NETTALI - Le projet de construction de l’aéroport Blaise Diagne devrait normalement se poursuivre sans problème. C’est ce que croit savoir le journal Nouvel Horizon qui dans sa livraison de cette semaine parue ce vendredi que l’obstacle de la dernière conditionnalité posée par les bailleurs de fonds, à savoir que la société anonyme de gestion de l’aéroport Blaise Diagne ne devrait compter que sur un capital totalement public, a été levé.
Pour se plier à l’exigence des bailleurs de fonds, l’Etat du Sénégal a adopté la formule d’une Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (Rdia). Cette formule, selon Nouvel Horizon, a été « instituée par la loi n° 2005-27 du 2 août 2005 modifiant le Code de l’Aviation civile qui offre le cadre du financement de la construction du nouvel aéroport Blaise Diagne ». C’est dans ce cadre qu’une « convention de services a confié à l’Association du transport aérien international (Iata), la mission de facturation et de collecte de la Rdia auprès des compagnies aériennes ». Pour les vols internationaux, la redevance est de 30 euros, et est de 1 euro pour les vols intérieurs. D’avril 2005 à février 2007, la Rdia a permis à l’Etat d’encaisser la somme de 25 milliards de Fcfa. Une redevance qui doit servir « à garantir le financement de la construction de l’aéroport », révèle toujours Nouvel Horizon. L’Etat du Sénégal avait adopté dans un premier temps la formule du Bot, mais s’était heurté à l’opposition des bailleurs de fonds qui déjà s’étaient montrés réticents dans la construction par le Sénégal d’un nouvel aéroport international.
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