déchéance en 2000. Et ceux qui pensaient que la perte du pouvoir était le moment opportun pour rabibocher la formation socialiste en capilotade, auront vite fait de déchanter, puisque Tanor devenu le seul capitaine à bord, Abdou Diouf ayant tiré sa révérence, n'a pas fait preuve d'ouverture et de rassemblement. Conséquence : des apparatchiks du parti tels que Robert Sagna, Mamadou Diop, Souty Touré, Abdou Khadre Cissokho (qui a opéré un come-back spectaculaire), Moustapha Kâ, Madia Diop, Amath Cissé, Abdoulaye Makhtar Diop et Mamadou Diop, réunis au sein du courant contestataire "Démocratie-Solidarité", claquent la porte pour prendre leur destin en main. L'homme d'État visionnaire, maîtrisant la complexité de son parti et percevant l'intérêt commun de ses partisans, doit savoir calibrer son action en fonction de l'évolution des circonstances politiques et non de son avenir personnel. Ce que Tanor n'a pas pu réussir quand le PS a perdu le pouvoir. Certes, après la chute de Diouf, il a eu le mérite de tenir solidement le gouvernail au moment où le navire vert tanguait et drossait vers les récifs de la désagrégation. Mais à la Pyrrhus puisque des mammouths du parti cités supra ont été braconnés pour laisser la place au cornac Dieng.

L'homme d'État ne prend jamais une décision sans au préalable recueillir l'avis de ses proches. Sa force réside dans la connaissance des hommes et des femmes qui l'entourent. Et il ne souffre pas de leur déléguer des responsabilités dans un esprit de prudente confiance. Ce qui n'a jamais été le cas avec Tanor. Lui, c'était le superman du Parti socialiste et de la présidence de la République qui décidait de tout sans consulter personne avec la complicité du président Abdou Diouf. Habib Thiam, dans ses mémoires, parle de la confiscation tanorienne du parti. En 1998, après les législatives, quand l'idée de reconduire Habib Thiam à la Primature est agitée, Tanor a imposé Mamadou Lamine Loum au grand énervement d'Abdou Diouf qui n'a eu à dire à son dauphin : "Faites ce que vous voulez !"

L'homme d'État n'est jamais infatué de sa personne et imbu de son savoir politique. Il n'a peur ni de la contradiction, ni des insultes, ni de la caricature. Tanor n'a jamais accepté la contradiction au sein du PS. Soit on se soumet, soit on se démet. C'était la règle austère héritée de Jean Collin. Si Djibo Ka et Moustapha Niasse ont été poussés à la sortie du PS, c'est parce que l'alors Premier secrétaire ne souffrait pas de la contradiction politique. Les divergences doctrinales d'OTD avec Khalifa Sall ont conduit ce dernier à subir un séjour carcéral de cinq ans. Seules ses décisions avaient une valeur décrétale. Ces anti-qualités, il se les partageait avec son allié de circonstance Macky Sall qui n'hésite pas à emprisonner à la moindre incartade ceux qui ne partagent pas ses schèmes de pensée.

Tanor insensible à l'incarcération de Khalifa Sall

Un homme d'État accepte les contradictions internes au sein de sa formation politique. Il doit transcender les contingences et les divergences partisanes et ne doit jamais être habité par l'esprit vindicatif. Dans l'affaire Khalifa Sall, l'indifférence de Tanor a été patente et effarante. Certains voudront nous faire accroire que la diplomatie est une activité souterraine que l'on ne déploie pas dans la rue mais la réalité est que l'embastillement de Khalifa fait le bonheur de plusieurs de ses camarades de parti même si certains n'hésitent pas à déclarer au forceps ou hypocritement toute leur solidarité et leur compassion à l'endroit du leader de Taxawu Dakar.

Aujourd'hui, pour on ne se sait quel sombre objectif, des socialistes distillent l'information selon laquelle le dernier vœu de Tanor a été la libération de Khalifa. C'est là un mensonge cru qui voudrait faire accréditer le côté humaniste de l'ex-Secrétaire général du PS. Cette thèse mensongère ne résiste pas à la réalité des entourloupes et manœuvres qui ont présidé à l'arrestation et l'incarcération de l'ex-maire de Dakar. Une seule fois, durant 28 mois et 15 jours d'incarcération, Tanor tout comme ses zélotes n'a rendu visite à son frère de parti qui séjourne à Rebeuss depuis le 7 mars 2017. Une seule fois, Tanor n'a rendu visite à la mère nonagénaire du Secrétaire à la vie politique du PS pour partager avec elle la douleur qu'occasionne l'embastillement de son fils. Pire au moment où l'on s'attendait à plus de compassion de Tanor, ce dernier et ses bénis oui-oui du politburo socialiste ont donné le coup de grâce à Khalifa et à plus de 60 de ses proches en leur notifiant leur exclusion du PS. Même la morale de la guerre recommande d'utiliser des armes conventionnelles.

