En 1901, dans son traité politique "QUE FAIRE", Lénine dénonce les positions déstabilisatrices des terroristes de la Svoboda qui prônent l'action ponctuelle violente, une tactique d'excitation des masses dans le but de renverser le Tsar. En complicité avec des cercles d'intérêts économiques, ils renoncent à la formation d'une classe politique consciente.
Aujourd'hui, le Sénégal présente les prémices d'une crise politique majeure dans un contexte sous-régional incertain.
En effet, les enjeux géostratégiques actuels bouleversent tous les schémas classiques de coopération internationale. S'y ajoutent, depuis plus d’une décennie, la crise sécuritaire et l’instabilité croissante dans le Sahel.
La dislocation de l'Etat libyen engendrée par la mort de Kadhafi a fourni en hommes et matériels les jihadistes, fait sauter les verrous sécuritaires et accéléré le processus de déstabilisation du Sahel.
Presque comme un effet de vague, des coups d’Etat sont intervenus au Mali, au Burkina et en Guinée.
Si les velléités d'accès à la mer et le contrôle des ports de l'Afrique de l'ouest par les djihadistes ont été annihilées, le souvenir des tueries de Grand-Bassam reste encore vivace.
Quid de la France-Afrique, élément capital de cette conjoncture critique?
Certes, les opérations Serval et Barkhane au Sahel ou Sangaris en République centrafricaine ont permis des succès militaires, si relatifs soient-ils.
Cependant, ces opérations n'ont pas réussi à entraver la dégradation de la situation sécuritaire dans l’espace sahélien. Pis, le retour des coups d’État ponctué par un recul démocratique dans nombre de pays de la région ouest-africaine, s’accompagne désormais d’un très fort sentiment anti-français propice aux percées de nations stratégiquement émergentes.
Ceinturé par la Mauritanie, la Gambie et la Guinée Bissau qui sont encore des démocraties fragiles, le Sénégal est assis sur un volcan dans un îlot encore stable.
C'est dans ce contexte que l'on découvre du pétrole et du gaz alors que des bouleversements géostratégiques surviennent en Europe: l'annexion de la Crimée et l'invasion de l'Ukraine pour le contrôle de l'accès à la Mer baltique et la mainmise sur les vannes gazières qui alimentent l'Europe.
En Afrique, la mauvaise gouvernance, la crise sanitaire de la pandémie à Covid-19 et le rejet de l'étranger par une élite néo-panafricaniste émergente, développent l'afro pessimisme. Le populisme profite de la misère des masses et de la désespérance de la jeunesse, brouille davantage la situation et fait la promotion d'un néo-colonialisme russe en substitution à la France-Afrique.
En effet, le démantèlement des dispositifs sécuritaires soutenus par la Communauté internationale, a créé un boulevard aux factions jihadistes en présence des mercenaires de Wagner.
C'est dans un tel contexte qu'il faut analyser ce redéploiement stratégique russe observé depuis l'effondrement des États du Sahel concomitamment à la découverte du pétrole aux larges de Sangomar au Sénégal, du gaz du champ Yakaar-Teranga et celui de Grand Tortue/Ahmeyim aux frontières maritimes entre la Mauritanie et le Sénégal.
En effet, notre pays ajoute à son rayonnement diplomatique, un autre enjeu géostratégique pour les puissances économiques et militaires qui se disputent les immenses richesses du continent africain non encore exploitées. Le regain d'activités des BRIC's corrélé au récent retrait de l'Afrique du Sud de la CPI, annoncent les prémices d'une guerre froide économique entre, d'une part, la USA et ses alliés de l'OTAN et, de l'autre la Chine et ses satellites. L'adage dit que "quand deux éléphants se battent, c'est l'herbe qui en pâtit."
Devant un tel tableau, que faire?
Bien peu, trop peu, fort peu d’acteurs politiques et institutionnels avaient compris notre appel à un pacte de stabilité politique et de concorde nationale initié en 2020 autour de la roche-mère : le Président Abdoulaye Wade et ses héritiers politiques, putatifs, présomptifs, biologiques et politiques. Malheureusement, nous avions raison trop tôt. Pourtant, l’essentiel est ailleurs: En tenant compte des contraintes du dedans et du dehors, il est impératif de fixer un cadre macro-politique pour un dialogue fécond afin que le génie sénégalais continue de briller en Afrique et dans le monde.
