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Sénégal : une révolution sans marabout est-elle possible ?

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Sénégal : une révolution sans marabout est-elle possible ?

La validation de la candidature du président Abdoulaye Wade candidat à sa succession et le rejet de celle de Youssou Ndour, artiste de renommée internationale avec de nouvelles ambitions politiques, ont accru l’intérêt à l’échelle mondiale pour le bon déroulement de ces élections présidentielles sénégalaises. Pour cette nouvelle épreuve de la démocratie, l’actualité nationale comme internationale a fait cas d’une situation assez complexe où Wade serait à la recherche d’un mandat de trop, tandis que Youssou Ndour apparaissait comme celui qui faisait peur au régime qui serait  de connivence  avec le conseil Constitutionnel pour l’écarter.

Ainsi comme à la veille de chaque élection africaine le Sénégal offrait l’image d’une démocratie en difficulté avec à la loupe une opposition réunie pour contester la décision du Conseil Constitutionnel  et la candidature d’Abdoulaye Wade qui serait « un coup d’Etat constitutionnel ».


La propagande anti-Wade   
Sans nous attarder sur cette tactique d’une propagande anti-Wade qui consiste à défier  les institutions souveraines au nom de la démocratie, comme si celle-ci pouvait exister sans respect des dites institutions qui sont des outils perfectibles ! Nous pensons que le prétexte servi par l’opposition Sénégalaise foule aux pieds le droit universel au regard duquel les lois sont faites pour l’avenir et ne sauraient régir des situations antérieures à leur entrée en vigueur.
Car il se trouve que, si Abdoulaye Wade a effectivement fait deux mandats 2000-2007 et 2007-2012, cette addition simple reste pourtant fausse sous la logique de "l’arithmétique juridique" dont le processus de déduction n’implique aucune permanence de la quantité de mandats nécessaires pour cette opération.
Faut-il rappeler que la première charge élective d’Abdoulaye Wade en 2000 est liée à la constitution de 1963 sur laquelle il avait été élu avec l’absence d’une limitation du nombre de mandats présidentiels. En 2007, quand il remportait pour une seconde fois les élections, il prenait ses fonctions avec une nouvelle constitution référendaire qui par contre limitait la présidence à deux mandats consécutifs. Le résultat de l’addition des deux constitutions tombe sous la règle  du principe de la non- rétroactivité des lois qui néantise le mandat 2000-2007. Notre avis est que le droit constitutionnel a prévalu : quand bien même les nouvelles règles seraient concoctées sur mesure pour le futur candidat par les législateurs sénégalais, après que cette même opposition ait librement choisi de boycotter les législatives de 2007.


L’opposition
Ajoutons par ailleurs que dès le début du premier mandat d’Abdoulaye Wade sous la constitution référendaire (2001, consolidée en 2008), la coalition « Siggil Senegaal » de l’opposition tenait des assises nationales boycottées par les partis proches du pouvoir, entre juin 2008 et mai 2009. À la fin de ces différentes assemblées s’était dégagée une opposition légitime - pour la différencier de la « néo- opposition  parricidaire » - signataire de la charte  de gouvernance démocratique et au sein de laquelle devrait être choisi le chef de file pour une candidature unique aux élections présidentielles de 2012.
Ainsi, politiquement parlant, aux conclusions des assises, la création de la coalition «Benno Siggil Senegaal», la mise en place d’un projet de gouvernement commun, la perspective d’un candidat de l’unité et du rassemblement, tous ces actes  politiques posés par l’opposition concouraient à mettre en place le mécanisme nécessaire pour battre le candidat Abdoulaye Wade. L’absence même d’une interrogation sur la validité de la candidature de Wade pouvant aboutir à une réponse anticipée, claire et nette lors des dites assises, laissait aussi croire que subjectivement comme objectivement, l’opposition légitime n’avait pas besoin du Conseil Constitutionnel pour se fixer sur l’identité de leur adversaire.
Après l’échec du projet d’unité de l’opposition et avec un instinct de survie politique certain, qui avait permis d’augurer l’implosion de la coalition « Benno Siggil Senegaal », l'option d’interdire Wade de se représenter a pris forme. Opportunément, c’est le régime en place qui allait commettre l’erreur politique donnant ainsi du grain à moudre à l’opposition avec le projet de loi (16 juin 2011) modifiant l’article 26 de la constitution : « Le président de la République et le vice-président de la République sont élus pour la même durée au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours assorti d’un minimum bloquant de 25 % des suffrages exprimés. »
Par rapport à l’histoire électorale sénégalaise, faire élire dès le premier tour le président de la République avec 25 % des suffrages exprimés est une manière peu inspirée de supprimer le second tour des élections qui ne se tiendrait que dans les cas où aucun candidat n’aurait franchi la barre du ¼ des suffrages exprimés. D’où la réaction expédiente de l’opposition : « Touche pas à ma Constitution » ! C’est ainsi qu’aller naître une nouvelle unité dans une dynamique de contestation qui allait conduire à la descente dans la rue pour s’opposer à la modification de la Constitution devant l’Assemblée Nationale  le 23 juin 2011.


