Abdoulaye Baldé, Secrétaire exécutif de l’Anoci, annonce d’emblée que la structure n’est pas encore morte puisque 73 milliards devraient être injectés dans de nouveaux projets. Le Directeur exécutif de l’Anoci de faire comprendre que la structure qu’il dirige n’a pas encore terminé sa mission. « Comme je vous l’ai dit, sur les 143 milliards, c’est un peu plus de 70 milliards qui sont utilisés. Les 73 milliards concernent des projets nouveaux qui vont démarrer dans les mois à venir », martèle-t-il.
Quant aux projets jusque-là réalisés, 70 milliards ont été dépensés pour ce qui est de l’exécution de certains travaux. « Les travaux réalisés par l’Anoci sont évalués à 70 milliards. 52 milliards issus des bailleurs de fonds et 17 milliards représentant la part de l’Etat du Sénégal. Donc pour l’instant, nous n’avons dépensé que 70 milliards en ce qui concerne les travaux de l’Anoci, même si nous avons mobilisé, si l’Etat du Sénégal a mobilisé - car en définitive, c’est l’Etat à travers le ministère des Finances qui signe les conventions de financement- au total 143 milliards. Ce qui donne 125 milliards pour les bailleurs de fonds et 17 milliards au titre de l’Etat du Sénégal. Pour l’instant, ce qui est dépensé, c’est 52 milliards au titre des bailleurs de fonds, 17 milliards au titre de l’Etat du Sénégal, donc cela fait quelque 70 milliards de francs Cfa », explique Abdoulaye Baldé, Secrétaire général de la présidence de la République et par ailleurs, Directeur exécutif de l’ Anoci.
A la question de savoir les conditions de concession des fonds alloués par les bailleurs de fonds, M. Baldé soutient : « Ce sont des prêts concessionnels, qui sont remboursables sur 20 ans, 30 ans pour la plupart. Il est évident que ce sont des conditions exceptionnelles qui n’entrent pas dans le cadre du programme annuel que le Sénégal entretient avec ses bailleurs de fonds, mais c’est de façon exceptionnelle que nous avons engrangé tous ces financements ».
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