Tanor déconsidère ses camarades de parti

Il faut toutefois signaler que le dernier acte posé par Tanor met en exergue une certaine déconsidération à l'endroit de ses camarades de parti. Son dernier regret, en tant que chef d'un parti historique qui a dirigé le pays pendant 40 ans et qui court derrière la reconquête depuis presque 20 ans, devrait être de n'avoir pu permettre au PS de reconquérir le pouvoir pendant qu'il le dirigeait mais pas de pouvoir continuer la mission à la tête de cet ovni du HCCT qui est une véritable APR (agence des politiciens recasés). L'autre déconsidération, c'est de disqualifier ses proches camarades de parti et de confier sur son lit de mort l'avenir du PS à un autre chef de parti, Macky Sall qui, rappelons-le, a été plus d'une décennie l'adversaire politique farouche de Tanor avant que les contingences d'une alliance opportuniste et conjoncturelle ne les réunisse. Pourtant ce Macky Sall, première institution de la République, n'a jamais fait un déplacement en France pour s'enquérir de l'état de santé du président du HCCT agonisant alors qu'il n'a pas hésité un tantinet, à se rendre à Mariann pour marcher, au nom de la liberté d'expression (cette liberté d'expression qu'on nie à Adama Gaye, Guy Marius Sagna, Idrissa Fall Cissé, Clédor Sène et autres activistes), en faveur des insulteurs du Prophète Mahomet (PSL), première Institution de la Oummah islamique.

Aujourd'hui, contre toute attente, ce sont des hommes du pouvoir qui louent les qualités du républicain Tanor. On colporte des rhétoriques hypnagogiques sur le républicanisme pleutre tanorien en parallèle avec ces hommes politiques téméraires comme Wade, Dansokho, Bathily, Diop Decroix, Guy Marius Sagna qui, dans la bataille démocratique, ont intrépidement eu la hardiesse de battre le macadam sans avoir peur de s'enivrer des effluves des gaz lacrymogènes ou de passer la nuit au violon.

Tanor comme Cronos

Certes Tanor a été un homme politique de son temps assujetti aux exigences d'un parti en déliquescence et aux contingences d'une alliance avec un président obnubilé par la préservation de son pouvoir par tous les moyens. Le mérite de l'homme politique Tanor, c'est d'avoir sombré, depuis ce 30 mars 1996, le PS dans un abîme insondable et de s'être débarrassé sans état d'âme de tous ses contradicteurs qui ont refusé toute compromission et collusion avec le président Sall. Et Khalifa "Icare" Sall qui a voulu s'approcher pouvoir-soleil a vu ses ailes de cire fondre à mesure qu'il affichait de plus en plus son ambition présidentielle. Ainsi, en refusant pour la première fois, de mener le PS à une présidentielle après sept décennies d'existence, Tanor a saccagé l'héritage idéologique de Senghor qui s'est révélé être, pour lui, un véritable faix politique. Jamais, il n'a pas su refonder le PS et lui impulser une nouvelle dynamique de conquête du pouvoir. Las de ses défaites successives, il a choisi de mettre à l'encan la formation de Senghor pour jouir des prébendes du HCCT. Sachant qu'il n'a plus un avenir politique prometteur, il a refusé de passer le flambeau aux jeunes loups ambitieux. In fine, l'ex-directeur de cabinet, ministre d'État, ministre des Services et Affaires présidentiels, Secrétaire général du parti socialiste, vice-président de l'Internationale socialiste, président du HCCT, n'a jamais été cet homme d'État que tentent de nous le faire gober certains thuriféraires spécialisés dans les hommages post-mortem. Son image nous renvoie à l'incarnation du dieu Cronos qui mangeait ses enfants pour ne pas avoir d'héritier. Mais la mythologie enseigne qu'un de ses enfants, Zeus, a échappé à son autophagie et lui Cronos finit ses jours dans le Tartare…

Dieu lui pardonne ses péchés !



