Selon Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat, les négociations restent ouvertes, mais rien n’est encore tranché. « La semaine prochaine, nous devons nous retrouver entre les travailleurs, le patronat et l’Etat, pour discuter de la question de la cherté de la vie et la question du pouvoir d’achat comme cela nous est posé par les travailleurs. Naturellement, le Premier ministre l’a redit, l’Etat s’est engagé donc sur cette baisse de la fiscalité que est appréciée à 5 milliards, mais le minimum discuté au niveau des commissions a été de 6 milliards de francs Cfa », explique le patron des patrons regroupés au sein du Cnp.
M. Baïdy Agne pense en outre que « pour ce qui nous concerne, nous, le patronat, nous avions dit que nous n’avions pas déjà fini les discussions et de plus, bien sûr, si les travailleurs sont fatigués, les entreprises aussi le sont autant. Parce que si le prix de l’essence ou les facteurs de production augmentent, les denrées, c’est-à-dire les matières premières augmentent. Si aussi le travail c’est-à-dire les salaires augmentent et qu’en retour nous ne puissions pas vendre à un prix plus élevé, vous comprenez parfaitement la situation dans laquelle les entreprises seront ».
Toutefois, à en croire Baïdy Agne, le patronat reste ouvert au dialogue pour trouver des solutions. « Cependant, nous ne sommes pas fermés et nous sommes ouverts à une discussion. Nous comprenons la situation difficile pour le pays et en fait pour beaucoup de pays dans le monde, même les pays producteurs de pétrole, donc il y a un phénomène international qui n’est pas très favorable et naturellement, cela présupposerait beaucoup plus d’intelligence et d’imagination pour arriver à apporter des solutions".
Le président u Cnp joute que "en réalité, la réponse à la cherté de la vie n’est pas forcément l’augmentation des salaires. Cela peut en fait induire autre chose. Le pouvoir d’achat, ce n’est pas la réponse non plus, ce n’est pas simplement augmenter les salaires ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion