Pour le ministre, « ce projet financé à 95% par Eximbank China témoigne de la volonté du chef de l’Etat, son Excellence Me Abdoulaye Wade, de faire du secteur de l’énergie l’un des principaux leviers pour l’atteinte d’objectifs du millénaire ».
Et de poursuivre : « C’est pour moi un grand plaisir avec vous de procéder aujourd’hui au lancement officiel des importants travaux de la Boucle souterraine haute tension 90 kilovolts de Dakar », dit avec fierté M. Samuel Sarr. Signé le 6 octobre 2006, ce projet, le premier du genre pour la Cmec au Sénégal qui est en train deux autres au Gabon et au Congo, « permettra de réduire l’énergie non distribuée avec la construction de postes à haute tension blindés de dernière génération reliés par des lignes souterraines en 90 kilovolts ».
Mieux, dit le ministre, « il renforce le programme déjà engagé sur la période 2008-2015, d’un montant de plus de 520 milliards de francs Cfa pour la réalisation de centrales de productions électriques et la construction de réseaux de haute et moyenne tensions ». A son tour, le directeur général de SENELEC, Seydina Kane dira que « le projet, dont le contrat a été signé le 6 octobre 2006, mobilisera un montant global de 28,6 milliards de FCFA ».
Mais le montant total du contrat de base se chiffre à plus de 36,155 milliards. Sur cette somme, plus de 23,393 milliards seront consacrés à la boucle 90 kv de Dakar, et plus de 12,761 milliards à l’extension et à la réhabilitation des réseaux.
Selon le directeur général de SENELEC, les travaux comportent une partie « câble électrique avec 26 Km de lignes souterraines en 90 kilovolts reliant des postes de transformation ».
Parmi les réalisations envisagées figure aussi une partie « câble de garde à fibre optique à 12 paires, d’une longueur de 29,5 Km, et desservant aussi les agences commerciales de Patte-d’Oie, Ouakam, Médina et Vincens ». Ce qui fera dire à Samuel Ameth Sarr que « ce projet permettra d’assurer la sécurité de l’alimentation en électricité de la ville de Dakar qui va bénéficier aussi d’une meilleure qualité de service ». Le directeur général de la SENELEC a aussi signalé que « la boucle de Dakar vient à son heure, car l’entreprise publique vient de subir les effets induits de la récente crise énergétique que le monde entier vient de traverser ».
« Cette période, à l’en croire, a été marquée par une dégradation du service ».
Selon M. Kane, la réalisation du projet contribuera notamment à éviter les coûts supplémentaires liés au développement du réseau 30 kilovolts et de réduire l’énergie non distribuée et les pertes techniques. L’ambassadeur de la Chine au Sénégal a lui aussi vanté les avantages liés à la réalisation du projet, dont la sécurité de l’alimentation de la capitale sénégalaise en électricité.
Pour sa part, la directrice de la CMEC, la société chargée de l’exécution de la boucle, Wang Hong, a dit sa confiance de voir la réalisation complète du projet.
Ce que confirmera le représentant du maire de Dakar à cette rencontre, à savoir, M. Moussa Sy, Député-maire des Parcelles Assainies par la voix de qui, « la ville de Dakar se réjouit du lancement officiel d’un si important projet ». Selon lui : « Ce projet de la boucle de 90 kilovolts est une preuve supplémentaire de l’intérêt particulier que le Chef de l’Etat accorde au secteur de l’électricité qui a traversé récemment une grave crise avec les hausses des prix du baril de pétrole sur le marché international ».
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