29 Commentaires

  1. Auteur

    Ragal Procureur

    En Août, 2019 (10:57 AM)
    Waw Merci pour cette belle contribution.....Kharal ma nopi sakh avant k le procureur me convoque aussi avec sa dem dic.

  2. Auteur

    En Août, 2019 (11:00 AM)
    On s'en cogne. Les Sénégalais dans leur majoriét ils ne sont pas tristes (ce qui est mon cas) ...

    Leur mort ne nous touche pas ou plus à cause de ce qu'ils ont fait (et continuent de faire) au peuple...



    Vous vous etes tous loupés et osez le dire bande d'incapables.
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    Auteur

    En Août, 2019 (11:05 AM)
    PERSONNE DANS CE PAYS NA RENDU UN HOMMAGE UNANIME A TANOR. C ETAIT L'INDIFFERENCE GENERAL. SEULE LA CLASSE POLITIQUE PREDATRICE DES MAIGRES RESOURCES DE CE PAYS SE SONT REUNIE POUR HONORER UN COMPLICE. UN COMPLICE PARTIT MOURRIR LOIN DES HOPITAUX NAUSEABOND DU PAYS ET CHEZ SES MAITRES. LAISSEZ LES SENEGALAIS EN PAIX. MAYE LENE NIOU DIAM AK TANOR. COMME A L'IMAGE DE LA MAJORITE DES POLITICIENS DE CE PAYS NA TOTHIE LEUFEUL NDEYAME POURRIR EN ENFER.
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    Auteur

    En Août, 2019 (11:11 AM)
    L’émotion passée, les faits rien que les faits. Merci pour ce recadrage éclairé. Sans parti pris, je n'avais aucune estime pour feu Tanor.
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    Auteur

    En Août, 2019 (11:37 AM)
    Et comme ça tu te crois intelligent et intéressant. La bave du crapaud n'atteindra pas la blanche colombe. Tanor n'est pas un cheval mort que leq vautours veulent dépecer. Tu auras ta réponse malotru.
    Auteur

    En Août, 2019 (11:57 AM)
    lii moy Sénégal ay deume rek...

    Méme mort vous continuez à le diaboliser .
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    Auteur

    En Août, 2019 (12:05 PM)
    ���
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    Auteur

    En Août, 2019 (12:09 PM)
    C'est la vérité historique qui défie la bienséance qui sied en pareille occurrence.

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    Auteur

    En Août, 2019 (12:11 PM)
    Tu t'es discrediter en donnant comme example d'hommes d'etat wuelqueun qui na riem fait pour letat. In loser qui a ete detruit
    Auteur

    En Août, 2019 (12:13 PM)
    depuis qu'il a donné ce pistolet à IDY lors de la passation de service et la confidence qui s'en suivit que j'ai découvert ce coté caché de l'individu ,mieux l'ex-directeur du port djibril ngom liait son limogeage à l’époque à son refus d’obtempérer à l'injonction d' ousmane TD qui exigeait un fond de campagne électoral veille 2000;;;et l'argent des licences de péché n'en parlons pas NON le senegal est mal parti et pourtant il existe de grands hommes d’État tapis dans l'ombre de l'administration mais ils ont peur de ces politicards qui les gouvernent. POLITIIQE DE RABOTTAGE DE TÈTES ÉMERGENTES
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    Auteur

    Kebou

    En Août, 2019 (12:17 PM)
    Ce monsieur ce qu'il appelle l'hypocrisie des sénégalais n'est rien d'autre que je respect d'une des règles fondamentales en Islam ne jamais dire du mal d'une personne décédée,aussi simple que cela

    Un musulman doit se taire sur les défauts ou tarés de son frère musulman décédé
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    Auteur

    Dakarou

    En Août, 2019 (12:25 PM)
    Homme politique ou Homme d'état, vous ne parviens drez pas à changer les faits. En 50 ans d'exercice Tanor n'a rien fait pour son pays, aucune idée, aucun projet, aucune réalisation

    Il n'a travaillé que pour sa famille et son clan

    Paix à son âme, il est loin d'être une référence.

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    Auteur

    Bour Djolof

    En Août, 2019 (12:25 PM)
    Ce même Djibril NGOM, quelques temps après, a trahi Pierre Babacar KAMA en pactisant avec Idy.

    C'était pour lui donner la cagnotte venant des ICS, le trésor de guerre du Régime socialiste.

    Voila l'origine du différent entre IDY et WADE.

    Idy n'a pas détourné l'argent des chantiers de THIES mais la maille venant des ICS, ancien coffre de Tanor.

