En tant que principal orateur du déjeuner débat auquel il était invité lors de son séjour à Washington en présence d’éminentes personnalités internationales, le président de la République a exposé sa formule dénommée « Wade formula ». Elle a pour objectif de démontrer qu’en plus d’un profit confortable, les compagnies pétrolières réalisent des surprofits exorbitants dans une Afrique appauvrie.
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, est de retour à Dakar depuis hier. Il s’est rendu à Lyon, en France, à New York et Washington, aux États-Unis, accompagné d’une importante délégation, composée de membres du gouvernement, de jeunes leaders ainsi que de mathématiciens et d’économistes dirigés par le professeur Abdoulaye Diagne, annonce un communiqué de son porte-parole.
En tant que principal orateur du déjeuner débat auquel il était invité lors de son séjour à Washington en présence d’éminentes personnalités internationales, le président de la République a exposé sa formule dénommée « Wade formula » qui a pour objectif de démontrer qu’en plus d’un profit confortable, les compagnies pétrolières réalisent des surprofits exorbitants dans une Afrique appauvrie.
« Le chef de l’État a fait une proposition visant à inviter les compagnies pétrolières ainsi que les États africains producteurs de pétrole à participer au financement de la lutte contre la pauvreté et au développement du continent par la création d’un Fonds financé par le surprofit tiré du pétrole », relève-t-on dans le communiqué de son porte-parole. Il ajoute que cette solution est dans l’intérêt « autant de l’Afrique que des compagnies pétrolières qui ne peuvent pas indéfiniment et à long terme profiter d’un environnement où la misère et la pauvreté prennent de plus en plus d’ampleur ».
À Lyon, le président de la République a participé au Forum économique et social sur la moralisation de la mondialisation. Dans son intervention, le président de la République est revenu notamment sur « la nécessité d’un dialogue entre les entreprises, les syndicats, les universitaires, les représentants des pouvoirs publics et la société civile afin que ces acteurs prennent leurs responsabilités face aux nombreux défis du 21ème siècle ». Il s’est aussi prononcé sur les importantes opportunités offertes par la mondialisation pour bâtir un monde où chacun a sa place.
À New York, le chef de l’État a participé, comme parrain, à la cérémonie d’ouverture du Sommet mondial des jeunes Leaders aux côtés de M. Kofi Annan, secrétaire général des Nations Unies, M. Mohanlal Mittal, père fondateur du Groupe Mittal et M. Hiroshi Matsumoto, président de Inner Trip Reyukari international.
Dans son allocution, le président Wade a félicité M. Annan « pour l’excellent travail effectué au sein de l’Organisation des Nations Unies et surtout pour avoir permis aux jeunes d’engager un dialogue intergénérationnel avec les adultes ».
Selon le communiqué, le chef de l’État a ensuite abordé les questions liées à la marginalisation des femmes et des jeunes, et a rappelé la politique de jeunesse du Sénégal et la place de l’éducation et de la formation dans le processus de développement.
Le président de la République a aussi assuré aux jeunes Leaders son accord pour accueillir à Dakar le siège de la Fondation panafricaine des jeunes leaders, et la présentation d’une requête sera présentée respectivement au G8 et à l’Union africaine pour qu’une délégation de jeunes leaders puisse venir rapporter les conclusions de leur sommet.
À New York, le chef de l’État a reçu en audiences diverses personnalités. Il s’agit notamment de M. Charles Rangel, membre du Congrès américain et du « Black caucus » et ancien président de la commission des finances « avec qui il a abordé les questions liées au développement et à la coopération avec les États-Unis ». Il a, en outre, reçu Mohanlal Mittal, père fondateur du Groupe Mittal qui « s’est dit très honoré de rencontrer le chef de l’État qui a une claire vision des problèmes du monde et est déterminé à faire avancer le Sénégal et l’Afrique. Il a réaffirmé encourager le groupe qu’il a créé à investir en Afrique ».
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