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SAUVONS LA RÉPUBLIQUE ! ” A qui profiterait le crime de l’anarchie, de l’instabilité ? ”

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SAUVONS LA RÉPUBLIQUE ! ” A qui profiterait le crime de l’anarchie, de l’instabilité ? ”

Le 25 mars 2012, de nombreux citoyens ont choisi, de manière très démocratique, l’alternance de l’alternance pour répondre à des mois d’incertitude, de désordre, de manifestations tous azimuts contre une nouvelle candidature du Président Abdoulaye Wade.

Au-delà des émeutes, au-delà de la mémoire de ceux qui y ont perdu la vie, l’ensemble des Sénégalais avait su se réconcilier et mettre en avant l’incomparable fraternité qui nous unit tous et qui a donné à notre cher pays son appellation légendaire de pays de la Téranga. Dans un élan de conscience nationale pour la préservation des acquis démocratiques et la Constitution, jeunes, femmes, vieillards, toutes catégories sociales et tous corps de métiers confondus, le peuple avait dit non à ce qu’il considérait comme une atteinte à la charte fondamentale de la République

Avait-il suffit seulement de dire non ? Non ! Il a fallu aussi choisir parmi toutes les compétences qui s’étaient positionnées pour diriger et orienter l’avenir de notre pays, un seul homme. Ce choix qui certes reposait sur des fondamentaux réels, sur un programme bien défini et sur un pacte de confiance qui s’est porté sur la personne de Monsieur Macky Sall. Et a été déterminé dès le premier tour par le vote de nombreux Sénégalais qui l’avaient porté en pôle position faisant indubitablement de lui l’unique adversaire possible au second tour contre le Président sortant.

Cette position clé dans un contexte d’aspiration profonde au changement lui avait valu le soutien de toute l’opposition réunie et la société civile avec une très forte majorité de la population et, il est évident que le choix exprimé n’était pas anodin ou un fait du hasard. En effet, l’homme Macky Sall présentait les meilleurs atouts dans un contexte géopolitique mondial très complexe arrimé à une crise économique internationale dont les répercussions se font inévitablement se sentir dans nos pays

Cette victoire à la présidentielle venait de consacrer une trajectoire qui ne pouvait pas avoir d’autre aboutissement que de le conduire à la tête du pays. En fait, le destin lui aurait tracé un chemin d’expériences dans tous les échelons de l’Administration et de la gouvernance pour faire de lui un dirigeant à mesure de comprendre bien des problèmes et d’envisager des solutions sans tâtonnement. C’est cet homme là que, par un suffrage universel librement exprimé, les Sénégalais ont choisi et institutionnalisé en en faisant le gérant de la première Institution du pays à savoir, la Présidence de la République, pour une durée déterminée par la Constitution : le mandat présidentiel.

Nous devons ainsi dans un élan de solidarité citoyenne et patriotique défendre et protéger nos Institutions, notre démocratie gage des libertés individuelles et républicaines. Au moment où la sous région, l’Afrique elle-même et presque un peu partout dans le monde, nous assistons à la recrudescence de la violence, la guerre, l’envahissement de territoires de nos voisins par des islamistes, le bon sens, l’intérêt populaire et l’unité nationale devraient primer dans toutes nos actions et réactions

Il est évident que le Sénégal qui, de par sa position stratégique face à l’océan, ouvert sur l’Europe, les Etats- Unis et l’Asie, est en phase de devenir par la plateforme de Diamniadio, le comptoir universel d’échanges commerciaux, la porte d’entrée des investisseurs, une première base de délocalisation d’industries vers l’Afrique, présente aujourd’hui des enjeux sous régionaux immenses et reste l’objet d’une extraordinaire convoitise. Cependant, ce repositionnement du Sénégal face à ses voisins ne pourrait se faire que par une stabilité sociale, politique et démocratique incontestatble.

Notre pays appartient à une mouvance géopolitique et économique mondiale animée par des paramètres dont nous n’avons pas la maîtrise et que nous devons subir au risque de nous mettre en embargo nous-mêmes car nous appartenons à une communauté internationale.

Quand la population bat le macadam pour des réductions tous azimuts, quelle est la communication qui lui a été faite, sur les conditions d’importations des produits réclamés ? Au moment où l’Europe elle-même est économiquement à genoux, nos ressources peuvent-elles garantir les subventions nécessaires pour contrer l’inflation du baril de pétrole et ses incidences sur les cours du marché, le coût du transport, sur le coût de la vie ?

La création d’emplois pour les jeunes obéit à de nombreux paramètres car, au-delà des projets générateurs de revenus, encore faudrait-il trouver des fonds pour le financement de la réalisation de ces projets, former ces jeunes afin de les doter de compétences techniques leur permettant d’avoir le profil requis ; ou encore susciter la délocalisation d’industries. Mais, qui est l’investisseur qui accepterait d’installer ses usines dans un pays où à tout moment des populations peuvent se soulever et casser tout sur leur passage sans se soucier que chaque acte de violence perpétré est un facteur de plus dans l’aggravation du taux de chômage !

A- t-on seulement idée de l’impact négatif de ces images de furie humaine, retransmises à travers le monde sur les options touristiques en destination de notre pays ? A-t-on seulement conscience des difficultés énormes auxquelles notre Gouvernement est souvent confronté au moment de négocier auprès des bailleurs de fonds qui sont devenus très frileux et réticents lorsqu’il s’agit d’un pays devenu socialement instable ?