D’emblée, il faut constater qu’en interne, de nouveaux parangons du nationalisme teinté de repli identitaire et de xénophobie surfent sur les lubies d'un panafricanisme mal assimilé. Ils se nourrissent du désarroi des jeunes pour les subjuguer et les utiliser comme chair à canon face aux derniers bastions de la République et de la Démocratie.
En effet, sous le couvert d'une lutte pour les libertés individuelles et collectives, la vivification des pratiques d'un intégrisme religieux, la lutte contre un troisième mandat du Président Macky Sall, des facho-populistes s'allient aux Wahabistes et Salafistes, embarquent des organisations de la société civile rentière de conflits. Ils manipulent les masses, jettent l'opprobre sur les magistrats, les forces de défense et de sécurité et ceux qui incarnent les institutions de la République, les guides et chefs religieux afin d'installer le chaos.
En face, que font les républicains et les démocrates? Même s'ils tentent chacun à sa façon de mettre en sourdine leurs légitimes revendications, ce n'est pas suffisant.
Les héritiers du Président Wade ne devraient pas déserter les espaces de convergence ; ce qui mettrait en péril la préservation de l'héritage politique qu'ils ont en commun. Indubitablement, il s’agit du Président Macky Sall, le maitre du jeu, de M. Idrissa Seck, aujourd’hui plus que jamais décidé à aller à la rencontre de son destin présidentiel et Karim Wade dont la survie politique dépendrait des concessions qu'il serait prêt à faire en vue de sa réhabilitation.
A notre humble avis, face à la montée des périls, les forces vives de notre Nation doivent oublier leurs rancœurs et sceller un pacte national de concorde et de stabilité.
Quelle pédagogie politique ?
L'appel au dialogue politique plusieurs fois réitéré du Président Macky Sall et les réactions encourageantes des franges importantes des forces de progrès redonnent espoir et nous font croire à une convergence des esprits animés par la paix et le bien-être des populations.
L'histoire politique du Sénégal a été façonnée autour de deux grandes familles: les socio-démocrates et les libéraux; la gauche progressiste ayant toujours joué son rôle d'avant-garde.
C'est pourquoi, lorsque les héritiers de Senghor et ceux de Abdoulaye Wade acceptent de discuter comme ils l'ont toujours fait quand la stabilité du pays en dépend, aucune posture discordante ne peut prospérer.
Mais préalablement à de telles conclaves, les différentes chapelles issues de ces cuvées politiques ont la lourde responsabilité de "normaliser" les retrouvailles.
Les véritables forces de progrès devraient-ils "laisser à leurs ennemis d'hier et d'aujourd'hui, le monopole de la pensée, de l'imagination et de la créativité". Non!
Le modèle démocratique et la stabilité institutionnelle du Sénégal continuent de faire des jaloux alors que la découverte de richesses aiguise des appétits exogènes et endogènes. Seule une gouvernance de concordance nous permettrait de juguler ces fléaux. Aussi, rejeter les vertus du dialogue, c'est faire le jeu des ennemis du Sénégal et promouvoir l'instabilité politique et le chaos.
Sous ce rapport, tout patriote devrait saluer l'initiative du Président Sall qui appelle les forces vives de la Nation à un dialogue tant réclamé par une frange de l'opposition et la société civile.
Pour la tenue de telles assises, il nous plait d’exhorter les acteurs politiques à accepter, sans faux fuyant, la main tendue du chef de l’Etat afin de dépasser cette situation délétère, endiguer toutes les menaces et créer les conditions d'une élection présidentielle inclusive, démocratique et transparente dans la concorde et la paix civile.
Pour y arriver, ils pourraient mettre sur la table des préalables, quelques termes de référence d'un dialogue politique, notamment les éléments suivants :
1. Objectifs
Le dialogue politique vise à promouvoir la paix, la stabilité, l’inclusion, l’ancrage de la démocratie politique, économique et sociale et le développement durable au Sénégal.
2. Participants
Les participants au dialogue devraient comprendre les partis de la majorité, ceux de l'opposition, la société civile, les autorités religieuses et coutumières.