Le tournant du 23 juin 2011
Le Mouvement du 23 Juin ou le M23, est une nouvelle force politique très hétéroclite dans laquelle on retrouve la néo-opposition aux désirs "parricidaires" constituée par les anciens éléments du régime libéral et communément appelés les fils de Wade qui mènent le combat de la succession. En réussissant à se faire accepter au sein de l’opposition légitime, les anciens collaborateurs de Wade essaient avant tout de ne pas s’isoler par rapport à la dynamique qui a fait reculer le régime le 23 Juin avec la forte mobilisation de la jeunesse « y’en a marriste» (de «Y en a marre»). Cette néo-opposition "parricidaire" risque d’être le hasard, c’est-à-dire le destin donné d’avance à la lutte contre la candidature de Wade qu’ils ne mèneront pas jusqu’au bout.
L’opposition légitime ne devrait donc pouvoir compter que sur « Y’ en a marre», cette trouvaille de jeunes rappeurs dont les objectifs restent une compilation de revendications sans limites. On est ainsi passé de la problématique des coupures d’électricité, à celle de l’inconstitutionnalité de la candidature de Wade. Il ne faudrait pas s’étonner que demain à défaut d’un « occupy Wall-street », les « rebelles » de la place de l’obélisque s’attaque à la question de la légalisation de leur muse préférée, le « Yamba »( cannabis).
Le mouvement « Y’en a marre » - dont le nom est inspiré de la chanson du très engagé chanteur ivoirien de Reggae auteur par ailleurs de l’album "L'Africain" où il fit apparaitre, pour la petite information les Dozos, ces chasseurs traditionnels utilisés par la rébellion ivoirienne contre Laurent Gbagbo-; « Y’en a marre » disions-nous, est une "rébellion générationnelle" pilotée à vue et au grès des vicissitudes sociales. C’est en ce sens qu'il constitue un thermomètre social au service de la société civile sénégalaise et ses intellectuels politiques, ces mains plus expertes qui constituent le M23.
D’ailleurs si le M23 a su faire « la jonction entre les forces politiques, mouvements citoyens, mouvements de la société civile », il reste néanmoins vrai qu’à ses débuts, « Y’en a marre » avait snobé les élites politiques pour aller chez les imams ; cette autre société civile aux intellectuels arabisés dont on ne parle pas souvent.
Il faut reconnaître que quand on parle d’intellectuels et de société civile au Sénégal, on pense souvent à ceux qui ont été à l’école coloniale. Or, il s’avère qu’historiquement, le Sénégal a une grande expérience des révolutions sociales et ce depuis le 11e siècle. Une expérience qui a donné naissance, à la veille de l’impérialisme atlantique dans sa connotation esclavagiste, à une « société civile traditionnelle » garante de la stabilité sociopolitique. 
Mais nous allons mettre en sursis cette nouvelle question le temps d’approfondir notre propos sur l’action du M23 grâce à laquelle l’opposition tente de se reconstruire une image d’unité auprès des sénégalais avec de nouveaux arguments politiques aux objectifs très risqués : une présidentielle sans Abdoulaye Wade ou la révolution. Une situation somme toute ironique pour le Président Sénégalais ; car elle s’inspire des actions diplomatiques de Wade contre certains de ses pairs africains.


