Les possibilités d’un démarrage de la campagne de commercialisation arachidière avant la Tabaski sont minces, pour ne pas dire inexistantes. Mais le ministre de l’Agriculture, Khadim Guèye, trouve qu’«il n’y a pas le feu, il n’y a pas de retard».
Les paysans vont continuer à bazarder dans les marchés hebdomadaires leurs productions d’arachide parce que le ministre de l’Agriculture n’a pas respecté la promesse faite au sortir du Conseil interministériel d’avant-hier, d’annoncer hier le prix au producteur du kilogramme d’arachide. D’ailleurs, en Commission des finances de l’Assemblée nationale, Khadim Guèye, selon des sources qui ont pris part à la rencontre, a été très évasif sur cette question, hier. Allant même jusqu’à faire croire que la presse a déformé ses propos.
Mais toujours est-il que les paysans vont continuer à brader leurs
récoltes dans les marchés hebdomadaires parce que même si M. Khadim
Guèye avait avancé comme promis un prix d’achat des graines, d’ici à la
Tabaski, il est matériellement impossible de démarrer la
commercialisation arachidière. À cause de d’un faisceau de facteurs.
Nombre d’écueils empêchent une fixation du prix au producteur
Le premier et pas des moindres, c’est que le Comité national interprofessionnel de l’agriculture (Cnia) n’a toujours pas fixé le prix aux producteurs du kilogramme d’arachide. A ce sujet, il faut plutôt souligner que c’est le ministre de l’Agriculture qui tarde à transmettre les propositions au Premier ministre et au président de la République. Parce que le rapport du Cnia, avec toutes les simulations possibles sur le prix du kilogramme d’arachide, en rapport avec le cours mondial de cette matière première, est déjà sur la table de Khadim Guèye.
Et c’est une fois ce prix fixé que les besoins sont exprimés en vue des recherches de financement. Mais la Caisse nationale du crédit agricole du Sénégal (Cncas), principale banque accompagnant la commercialisation, n’est pas prête à se mouiller de nouveau. Du fait que la Suneor, selon des sources concordantes, lui doit la rondelette somme de 12 milliards de francs Cfa en arriérés de la précédente campagne. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle les banques ne se sont pas encore prononcées sur la présente campagne de commercialisation. «Avant de parler de commercialisation, il faut faire le bilan de la précédente. Et quand on l’a faite, la Suneor nous devait 17 milliards, elle a payé 5 et il reste une dette de 12 milliards à solder. Même si le ministre dit que les huiliers vont payer, nous attendons les engagements de la Suneor», souffle une source au sein de la Cncas.
Le troisième obstacle à un démarrage de la campagne de commercialisation avant la Tabaski est la convocation du Conseil d’administration de la Cncas qui doit valider les demandes de financement émanant des huiliers. Une procédure qui, selon les mêmes sources, prend «au moins deux semaines, entre la préparation des dossiers de financement et l’envoi des convocations aux administrateurs».
Toutes choses qui font que la Tabaski risque d’être très morose pour beaucoup de paysans et leurs familles.
Nombre d’écueils empêchent une fixation du prix au producteur
Le premier et pas des moindres, c’est que le Comité national interprofessionnel de l’agriculture (Cnia) n’a toujours pas fixé le prix aux producteurs du kilogramme d’arachide. A ce sujet, il faut plutôt souligner que c’est le ministre de l’Agriculture qui tarde à transmettre les propositions au Premier ministre et au président de la République. Parce que le rapport du Cnia, avec toutes les simulations possibles sur le prix du kilogramme d’arachide, en rapport avec le cours mondial de cette matière première, est déjà sur la table de Khadim Guèye.
Et c’est une fois ce prix fixé que les besoins sont exprimés en vue des recherches de financement. Mais la Caisse nationale du crédit agricole du Sénégal (Cncas), principale banque accompagnant la commercialisation, n’est pas prête à se mouiller de nouveau. Du fait que la Suneor, selon des sources concordantes, lui doit la rondelette somme de 12 milliards de francs Cfa en arriérés de la précédente campagne. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle les banques ne se sont pas encore prononcées sur la présente campagne de commercialisation. «Avant de parler de commercialisation, il faut faire le bilan de la précédente. Et quand on l’a faite, la Suneor nous devait 17 milliards, elle a payé 5 et il reste une dette de 12 milliards à solder. Même si le ministre dit que les huiliers vont payer, nous attendons les engagements de la Suneor», souffle une source au sein de la Cncas.
Le troisième obstacle à un démarrage de la campagne de commercialisation avant la Tabaski est la convocation du Conseil d’administration de la Cncas qui doit valider les demandes de financement émanant des huiliers. Une procédure qui, selon les mêmes sources, prend «au moins deux semaines, entre la préparation des dossiers de financement et l’envoi des convocations aux administrateurs».
Toutes choses qui font que la Tabaski risque d’être très morose pour beaucoup de paysans et leurs familles.
KHADIM GUÈYE, MINISTRE DE L’AGRICULTURE : «Il ne faut pas mesurer la campagne en termes de Tabaski»
Le ministre de l’Agriculture explique également qu’il n’y a pas de retard dans la fixation du prix au producteur du kilogramme d’arachide parce qu’«en général, la moyenne se situe entre le 15 octobre et le 15 novembre». Et pour ce qui est de cette année, si le prix n’est pas encore fixé, c’est parce qu’il n’y a pas encore de consensus. «Le problème, c’est plutôt le consensus», dit M. Guèye qui ajoute : «Il y a une sensibilité politique dans le prix de l’arachide. Le fait de fixer très tôt le prix peut avoir des incidences sur le cours mondial. Il y a également que l’huile est vendue en dollar et il faut surveiller le cours du dollar. Tout cela fait que la précipitation peut avoir des incidences néfastes sur les producteurs comme chez les huiliers». Pour cette année, Khadim Guèye indique que «le prix sera fixé dans les tout prochains jours. Ce qui est sûr, ce sera bien avant le 15 novembre».
Cependant, interpellé sur l’état des discussions entre le Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia) et les autres acteurs, le ministre n’a pas voulu trop s’avancer sur ce point. Tout au plus s’est-il évertué à préciser que «le Cnia tient à ce que sa démarche soit confidentielle jusqu’à ce qu’un consensus soit trouvée». Il confirme également qu’il a effectivement reçu le rapport du Cnia et qu’il travaille sur la campagne depuis le mois de septembre.
4 Commentaires
Titeuff
En Novembre, 2010 (17:20 PM)Leuz
En Novembre, 2010 (17:29 PM)-
1- faire parler un sage (malgré le covid)
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{comment_ads}Mady - 4 étapes De Sa Sale Cam
En Avril, 2021 (06:53 AM)ils ont vicieusement fait faire une déclaration à mansour mbaye à la suite du match niary tally et le pauvre n’a rien trouvé de mieux à dire à part qu’il met la pression sur matar ba et macky sall pour gagner la coupe. mais à son âge il sait très bien qu’en 61 ans d’indépendance le sénégal n’a jamais jamais été plus de deux fois en coupe du monde ou en coupe d’afrique. la première fois c’était avec metsu la deuxième fois c’était avec aliou cissé, 15 ans après s’il vous plait
2.mettre la pression sur macky sall
si j’étais macky sall je dirai à matar ba de ne pas se foutre de moi. quand macky sall a jubilé en russie parce que le sénégal avait marqué contre toute attente un but contre la pologne, tout le sénégal a jubilé avec lui. le monde a jubilé avec nous car aliou cissé, du haut de ses quarante ans, ancien capitaine des lions bravement rentré pour servir son pays (quand personne ne voulait de cette équipe), était le seul entraineur noir et en plus le plus jeune de la coupe du monde. au même moment cheikh tidiane gomis était là à l’insulter au lieu de l’encourager. ce coach doit vraiment être félicité pour sa combativité. toute l’afrique a félicité macky sall parce qu’il a osé miser sur l’expertise locale et depuis lors c'est copié à notre grande fierté
3 - payer gracieusement des sites pour faire parler leurs vendus
heureusement, ya encore des gens dignes dans ce pays. des sites refusent désormais de donner la parole à cheikh tidiane gomis car ils n’aiment pas la haine et craignent dieu .
4- placer le débat dans jaakarlo pour en faire une question nationale
sauf que ce que vous oubliez, youssou ndour est le premier à avoir chanté pour encourager aliou cissé. quelle honte ce pays !
Jo
En Novembre, 2010 (17:33 PM)Jo
En Novembre, 2010 (17:36 PM)Participer à la Discussion