3. Thèmes de discussion
Les thèmes de discussion pourraient inclure, entre autres :
Les réformes électorales pour garantir des élections libres, justes et transparentes (la modification du système de parrainage, l’adoption d’une loi d’amnistie générale, la modification de quelques dispositions du code électoral, entre autres);
Les questions relatives aux droits de l'homme et à la liberté d'expression ;
Un paquet de réformes économiques et sociales pour promouvoir la croissance inclusive et réduire la pauvreté ;
Les questions liées à la sécurité nationale, notamment la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent.
4. Processus de dialogue
Le dialogue devrait être inclusif, transparent et respecter les protocoles et accords internationaux et régionaux (Union africaine, et Cedeao), suivant un calendrier court, clair, des règles de procédure et un mécanisme de mise en œuvre et de suivi des accords conclus.
5. Résultats attendus
Le dialogue devrait aboutir à
Un consensus fort sur les principes fondamentaux de la République, la Démocratie, l'État de droit, la bonne gouvernance et la liberté de presse;
Des réformes concrètes pour améliorer le système électoral et renforcer la démocratie participative;
Des engagements fermes pour renoncer à toute forme de violence comme mode de conquête du pouvoir et promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité des personnes et des biens.
M. Babacar Gaye
Ancien Ministre d'Etat
Aujourd'hui, le Sénégal présente les prémices d'une crise politique majeure dans un contexte sous-régional incertain.
En effet, les enjeux géostratégiques actuels bouleversent tous les schémas classiques de coopération internationale. S'y ajoutent, depuis plus d’une décennie, la crise sécuritaire et l’instabilité croissante dans le Sahel.
La dislocation de l'Etat libyen engendrée par la mort de Kadhafi a fourni en hommes et matériels les jihadistes, fait sauter les verrous sécuritaires et accéléré le processus de déstabilisation du Sahel.
Presque comme un effet de vague, des coups d’Etat sont intervenus au Mali, au Burkina et en Guinée.
Si les velléités d'accès à la mer et le contrôle des ports de l'Afrique de l'ouest par les djihadistes ont été annihilées, le souvenir des tueries de Grand-Bassam reste encore vivace.
Quid de la France-Afrique, élément capital de cette conjoncture critique?
Certes, les opérations Serval et Barkhane au Sahel ou Sangaris en République centrafricaine ont permis des succès militaires, si relatifs soient-ils.
Cependant, ces opérations n'ont pas réussi à entraver la dégradation de la situation sécuritaire dans l’espace sahélien. Pis, le retour des coups d’État ponctué par un recul démocratique dans nombre de pays de la région ouest-africaine, s’accompagne désormais d’un très fort sentiment anti-français propice aux percées de nations stratégiquement émergentes.
Ceinturé par la Mauritanie, la Gambie et la Guinée Bissau qui sont encore des démocraties fragiles, le Sénégal est assis sur un volcan dans un îlot encore stable.
C'est dans ce contexte que l'on découvre du pétrole et du gaz alors que des bouleversements géostratégiques surviennent en Europe: l'annexion de la Crimée et l'invasion de l'Ukraine pour le contrôle de l'accès à la Mer baltique et la mainmise sur les vannes gazières qui alimentent l'Europe.
En Afrique, la mauvaise gouvernance, la crise sanitaire de la pandémie à Covid-19 et le rejet de l'étranger par une élite néo-panafricaniste émergente, développent l'afro pessimisme. Le populisme profite de la misère des masses et de la désespérance de la jeunesse, brouille davantage la situation et fait la promotion d'un néo-colonialisme russe en substitution à la France-Afrique.
En effet, le démantèlement des dispositifs sécuritaires soutenus par la Communauté internationale, a créé un boulevard aux factions jihadistes en présence des mercenaires de Wagner.
C'est dans un tel contexte qu'il faut analyser ce redéploiement stratégique russe observé depuis l'effondrement des États du Sahel concomitamment à la découverte du pétrole aux larges de Sangomar au Sénégal, du gaz du champ Yakaar-Teranga et celui de Grand Tortue/Ahmeyim aux frontières maritimes entre la Mauritanie et le Sénégal.
En effet, notre pays ajoute à son rayonnement diplomatique, un autre enjeu géostratégique pour les puissances économiques et militaires qui se disputent les immenses richesses du continent africain non encore exploitées. Le regain d'activités des BRIC's corrélé au récent retrait de l'Afrique du Sud de la CPI, annoncent les prémices d'une guerre froide économique entre, d'une part, la USA et ses alliés de l'OTAN et, de l'autre la Chine et ses satellites. L'adage dit que "quand deux éléphants se battent, c'est l'herbe qui en pâtit."