Une présidentielle sans Abdoulaye Wade ou la révolution ?
C’est ainsi que dans la lutte contre sa candidature validée par le Conseil Constitutionnel sénégalais les membres de l’institution sont désignés comme étant les 5 Yao Ndré, cet ex-président du conseil constitutionnel ivoirien qui a intronisé deux présidents pour la même élection. Abdoulaye Wade était ouvertement contre Laurent Gbagbo et avait démontré ses qualités de « tirailleur sénégalais des temps modernes», « ce mercenaire en cravate», en sapant les tentatives de médiation de l’union Africaine au bénéfice de l’ingérence internationale.
En plus, l’une des actions les plus flagrantes de mercenariat en cravate que joua Abdoulaye Wade est certainement celle de son engagement dans la crise Libyenne. Il s’était rendu en premier et avait été accueilli à Benghazi comme tout bon collaborateur en soutien à la rébellion libyenne du Conseil National de Transition (CNT). Là encore, le président du Sénégal a agi contre l’UA dont les émissaires ont été tutoyés comme si on avait à faire à une bande de sacripants. Le président Wade s’était alors permis de demander au Guide libyen « d’arrêter les tueries » allant jusqu’à le traiter de dictateur qui devrait se retirer : « Plutôt tu partiras, mieux ça vaudra ».
Conséquemment, aujourd’hui avec la multiplication des violences politiques qui ont occasionné des morts lors des manifestations pacifiques demandant le retrait de sa candidature, l’opposition en plus de lui prédire au mieux le destin de Gbagbo, lui augure au pire un destin semblable à celui de Kadhafi avec l’évocation de la mise en place d’un Conseil National de Transition du Sénégal. Autant de desseins politiques anti-Wade qui poussèrent ce dernier à réagir en faisant savoir que «ceux qui à l’étranger s’imaginent qu’ils peuvent encore venir nous dicter leurs lois : ils se trompent. Le Sénégal est devenu un beau pays que beaucoup veulent contrôler. Nous refusons cela au nom de notre indépendance et au nom de notre dignité ». N’est-ce pas le même discours que tenaient Gbagbo et Kadhafi ?
Nonobstant sa crainte qu’un projet du CNT prenne forme au Sénégal, il nous semble que l’idée d’une rébellion politique à l’image de ce qui arriva à Gbagbo ou à Kadhafi avec l’aide de la communauté dite internationale, est hautement hypothétique pour ne pas dire irréalisable dans un pays comme le Sénégal où la culture politique républicaine s’est manifestée à partir de 1848.
Certes, il est possible de soumettre au président candidat Sénégalais l’équation de ses turpitudes diplomatiques. Mais on voit mal où pourrait prendre forme une nouvelle rébellion au Sénégal quand on sait que le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) né en mars 1947 a été un instrument de lutte de l’opposant Wade contre le Président Abdou Diouf à l’époque.
La crise en Casamance est par ailleurs une question de lutte pour l’indépendance de la région. Toute ambition du MFDC au-delà de la Gambie risquerait d’aboutir en une sorte de guerre entre le sud contre le nord avec la Gambie au milieu de tout ceci. Une Gambie dont le président rêve plus d’un grand sud, le Pays Ajamaat plutôt que du Grand Djolof autour de la Sénégambie éponyme. Nous devons par ailleurs savoir que la culture du refus en Casamance est antagoniste avec les manœuvres politiciennes qui exploitent ce conflit où Wade semble avoir pris les devants en ayant ses propres milices si l’on en croit certaines indiscrétions des membres de son entourage.
Nous ne sommes pas en train de dire que l’opposition ne pourrait pas aussi utiliser la Casamance  et son histoire pour déstabiliser Wade sur le plan international. Seulement, nous croyons que l’idée d’un scénario tel qu’on le soupçonnerait à travers l’usage du sigle CNT nous parait mieux adaptée à la culture politique sénégalaise. On pourrait ainsi voir apparaître un organe institutionnel aux prérogatives exécutives qui gouvernerait parallèlement le Sénégal en attendant le départ de Wade par la force s’il le faut, avec un intense lobbying qui verrait ses avoirs et ceux de ses proches gelés.