La démocratie est pourtant là, bien présente, bien évidente pour canaliser tous ces mécontents, cette rage d’atteindre un mieux être à tous les niveaux, même si cela ressemble plus à une utopie qu’à une éventuelle réalité. La démocratie nous a donné la liberté de choisir à un moment indiqué par le calendrier républicain, un homme pour présider à notre destinée et que d’une façon ou d’une autre, il restera ou partira, grâce à notre carte d’électeur selon le bilan de son mandat.

Qui gagnerait à voir le Sénégal en feu, à qui profiterait le crime de l’anarchie, de l’instabilité ? En tout cas, ce ne serait ni un avantage ni un intérêt pour le peuple, encore moins pour nos dirigeants

L’Afrique noire a longtemps été malmenée à travers ses fils, déstabilisée pour nager encore dans les eaux boueuses de la pauvreté et du sousdéveloppement afin que nos chefs d’Etats parcourent le monde en tendant la main pour des dons, de supposées aides à la coopération ou encore un endettement ruineux qui, pour des décennies à venir, enchaînerait nos Etats aux collets de ces grands Etats pauvres en eux-mêmes et dont les richesses n’ont été que celles, spoliées à l’Afrique.

Au moment où leur économie, suite à une modernisation outrancière, une restriction de la natalité, se retrouve face au revers de la médaille car détenant très peu de richesses minières dont regorgent nos territoires, d’une jeunesse, dont la valeur physique ajoutée à une formation technique qualifiante ferait de l’or noir pour le redressement économique de l Europe.

L’augmentation de l’âge de la retraite est le signe précurseur de la dévitalisation de leur système qui tend à perdre les moyens d’assurer la sécurité sociale et la pension de retraite du fait du déficit grave à venir sur les ponctions et taxes sur salaire car moins il y aura de travailleurs, moins il y aura de fonds d’allocation aux retraités.

Tout ceci pour dire que l’Afrique doit se réveiller, que le Sénégal doit d’abord mettre en avant des intérêts majeurs patriotiques afin de s’engager sur un avenir meilleur dans un Etat fort, sûr de lui et de la confiance de son peuple. Le peuple sénégalais dans sa totalité et dans sa diversité culturelle, ethnique et politique doit se lever tel un seul homme, pour accompagner et renforcer son chef d’Etat, non parce qu’il s’appelle Macky Sall, mais parce qu’il est l’Institution qui nous représente tous tant que nous sommes et partout dans le monde.

Démocratie ne signifie pas anarchie ou liberté incontrôlée d’expression, car affaiblir aujourd’hui notre Président, notre République, c’est nous affaiblir et ouvrir les portes à tous les maux que nous voyons partout dans le monde et tous les jours.

Cette mobilisation sociale, pour une stabilité et une émergence sécurisées, incombe aussi à l’opposition qui doit absolument jouer son rôle de pôle régulateur. L’opposition devrait animer l’équilibre politique en s’exprimant diplomatiquement sur des questions de développement, sur des propositions de lois et sur la mise à disposition de ses compétences et de ses expériences avérées par une décennie dans la gestion des affaires publiques.

L’opposition faillirait lourdement à sa mission politique et démocratique si toutefois elle laisse la rue s’exprimer à sa place. Elle ne devrait pas non plus se satisfaire ou se complaire à seulement critiquer ou remarquer ce qui ne va pas, car lorsque la patrie appelle, nous devons tous répondre présents. Au-delà du chef de l’Etat, au-delà de l’éthique démocratique, nous devons tous être garants de la stabilité, de la sécurité des biens et des personnes, de notre démocratie et de nos libertés. En soutenant le Président de la République par une situation sociale apaisée, une prise de conscience du contexte géopolitique mondiale, par des critiques positives et non destructrices, nous créons les conditions idoines pour faire profiter à notre pays des immenses opportunités d’investissements, de tourisme, de délocalisation et d’émergence certaine.

La construction d’un Etat obéit à des paramètres et il est arrivé le moment où le peuple doit être conscientisé, informé, rassuré afin de lui donner les atouts nécessaires à la lecture politique de ce qui est favorable ou non. Le grand danger réside aujourd’hui dans le fait que le peuple sénégalais a atteint une grande maturité sociale et intellectuelle alors que les politiques utilisent toujours le vieux système de militantisme par amitié, par proximité ou par sympathie sans qu’il y ait un solide socle de convictions dans la philosophie de la démarche politique, sans une réelle prise en charge des enjeux, sans une communication vraie.

Engager notre pays dans des tourments serait historiquement grave après la victoire de la démocratie le 25 Mars dernier. Engager notre pays dans la dérive serait un suicide si nous regardons ce qui se passe dans les pays voisins. Avons-nous seulement conscience de tous les fronts qui nous entourent ?

N’oublions jamais que notre République, notre Souveraineté sont les gages de notre indépendance.

LE PARTI RÉPUBLICAIN

PROGRESSISTE SÉNÉGALAIS



1 Commentaires

  1. Auteur

    Xeme

    En Novembre, 2012 (17:03 PM)
    L'anarchie profite aux anarchistes à qui elle a toujours profité. Qui a bénéficié de la campagne de feu et sang ? Ce sont là des choses que les bolchevistes et autres stalinistes maîtrisent le plus. Où sont-ils, aujourd'hui ? Ne sont-ils pas ministres conseillers ?

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