Devant un tel tableau, que faire?
Bien peu, trop peu, fort peu d’acteurs politiques et institutionnels avaient compris notre appel à un pacte de stabilité politique et de concorde nationale initié en 2020 autour de la roche-mère : le Président Abdoulaye Wade et ses héritiers politiques, putatifs, présomptifs, biologiques et politiques. Malheureusement, nous avions raison trop tôt. Pourtant, l’essentiel est ailleurs: En tenant compte des contraintes du dedans et du dehors, il est impératif de fixer un cadre macro-politique pour un dialogue fécond afin que le génie sénégalais continue de briller en Afrique et dans le monde.
D’emblée, il faut constater qu’en interne, de nouveaux parangons du nationalisme teinté de repli identitaire et de xénophobie surfent sur les lubies d'un panafricanisme mal assimilé. Ils se nourrissent du désarroi des jeunes pour les subjuguer et les utiliser comme chair à canon face aux derniers bastions de la République et de la Démocratie.
En effet, sous le couvert d'une lutte pour les libertés individuelles et collectives, la vivification des pratiques d'un intégrisme religieux, la lutte contre un troisième mandat du Président Macky Sall, des facho-populistes s'allient aux Wahabistes et Salafistes, embarquent des organisations de la société civile rentière de conflits. Ils manipulent les masses, jettent l'opprobre sur les magistrats, les forces de défense et de sécurité et ceux qui incarnent les institutions de la République, les guides et chefs religieux afin d'installer le chaos.
En face, que font les républicains et les démocrates? Même s'ils tentent chacun à sa façon de mettre en sourdine leurs légitimes revendications, ce n'est pas suffisant.
Les héritiers du Président Wade ne devraient pas déserter les espaces de convergence ; ce qui mettrait en péril la préservation de l'héritage politique qu'ils ont en commun. Indubitablement, il s’agit du Président Macky Sall, le maitre du jeu, de M. Idrissa Seck, aujourd’hui plus que jamais décidé à aller à la rencontre de son destin présidentiel et Karim Wade dont la survie politique dépendrait des concessions qu'il serait prêt à faire en vue de sa réhabilitation.
A notre humble avis, face à la montée des périls, les forces vives de notre Nation doivent oublier leurs rancœurs et sceller un pacte national de concorde et de stabilité.
Quelle pédagogie politique ?
L'appel au dialogue politique plusieurs fois réitéré du Président Macky Sall et les réactions encourageantes des franges importantes des forces de progrès redonnent espoir et nous font croire à une convergence des esprits animés par la paix et le bien-être des populations.
L'histoire politique du Sénégal a été façonnée autour de deux grandes familles: les socio-démocrates et les libéraux; la gauche progressiste ayant toujours joué son rôle d'avant-garde.
C'est pourquoi, lorsque les héritiers de Senghor et ceux de Abdoulaye Wade acceptent de discuter comme ils l'ont toujours fait quand la stabilité du pays en dépend, aucune posture discordante ne peut prospérer.
Mais préalablement à de telles conclaves, les différentes chapelles issues de ces cuvées politiques ont la lourde responsabilité de "normaliser" les retrouvailles.
Les véritables forces de progrès devraient-ils "laisser à leurs ennemis d'hier et d'aujourd'hui, le monopole de la pensée, de l'imagination et de la créativité". Non!
Le modèle démocratique et la stabilité institutionnelle du Sénégal continuent de faire des jaloux alors que la découverte de richesses aiguise des appétits exogènes et endogènes. Seule une gouvernance de concordance nous permettrait de juguler ces fléaux. Aussi, rejeter les vertus du dialogue, c'est faire le jeu des ennemis du Sénégal et promouvoir l'instabilité politique et le chaos.
Sous ce rapport, tout patriote devrait saluer l'initiative du Président Sall qui appelle les forces vives de la Nation à un dialogue tant réclamé par une frange de l'opposition et la société civile.
Pour la tenue de telles assises, il nous plait d’exhorter les acteurs politiques à accepter, sans faux fuyant, la main tendue du chef de l’Etat afin de dépasser cette situation délétère, endiguer toutes les menaces et créer les conditions d'une élection présidentielle inclusive, démocratique et transparente dans la concorde et la paix civile.