Un détour par l’Histoire
Mais encore, pour que cela puisse se réaliser, il va falloir imaginer un Sénégal où la « société civile séculaire » dont nous parlions plus haut aurait abandonné la « République qui s’est agenouillée » devant elle. Car,  ce serait un gage de croire que la communauté internationale à elle seule peut aider un CNT sénégalais à prendre le pouvoir sans la bénédiction des familles religieuses. Le pouvoir des guides religieux constitue réellement cette « société civile traditionnelle » par excellence et grâce à laquelle le Sénégal est devenu le modèle de démocratie d’exception que nous avons. Aussi longtemps qu’elle sera respectée en tant qu’institution, le Sénégal restera un pays socialement stable.
Un détour historique s’impose pour expliquer rapidement comment les anciens intellectuels islamisés ont jeté les fondements de la société civile sénégalaise. Dans  « L’Histoire authentique de la Casamance », nous avions souligné la question de la survivance de certaines institutions anciennes (africaines) qu’il faut  impérativement prendre en compte si l’on veut aborder la question de la stabilité sociale. C’est ce qui nous permet de dire que dans la région du Grand Djolof les confréries religieuses et leurs chefs constituent le modèle de la société civile. Le plus grand souci du guide religieux, c’est la stabilité au sein de la communauté constituée par ses disciples dont la plupart sont ceux qui aspirent à occuper les plus hautes autorités au Sénégal.
 Aucun homme politique sénégalais, à l’exception de l’éphémère candidat d’origine Ajamaat, Robert Sagna pour ne pas le nommer, n’ose entreprendre une action politique sans solliciter la bénédiction de son marabout confrérique qui est par ailleurs son premier conseiller. Cette situation qui traduit l’exception démocratique sénégalaise est un acquis historique qui réside dans la reconnaissance et le respect tacite des institutions spirituelles et socioéconomiques traditionnelles encore vivaces au sein des communautés religieuses.  Parce que leurs fondateurs à l’image de Cheikh Ahmadou Bamba ou El –Hadj Malick Sy ont jeté les bases de leur légitimité de saints et celles d’une société civile qui ne dit pas son nom. C’est la seule capable de défendre les intérêts des populations face à une dérive étatique comme elle a su le faire jadis en tolérant la cohabitation pacifique avec les institutions coloniales dont ils n’étaient pourtant en rien redevables.
Or, la République du Sénégal moderne, qui n’est rien d’autre qu’un vestige sauvé des décombres d’une colonisation qui a entravé les institutions anciennes dont les élites administratrices sont elles–mêmes (comme nous le disions) les protégés des Marabouts qui ont favorisé leur autonomie dans les domaines socio-économiques et la gestion de l’Etat ; il ne peut y avoir de transformation sociale et institutionnelle sans l’aval des chefs religieux qui tiennent à garder une influence permanente sur elle.
La réponse à la question posée sous forme de titre nous parait assez claire. Mais pour ne pas insulter le futur malgré toutes nos certitudes et après avoir occulté de parler de l’obédience communiste d’une bonne partie des intellectuels et leaders du M23, nous préférons abandonner ce commentaire en évoquant l’expérience d’un ancien « marxiste athée » qui, avant de devenir président socialiste du Sénégal, a d’abord mis aux oubliettes sa réflexion critique sur l’Islam dans la société sénégalaise sous la République coloniale, puis procéda à une séance d’explications peu républicaines auprès des Califes généraux devenus incontournables dans la République indépendante du Sénégal. Il s’agit bien du président Abdou Diouf, actuel Secrétaire général de la Francophonie.



12 Commentaires

  1. Auteur

    Man

    En Février, 2012 (11:03 AM)
    BIEN SUR LES MARADOUS SON DES POURIS
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  2. Auteur

    Jogaliste

    En Février, 2012 (11:08 AM)
    Une révolution avec les marabout sera vaine. Le Sénégal se reconstruira sur les mêmes bases. Si révolution il doit y avoir, elle devra être fille du peuple et seulement du peuple. Il est temps que nous prenions nous même notre destin en main. Tous ces politichiens et ces chefs religieux corrompus devront de terrer dans leurs cavernes et nous laisser mener à bien notre combat. Le jour où ce rêve de renouveau se réalisera, il faudra redéfinir les cartes et cantonner ces chefs religieux à leur rôle d'antan: enseigner le savoir et jouer tout simplement le rôle de régulateur. Ils sont autant coupable que les politiciens et les journalistes pyromanes qui mettent le pays à feu et à sang
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    Auteur

    Ja

    En Février, 2012 (11:30 AM)
    Nous disons NON Ngoné latyr; nous disons NON Ngoné latyr; Nous disons NON à LA PEUR QUI FAIT FUIR!

    Nous disons OUI Ngoné latyr; nous disons OUI Ngoné latyr; nous disons OUI à l'APPEL DE L'HONNEUR :sn: 
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    Auteur

    Rose

    En Février, 2012 (11:34 AM)
    Le sénégal ne peut pas marcher sans les marabouts. Nous croyons à des vertus. Les chefs religieux sont là pour le peuple. Si nous voulons une révolution sans les marabouts nous allons retouner à la dictature du blanc. Les marabouts ont beacoup fait pour ce pays. si ce n'était pas eux, nous seriont toujour dirigé par les blancs. Les marabouts ont bien fait de demander à chacun de voter pour le candidat de son choix.
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    Auteur

    Lagaffe

    En Février, 2012 (11:38 AM)
    Bien analysé Badji-Basséne. Très bien pensé.;BRAVO.