    C'est pour cela qu'il jurait que personne ne peut rien prouver contre lui jusqu'à l'extinction du soleil.

    Le protocole de Rebeuss prévoyait qu'il restitue au moins la moitié à WADE, ce qu'il refusa de faire.

    Il a placé l'argent et je sais où car j'ai un ami qui travaille dans la Finance en France qui m'a montré tous les détails...

    SENEGAL, pays de malheur, DOU DEME.

    Auteur

    En Août, 2019 (12:29 PM)
    ce petit instituteur,pseudo intellectuel,avec des citations a la pelle pour impressionner la galerie vient de decouvrir les tares de tanor apres sa mort.Ce n'est ni glorieux,ni digne que de critiquer quequ'un qui n'est plus capable de vous repondre.Lui qui a kidnappé le titre de jounaliste mais qui n'est qu'un pietre commentateur qui vit des subsides que lui verse le journal le Temoin par solidarité humanitaire,devrait s'abstenir de donner des leçons sur la signification de l'homme d'etat.De quelle experience peut il se prevaloir pour en parler.M.Gueye n'est pas seulement un gueux,c'est surtout un raté qui en veut a tout le monde ,surtout a ceux qui ont reussi socialement ou qui ont fait des etudes pousseés,ce qui n'est pas son cas.Je parle de quelqu'un que je connais bien.Sans rancune.
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    Auteur

    En Août, 2019 (12:47 PM)
    Toi, tes commanditaires, tes exemples?, leurs sbires, bande de vautours que vous êtes, aurez votre réponse. En fait il faut aller vous faire soigner... Tous... Pourquoi tant de haine à l'endroit d'un défunt.
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    Auteur

    Milk

    En Août, 2019 (14:03 PM)
    MAMADOU DIA UNIQUE HOMME D’ÉTAT DU SÉNÉGAL ??????



    DIRE CELA D'UN HOMME QUI A EMPÊCHÉ DES DÉPUTÉS DE SE RÉUNIR SOUS LE PRÉTEXTE QUE C LE PARTI QUI PRIME SUR L'INSTITUTION PARLEMENTAIRE , c osé quand même.

    MAIS QUE VOULEZ VOUS, on est au Sénégal.

    VERBE FACILE ,wakh loulanekh ak feen rek.
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    Auteur

    Iso

    En Août, 2019 (14:13 PM)
    Belle analyse qui ne plaira pas à tous comme tu l'a dit mais une vérité peut être cruelle, elle demeure une vérité. Je retiens une belle phrase, une vérité immuable que les générations à venir découvriront : "A ce jour, seul Mamadou Dia, le président du Conseil gouvernemental au début des années 60, demeure l'unique et véritable homme d'État du Sénégal". Nous avons raté le développement avec l'écartement de cet homme d'état par Senghor que j'aimais bien mais quand j'ai compris la vérité sur Dia, j'ai enlevé, dans mon esprit le titre d'homme d'état à Senghor. L'horrible incarcération de Dia, à l'image de celle de Khalifa Sall ont ceci de commun est qu'elle s'est abattue sur des patriotes exemplaires qui ne voulaient que le développement de leur pays et que les victimes ont été d'une dignité exemplaire dans les épreuves horribles qu'on leur a fait subir. Mais tous ces politiciens qui tiennent en otage nos pays laisseront une tache sombre sur l'histoire qu'ils léguerons à la postérité et en plus devant le tout puissant, ils devront comme nous tous rendre des comptes. Espérons qu'en ce moment sacré, ils n' auront pas de regrets.
    Auteur

    Ameth

    En Août, 2019 (14:43 PM)
    Mais il a raison. Qu’a fait Tanor pour ce pays pour mériter autant d’hommages. Et même un ministère qui porte son nom. Il y’a tellement d’enseignats, de professeurs, de médecins et d’autres cadres qui se sont battus pour l’ECOLE SENEGALAISE, la SANTÉ des sénégalais , La Securite des sénégalais. Honnêtement et dans l’anonymat. Et qui n’ont rien eu. Des fois même, pas une seule maison à la retraite. Pendant ce temps, Tanor et sa bande dilapidaient les ressources de ce pays, distribuaient des maisons à sacré 3 aux musiciens artistes et autres laudateurs.
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    Auteur

