Le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, a présidé ce mercredi la cérémonie d’ouverture de la 15éme édition de la Foire internationale du livre et du matériel didactique de Dakar (Fildak), qui a pour thème «pour l’émergence, l’ancrage dans les valeurs citoyennes par le livre et la lecture’’. Dans son allocution, il a déclaré que «le livre est un vecteur de savoir aussi bien que de valeur, mais également un outil économique susceptible de garantir le développement et l’émergence de nos pays».
Selon lui, on devrait mettre en exergue ce magnifique outil qui est la base d’une culture de l’éthique et de la conscience. «Ce qui nous a incité à constater la parfaite adéquation entre le thème en question et les orientations fixées par le président de la république, Macky Sall, sur l’éthique du culte du savoir et de l’engagement citoyens, les conditions irremplaçables de l’émergence de notre pays. La politique du Sénégal, dans le domaine du livre et de la lecture, privilégie, en ce sens, l’appui à toute la chaine des livres, du manuscrit à la diffusion, en passant par l’édition et le soutien des bibliothèques».
«La foire du livre de Dakar, manifestation internationale biennale, est l’événement qui permet de montrer les réalisations, de réfléchir sur les difficultés et l’avenir des acteurs en général. Nous parvenons à confronter les expériences et les pratiques au plan institutionnel, au plan règlementaire, au plan scientifique avec les participants venus d’autres pays», souligne-t-il.
La Tunisie a été choisie comme invité d’honneur de ce colloque. A cet effet, l’ambassadeur de la Tunisie a rejoint le ministre de la Culture dans sa pensée. «Le livre dans nos pays est un facteur d’enrichissement, mais aussi un facteur de développement. Grâce au livre, nous pouvons vaincre beaucoup de difficultés et permettre aussi aux jeunesses d’acquérir non seulement des connaissances mais aussi d’élargir également leurs horizons de connaissance dans la société en général et l’humanité dans l’ensemble», a-t-il fait savoir. Il s’est aussi exprimé sur l’avancement progressif de la nouvelle technologie qu’il considère comme la principale cause du fait que les jeunes se démarquent de la lecture et du livre. Il pense qu’il serait important de continuer à promouvoir le livre dans son support classique.
Madame Agnès Adjao Avignon, libraire à Cotonou, invitée d’honneur du ministre, a pour sa part, beaucoup insisté sur la production et la promotion afin que le livre soit un outil de développement de la pensée. Elle s’est penchée sur trois points qu’elle considère comme intéressants : la production, le développement d’une littérature transafricain et la promotion équilibrée des genres littéraires. La jeunesse africaine se penche sur les romans de science-fiction, alors que l’on devrait équilibrer les genres littéraires comme les essais, les documents…, dit-elle.
12 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (17:28 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (17:34 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (17:58 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (19:06 PM)Sa Matt Goloniaye
En Novembre, 2015 (19:52 PM)Sans vergogne ce faux ministre de mAgnick nDiaye!?? .....Dixit!!!!N'est-ce pas ce meme type qui voulait detruire la Technopole avec les "Niayes" pour y implanter 1 Arene de gladiateurs?!!!
Thcim dou rouss sakh!!!Biilahi ma diomi mi reew!
Quelle Honte
En Novembre, 2015 (20:46 PM)seneweb viens de censurer les 3 premières réactions, les 3 premiers commentaires
qui critiquaient.
C´est par hasard que je viens de constater que les 3 premiers commentaires que j´avais lus sont supprimés. Quelle Honte !!! c´etait le premier article que j´ai lu en ouvrant seneweb aujourd´hui.......
Lu....
En Novembre, 2015 (21:13 PM)...
Anonyme
En Novembre, 2015 (00:09 AM)Babzy
En Novembre, 2015 (10:26 AM)Diegaane Dibor Sene
En Novembre, 2015 (12:20 PM)Tu es mon Parent de Ngayokheme , mais livres la tu ne connais pas
Tu n as jamais lu
Même moi ,w c est le Lycée Van Vo qui m a sauvé
Au village , c était les Mbapattes et autres Oupadiame ak Mbilim
Que des danses obscènes
Barre Papees O
Traduction
En Novembre, 2015 (14:00 PM)L'Union Européenne a lancé la Stratégie de Lisbonne, Le Sénégal doit utiliser les outils disponibles pour accéder à la connaissance et à la technologie qui sont actuellement accessibles et bon marché au niveau mondial.
Le livre papier ou numérique est un instrument privilégié pour les pays sous developpés d'autant plus que beaucoup d'ouvrages de qualité sont tombés dans le domaine public.
A l'instar du Japon dans les années 50, Le Sénégal doit lancer avec d'autres pays de la francophonie un grand programme de traduction notamment des productions anglo-saxonnes, japonaises, portuguais,arabes, persanes ou hispaniques (livres,journaux, études etc) pour accéder à l'information et surtout la technologie.
Beaucoup de classiques ne sont pas traduits en français, par exemple en économie du développement , Gerschenkron avec Economic backwardness in historical perspective (1962) n'est pas traduit en français à ma connaissance.
C'est donc une grande opportunité de relancer l'édition au Sénégal avec l'appui public, Les départements de langue des universités, les opérateurs économiques, les maison d'éditions et les étudiants.
De nombreux ouvrages pratiques sont disponibles aux Usa et au Canada à faibles coût ( domaine public) qui attendent les initiatives de traduction pour les lecteurs francophones.
Vive le livre au pays de Senghor
Anonyme
En Novembre, 2015 (14:02 PM)Participer à la Discussion