
Organisée par l’Autorité régionale de la concurrence de la Cedeao (Arcc) mise en place par la Commission de la Cedeao en janvier 2019 et dont le siège est à Banjul en Gambie, cette rencontre de trois jours (du 16 au 18 octobre) a regroupé les experts chargés des questions de concurrence des ministères du Commerce et des Commissions de la concurrence des États membres de la Cedeao.
Son objectif est de procéder à «l’investiture officielle du Comité consultatif de la concurrence, à l'examen et à l’adoption d’un avant-projet de règlement intérieur élaboré par l’Autorité régionale de la concurrence de la Cedeao, qui régira son fonctionnement, ainsi qu’à l’examen des termes de référence et du plan d'action pour l'élaboration du cadre juridique et institutionnel nécessaire à l’opérationalisation de l’Arcc».
«Garantir une concurrence juste et équitable»
Selon Henrietta Didigu, directrice exécutive de l'Autorité régionale de la concurrence de la Cedeao, «un marché ouest africain qui respecte la politique et les principes de la concurrence contribuerait à garantir des conditions de concurrence justes et équitables à tous les acteurs du marché et maximisent le bien-être des consommateurs tout en favorisant une allocation efficace des ressources».
Elle signale que la structure de sa réglementation régionale de la concurrence est axée sur quatre principaux comportements anticoncurrentiels sur le marché. Lesquels comprennent les accords et pratiques concertés visant à «restreindre le commerce, les pratiques de monopolisation, les fusions et acquisitions et les distorsions de concurrence induites par l’État». Mme Henrietta Didigu reconnaît que «le succès de la mise en œuvre des lois et de la politique régionale sur la concurrence dépend en grande partie de la collaboration avec les commissions et départements nationaux de la concurrence et avec les États membres en général».
«Un maillon essentiel dans l'élaboration des politiques»
Pour le Secrétaire général de la ministre du Commerce du Sénégal, Makhtar Lakh, venu présider la cérémonie d’ouverture de la rencontre, la politique de concurrence est un élément «important dans la mise en œuvre des politiques publiques et l'atteinte des objectifs de croissance économique». Et le comité consultatif de la concurrence doit «constituer un maillon essentiel dans l'élaboration des politiques dans les domaines du droit de la concurrence».
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