"Nous avons échangé sur quelques éléments de préoccupation qu'on peut avoir par-ci, par-là, notamment le comportement des crédits impayés, les créances en souffrance. Ce montant reste encore élevé. Il est de 690 milliards et représente 13.6% de l'ensemble des crédits. Cela interpelle souvent la résolution du contentieux bancaire. Cela interpelle le règlement de ces contentieux à travers le tribunal du commerce", a indiqué Ahmadou Al Aminou Lô, Directeur national de la Bceao pour le Sénégal.
En effet, bien que le Tribunal du commerce ait fait des efforts dans le traitement, des contentieux antérieurs sont encore au niveau des Tribunaux d'instance. "L'essentiel de ces 690 milliards correspond à des crédits anciens qui restent encore dans les tribunaux de grande instance. Un montant suffisamment élevé pour contraindre les banques dans leurs capacités à continuer à bien financer l'économie", a indiqué M. Lô.
Malick Ndiaye, le vice-président de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers du Sénégal (Apbef), espère "un réaménagement de la loi". Ce, pour "permettre au tribunal de Commerce de se saisir de ces dossiers qui sont aujourd'hui au niveau de ces Tribunaux de grande instance". Car pour lui, le but recherché, c'est de permettre au système bancaire d'avoir les capacités de pouvoir davantage financer l'économie nationale.
3 Commentaires
Birima Sobel
En Octobre, 2019 (16:30 PM)Creancier
En Octobre, 2019 (17:13 PM)Birima Sobel
En Octobre, 2019 (02:33 AM)Participer à la Discussion