La volonté de Me Abdoulaye Wade de faire de l’autosuffisance alimentaire une réalité dans notre pays est sur de bons rails. Et pour cause, le Programme national d’investissement agricole (Pnia) vient de trouver un nouveau bailleur de fonds, avec le gouvernement italien, qui envisage d’investir plus de 13 milliards dans ledit programme.
L’agriculture est la clé de l’autosuffisance alimentaire et, donc, le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté. Cette réalité a été très tôt comprise par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, qui n’a pas tardé à lancer la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). Une initiative qui enregistre de plus en plus de souteneurs.
La preuve, le gouvernement italien vient de décider d’injecter pas moins de 13,1 milliards de francs Cfa dans l’agriculture sénégalaise, à travers le Programme national d’investissement agricole (Pnia). L’information a été rendue publique par un communiqué du Ministère des Affaires étrangères. « L’Italie va prendre part au financement du Programme national d’investissement agricole, pour un montant de 20 millions d’euros, soit 13,1 milliards de francs Cfa », peut-on lire dans le communiqué. Le même document renseigne sur le projet dénommé « Stream » qui, selon le ministre des Affaires étrangères de l’Italie, Franco Frattini, serait en phase de finalisation. Soulignons que « Stream » a pour objectif de « soutenir la politique sociale du Sénégal, pour la période 2 011-2 013 ».
Le sort des Sénégalais vivant au pays de Berlusconi tout en espérant, un jour, rentrer au bercail, a également été abordé. Et sur ce point, Me Niang a milité en faveur d’un accord bilatéral de protection sociale. « Le ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang, a abordé, avec son homologue, la question des travailleurs immigrés et leur souhait de percevoir leurs cotisations sociales à leur retour au pays. A ce sujet, le chef de la diplomatie sénégalaise a proposé la négociation d’un accord bilatéral de protection sociale », rapporte le communiqué. Qui informe, par ailleurs, que le Conseil supérieur des Sénégalais de l’extérieur sera remis en place. Cela, pour une meilleure prise en charge des préoccupations des émigrés.
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