Pour y arriver, ils pourraient mettre sur la table des préalables, quelques termes de référence d'un dialogue politique, notamment les éléments suivants :
1. Objectifs
Le dialogue politique vise à promouvoir la paix, la stabilité, l’inclusion, l’ancrage de la démocratie politique, économique et sociale et le développement durable au Sénégal.
2. Participants
Les participants au dialogue devraient comprendre les partis de la majorité, ceux de l'opposition, la société civile, les autorités religieuses et coutumières.
3. Thèmes de discussion
Les thèmes de discussion pourraient inclure, entre autres :
Les réformes électorales pour garantir des élections libres, justes et transparentes (la modification du système de parrainage, l’adoption d’une loi d’amnistie générale, la modification de quelques dispositions du code électoral, entre autres);
Les questions relatives aux droits de l'homme et à la liberté d'expression ;
Un paquet de réformes économiques et sociales pour promouvoir la croissance inclusive et réduire la pauvreté ;
Les questions liées à la sécurité nationale, notamment la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent.
4. Processus de dialogue
Le dialogue devrait être inclusif, transparent et respecter les protocoles et accords internationaux et régionaux (Union africaine, et Cedeao), suivant un calendrier court, clair, des règles de procédure et un mécanisme de mise en œuvre et de suivi des accords conclus.
5. Résultats attendus
Le dialogue devrait aboutir à
Un consensus fort sur les principes fondamentaux de la République, la Démocratie, l'État de droit, la bonne gouvernance et la liberté de presse;
Des réformes concrètes pour améliorer le système électoral et renforcer la démocratie participative;
Des engagements fermes pour renoncer à toute forme de violence comme mode de conquête du pouvoir et promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité des personnes et des biens.
M. Babacar Gaye
Ancien Ministre d'Etat
19 Commentaires
Pas De Pacte
En Mai, 2023 (10:16 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (11:14 AM)Loll
En Mai, 2023 (11:59 AM)Juste pitié de leurs enfants ET petits enfants avec la VAR
Un Pays De Merde , De Fumier,
En Mai, 2023 (10:23 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (13:46 PM)Baba
En Mai, 2023 (10:28 AM)Soce
En Mai, 2023 (10:56 AM)Saa Saloum Ndoukoumane
En Mai, 2023 (11:00 AM)A lire des gens comme lui on comprend facilement pourquoi l'Afrique noire reste encore a la traîne de l'humanité, vendre son âme et son peuple a l'impérialisme français pour quellques miettes e honneurs est un mode de vie chez nos élites depuis plusieurs siècles, la jeunesse africaine a décidé d'y mettre finet ce bouleversement historique est traumatisant pour Gaye ses maîtres français et ses compagnons dans la soumission a la France coloniale
Paye
En Mai, 2023 (11:00 AM)Khalifa
En Mai, 2023 (11:09 AM)Senegalais Lambda
En Mai, 2023 (11:13 AM)Mohamed Lo
En Mai, 2023 (11:15 AM)Ok
En Mai, 2023 (11:19 AM)Diouf
En Mai, 2023 (11:21 AM)En Vérité
En Mai, 2023 (11:39 AM)Je me demande à quoi leur servira cette éligibilité actuellement sachant pertinemment qu’ils n’auront rien à la prochaine élection et serviront de prétexte à la 3eme candidature illégale et illégitime de macky Sall et seront tjrs coupables devant l’opinion.
En tous cas 2024, tous ces dealers politiques doivent disparaitre définitivement à commencer par Abdoulaye Wade car on en marre des compromissions politiques dans le dos du peuple, des mensonges des trahisons et des déceptions. Et ce qui me fait le plus mal c'est le pds pour lequel j’étais sympathisant, voilà un parti qui, avec l'emprisonnement de Karim Wade et avec toutes les injustices et humiliations, avait tous les moyens à disposition pour prendre sa revanche sur macky Sall mais ils ont tout brulé pour aujourd'hui se retrouver à quémander sa participation aux élections c'est honteux.
Tout le monde pouvait négocier avec macky Sall sauf le pds, car si ses plans avaient abouti, ce parti n’existerait plus aujourd’hui.