    Mais en revenant au titre de cet article, je ne puis m’empêcher de sourire et de penser aux mots attribués à feu Houphouet BOIGNY répondant à Ahmet Sékou Touré et à la situation dans la Guinée d'alors. BOIGNY aurait dit:" La révolution a un "R" de trop". On comprend la nuance . ÉVOLUTION plutôt que RÉVOLUTION. Et je suis de ceux qui pensent sincèrement que dans le contexte actuel du Sénégal, une " révolution" serait synonyme de rupture brutale, de cassure, avec les dommages que l'on devine et que l'on redoute. Bien que , je le sais , on n'ira pas jusqu'à passer les marabouts et religieux par les armes. Non. Les liens sont trop solides, trop imbriqués, trop complexes, pour que , comme Alexandre le grand, on puisse, d'un coup de glaive-révolution, couper , et non pas dénouer le nœud gordien. Ça prendra le temps que ça prendra.Il faudra patiemment, un dénouement-évolution, pour en arriver à cette situation que beaucoup appellent apparemment de tous leurs vœux.De moins de moins d'interventionnisme des religieux dans le politique, pour en arriver à une nette séparation entre RELIGIEUX et POLITIQUE. A la LAÏCITÉ tranchée et NETTE?Mais est-ce VRAIMENT ce que nous voulons? On le voit bien dans le contexte actuel et en dépit des professions de foi; l'un et l'autre, c'est "Je t'aime , moi non plus", et il semble que cela va perdurer pour longtemps encore.Serait-ce là ce qu'on pourrait appeler la LAÏCITÉ à la sénégalaise? Politique-religion, bras dessus, bras dessous? Tout semble en tous cas, l'indiquer. Alors, en attendant la RÉVOLUTION, ÉVOLUONS donc avec les réalités du moment, jusqu'au "On divorce mais on reste amis " ou " On divorce et adieu pour toujours ". On verra bien où ça nous mènera... :sn:  :sn:  :up:  :up: 
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    Auteur

    Krimpo

    En Février, 2012 (11:48 AM)
    Moi je plaide pour une extermination totale des marabouts. Ce sont les pires vermines produites par la société sénégalaise loin devant les criminels
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    Auteur

    Shatou

    En Février, 2012 (12:57 PM)
    pour la paix au Sénégal , un érudit a demandé de faire la prière suivante: la ilaha ilala Mouhamadou rassouroulah

    wa talla alehi wa salim plusieurs fois le jeudi et le vendredi.



    veuillez m'excuser des fautes.
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    Auteur

    Dread

    En Février, 2012 (13:02 PM)
    tu te trompes, tiken l'a plagié à un groupe de reggae antillais du nom de métal sound, l'expression a été gravé sur vinyl en 1985, il faut rendre à césar ce qui est à césar, tiken n'est pas l'inventeur de l'expression, il a usurpé l'expression
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    Auteur

    Djim Drame

    En Février, 2012 (13:20 PM)
    OUI NOUS ALLONS REMPLACER NOS MARABOUTS PAR THIAAT SIMON ET KILIFA ET YOUSOU NDOUR SERA UN GRAND NOTABLE
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    Auteur

    Faux Mara

    En Février, 2012 (13:53 PM)
    je dis non aux marabouts



    des gens qui ne travaillent pas mais gagnent plus que les braves citoyens,



    des gens qui ne travaillent pas mais ont plusieurs leufs ( femmes) chez eux,



    des gens qui ne travaillent pas et surtout corrompus mais donnent des leçons de morale,



    des gens qui ne travaillent pas mais ont les belles voitures et villas,



    des gens qui ne travaillent mais prommettent le paradis aux braves gens,



    c'est du n'importe quoi,ça n'existe qu'au senegal



    SENEGAL SANS MARABOUTS CE SERAIT TRES NEKH
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    Auteur

    Pmf

    En Février, 2012 (17:23 PM)
    serigne touba mo mome senegal boulene nekhoul sene bop mame
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    Auteur

    Non à La Falsification

    En Février, 2012 (18:18 PM)
    Quelqu un a dit:

    "Si nous voulons une révolution sans les marabouts nous allons retouner à la dictature du blanc. Les marabouts ont beacoup fait pour ce pays. si ce n'était pas eux, nous seriont toujour dirigé par les blancs".

    Ce n'est pas vrai. ces marabouts étaient à la botte du toubab. ces gens ont travaillée pour allah et pour leur descendance actuelle mais n ont jamais pour la liberté de l homme noir. Notre libération n aurait pu venir que des gens qui sont allés à l'ecole du blanc certainement de pas des gens tourner vers la mecque
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