Farba Senghor se dit satisfait du bilan de son ministère. Il a mis en exergue, lors d’un point de presse tenu vendredi dernier, les grandes réalisations comme le plan Reva et le programme spécial de production de biocarburants.
Passant en revue les programmes déjà exécutés ou en cours d’exécution, il a affirmé que ce sont des réalisations concrètes que les populations ont appréciées, à leur juste valeur. C’est ainsi, selon lui, que le programme Retour des émigrés vers l’agriculture (Reva) a fini de convaincre les plus sceptiques, de par ses excellents résultats sur l’emploi et la création de richesses qu’il a pu générer. En effet, selon le ministre, aujourd’hui, ce sont plus de 550 pôles d’émergence intégrés et de 50 pôles de 1000 ha, qui vont être pris en charge avec un financement de 237 milliards de francs Cfa. Le plan Reva a permis l’émergence de 13 pôles éparpillés sur l’ensemble du territoire comme ceux de Ngohé, Keur Momar Sarr, Dioffior, Saly etc. Ces pôles d’émergence intégrés de type «excellence» ont vu le jour dans les zones de Ndèye –Ngoméne (région de Thiés) avec l’appui du roi du Maroc, Mohamed VI. Les fermes villageoises modernes, renseigne le ministre, sont en cours de réalisation à Djilakh (région de Thiés), à Boki Diawé et Wendou Bosséabé. Mais, le plus important, note le ministre Farba Senghor, c’est que le plan Reva va être élargi aux zones urbaines. Ainsi, une convention de 40 millions de francs Cfa vient d’être signée, pour financer les Groupements d’intérêt économique (Gie) composés de 50 jeunes. Ces jeunes entrepreneurs, vont investir dans les métiers tels que : la menuiserie de bois, métallique, l’électricité, la sidérurgie, l’assainissement, l’hygiène etc. Un tel projet, qui va démarrer dans les jours à venir, pour Farba Senghor, va générer plus de 2 000 emplois. Le programme spécial de production de biocarburants est aussi magnifié par le ministre Farba Senghor. Ce programme, d’après lui, qui vise le développement des cultures destinées à la production à partir du jatropha ou «tabanani», est étendue sur plus de 50 mille hectares dans sa première phase et de 1 000 ha par pôle. C’est ainsi, pour le ministre de l’Agri-culture, que la production de bio-diesel et d’éthanol, va permettre, «l’allégement de la facture pétrolière de la ménagère et de celle de l’Etat d’une part et l’amélioration de disponibilité du carburant et de la bioélectricité».
Le ministre de l’Agriculture, des biocarburants et de la sécurité alimentaire, Farba Senghor, a tiré un bilan satisfaisant de sa gestion de ce ministère. En conférence de presse, hier, dans un hôtel de la place, le ministre a mis en exergue les «grandes» réalisations entreprises depuis son avènement à la tête de ce département.
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