Tout cela c'est de la faute exclusive de Abdoulaye Wade à cause de ses positions ambiguës, versatiles ses deals politiques et sa volonté impudique à la limite insultant de mettre par tous les moyens son fils au pouvoir. Abdoulaye Wade est dépassé par le temps, on est plus à l'ère de ses va et vient dans le gouvernement socialiste qui lui avait fait perdre bcp de sa crédibilité et à bcp retarder son accession au pouvoir. Si le pds continue sur cette façon de faire la politique actuellement, je vous jure, il ne reviendra plus jamais au pouvoir. La politique maintenant c'est la transparence et la vérité dans la communication et dans les faits. Avec les NTIC, on ne peut plus tromper personne, tout se sait à la seconde qui suit et les gens aujourd’hui ne sont plus des moutons de panurge qui vous suivent aveuglément.
Si macky Sall a pu prendre le pouvoir en 2012, c’était sa constance et sa radicalité dans le discours en ne cédant aucune concession à Wade même si à postériori ce n’était que des mensonges.
Si Sonko a le soutien de la majorité du peuple dans l'affaire Adji Sarr c'est sa communication véridique à ne rien cacher, aucun deal, et qui lui a valu sa popularité actuelle.
Si Idrissa Seck a tout perdu en politique c'est à cause de ses deals politiques ses jeux à cache-cache avec les populations qui ont fini par le démasquer et le démystifier.
Wade a commis 3 erreurs politiques fatales pour le pds : La rencontre de Massalikoul Djinane sous prétexte d'une pseudo réconciliation dont ni macky Sall ni lui ne croient, son déplacement à Conakry qui n'avait aucunement sa raison d’avoir lieu et qui s’assimilerait à un deal aux yeux de l’opinion, et enfin le boycott des élections de 2019 qui a précipité la chute progressive du pds et permis à Macky Sall de passer au 1er tour. Toutes ces rencontres n'étaient qu’un prétexte pour macky Sall de les décrédibiliser au sein de l'opinion avec l'aide de ses complices journalistes, ce qu'il a bien réussi. A cela s'ajoute un Karim Wade terne, nonchalant avec un mutisme qui frise le mépris ou cache mal ses carences linguistiques en wolof ou ses incompétences. Je me demande dans conditions, comment le pds va revenir au pouvoir ?
Je serais surpris de voir ce pseudo produire quelques choses de positif. Car jusqu’à preuve du contraire, ni l’amnistie ni la réouverture du procès de Karim Wade n’auraient lieu à mon avis. Pour l’amnistie, si le pds est tjrs logique avec lui-même, ses députés ne voteront pas cette amnistie de même que les députés de YEWI favorables à Sonko d’autant plus que cette amnistie d’autant plus que l’amnistie serait un précédant dangereux pour blanchir tous les crimes financiers de ce pays de 2000 à maintenant. Quant à la réouverture du procès de Karim Wade, macky Sall ne le ferait jamais car ce sera un reniement de sa part une montagne de mensonge qu’il a fait avaler au peuple pour assouvir sa vengeance sur Wade et son fils et devrait être poursuivi en justice pour haute trahison par le peuple. Et enfin dans la même logique, la modification du code électoral dans ces articles L29, L30, L57 se fera pas non plus car cela permettrait à Sonko d’être éligible même en cas de condamnation.
Donc encore une fois, face à la volonté affichée de macky Sall d’être candidat, le PDS risque de se faire rouler par Macky Sall dont sa parole est plus volatile qu’une feuille morte pourvu que ses intérêts sont en jeux et lui permet en même temps de valider sa 3eme candidature illégale, illégitime et inacceptable et éventuellement voler les élections. Alors qu’il aurait fallu au PDS à Sonko à khalifa Sall et au reste de l’opposition d’unir leur force et contraindre à macky Sall des changements dans le processus électoral. Et cela était bien possible car on a vu l’exemple des législatives.
Si nous ratons, le tournant de 2024, ce sera fini pour l’opposition dans ce pays et macky Sall pourrait régner à sa volonté le temps qu’il voudrait au grand dam d’un peuple trahi et découragé.
Ne supprimer pas mon message!
Delarue
En Mai, 2023 (12:43 PM)Ces arrivistes broussards non urbains ont gaté la noblesse politique que Senghor et Diouf avaient voulu instaurer.
Reply_author
En Mai, 2023 (13:39 PM)Participer à la Discussion