    En Août, 2019 (14:52 PM)
    Ce monsieu est absolument méprisable. Il ne merite même pas d'etre instituteur.Heureusement ,c'est un instituteur défroqué. Quelle haine,quelle noirceur de coeur, quelle petitesse pour parler de quelqu'un qui est desormais entre les mains de dieu.Je crois ce monsieur gueye,est un assassin en puissance. J'aurai bien savoir le cursus de ce monsieur, avant qu'il usurpe le titre de journaliste.Y'a pléthore de mensonges,d'invraisemblances, de fausses references et de propos hasardeux et approximatifs.Nul,Nul,Nul.
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    Auteur

    Khady Diallo

    En Août, 2019 (15:09 PM)
    Ndeyssane jai pitié de toi tu ne peut pas dire autre chose parceke tu a honte tu n'a jamais parler de bien sûr cet homme c pas aujourd'hui k tu le fera cet homme même ses chaussures ont plus de valeur k toi
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    Auteur

    .djolof

    En Août, 2019 (15:14 PM)
    Saliou Abdoulaye mbow sentv souffrez.la haine transparaît dans vos propos la méchanceté vous ronge.N 'est ce pas khalifa Sall qui a entérine la nomination de tanor en mettant un terme au processus. Quelle contradiction de ta part.Priez Dieu d'extirper de vos cœurs la méchanceté gratuite
    Auteur

    En Août, 2019 (15:58 PM)
    Ce monsieur a la haine dans son cœur. Quelle méchanceté. Dire de Tanor qu'il n'était pas homme d'Etat c'est manifestement méconnaitre l'Etat. Pourquoi s'attaquer à un mort? C'est incomprehensible.
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    Auteur

    Ndiaye Lat

    En Août, 2019 (17:57 PM)
    contribution de goordjiguene doublé d'un ivrogne. Ta place est en en enfer et ici tu vis l'enfer.

    yalna la sunu borom até ak Tanor
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    Auteur

    Weuz

    En Août, 2019 (18:01 PM)
    Noonnnn Mr Gueye pertinent analyse!!!!
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    Auteur

    En Août, 2019 (18:49 PM)
    A ceux qui s'offusquer,je veux dire qu'il n'y a là aucune attaque personnelle. On a quand-même le droit de se pencher sur le testament politique de Tanor, et force est de reconnaître qu'il n'est pas du tout élogieux. Qu'on me cite une réalisation majeure de Tanor pour le Sénégal. Je suis globalement d'accord avec l'auteur du texte, même si je trouve son style lourd et pédant. Son texte serait plus digeste avec plus de simplicité.
    Auteur

    En Août, 2019 (12:46 PM)
    Il est temps que nos observateurs nous parlent de Tanor Dieng, qui fut un tueurs froid pour ses adversaires. Ce monsieur issu de famille très pauvre et paysans , cultivateurs d'arachides la saison, et sans sous le reste de l'année a voulu jouer au bourgeois par complexes de son enfance à N'guéniène, juisqu'à son arrivée à Dakar. Macky et Tanor avaient ceci de commun, ils aimaient tous deux jouer aux bourgeois par l'argent à défaut de l'être par la naissance . Tanor aidait ses proches, certes, mais la population Sénégalaise ne lui procurait pas tant que ça de la joie à leurs contacts de tous les jours.
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    Auteur

    Serignetoubab

    En Août, 2019 (21:10 PM)
    Belle analyse Mr Gueye.

    En tout cas moi je pleure quand je regarde les documentaire ou quand je lis l'histoire de Mamadou Dia, par contre ce tanor dieng, je ne connait pas une seule chose positive qu'il a fait pour les populations senegalaises malgre toutes les Longue annees qu'il a passes au pouvoir.

    Un homme d'etat aurait refuse ce haut conseil avec son budget de 6 milliards et que tout le monde sait qu'il sert uniquement a caser une clientele Politique.

    Pendant ce temps, on n'a meme pas un bon hospital ou signer tanor et boune dione.
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    Auteur

    Shula

    En Août, 2019 (00:04 AM)
    Comment peut être si inhumaine? Ou comment peut on détester une personne a ce point? L’auteur de cette contribution fait pitié pour avoir mit tout ce temps a parler d’un homme mort et entérer. Wow, C’est grave. MSU’s pourquoi ce torchon et pour quel satisfaction?
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    Auteur

    Nfally Diatta

    En Août, 2019 (16:27 PM)
    Bonne contribution. Tout le monde sait que otd a divisé le PS en refusant relève .il a aussi enfoncer khalifa en le livrant au dictateur .











    .

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