Le Produit intérieur brut est la somme de la valeur ajoutée brute de tous les producteurs résidents d'une économie plus toutes les taxes sur les produits et moins les subventions non incluses dans la valeur des produits, a dit la banque mondiale. En plus clair, le Pib est l’ensemble de la richesse créée par les agents économiques dans un pays durant une année. Faire croitre son taux pour créer donc plus de richesses, plus d’emplois, relever le niveau de vie à travers une croissance inclusive, tel est la tâche que se donnent tout chef d’Etat ambitieux et soucieux du sort de son peuple.
Un taux à deux chiffres, jamais atteint
Au Sénégal, de Senghor à Macky Sall, en passant par Diouf et Wade, aucun Président n’a atteint la barre des 10%. Mais, de nos 4 présidents de la République qui se sont succédés, il y en a un, qui a dépassé le taux aujourd’hui idéalisé et poursuivi par Macky Sall et son Plan Sénégal émergent : celui de 7%. Et ce Président, ce n’est ni Abdoulaye Wade, ni Léopold Sédar Senghor, encore moins Macky Sall : il s’agit bien entendu du Président Abdou Diouf.
Diouf champion de la croissance au Sénégal
En effet, la base de donnée de la Banque mondiale, qui retracent les taux de croissance de plus de deux centaines de pays, de 1980 à 2014, montre que de toute l’histoire, seul sous le Président Diouf, le Sénégal a connu un taux de croissance de 7,8%. Et ce fut en 1982. Une performance réalisée durant la seconde année de son accession à la tête du pays. Pour rappel, Senghor lui a laissé le pouvoir en décembre 1981. Senghor avait laissé un taux de -3,3%. Une décroissance. En 1987 aussi, après une chute vertigineuse du taux de croissance, il a aussi réalisé un taux de croissance de 6,1%, puis 6,4% juste avant de passer le pouvoir à Abdoulaye Wade en 2000.
Des performances avortées et non constantes
Après Diouf, Me Abdoulaye Wade, le troisième Président de la République du Sénégal, a été le chef de l’Etat qui s’est approché de la barre des 7%. L’économie sénégalaise a réalisé en 2003, 6,7% de taux de croissance du Pib. Cependant, le point commun entre les performances de ces deux Présidents, c’est qu’elles n’ont seulement pas été constantes dans le temps, mais elles ne semblent pas avoir été ressenties par les populations dans leur quotidien, dans la création d’emplois, dans leur qualité de vie etc.
9 Commentaires
Lika
En Janvier, 2015 (17:10 PM)Moi
En Janvier, 2015 (17:10 PM)Saloum Saloum
En Janvier, 2015 (17:21 PM)Le problème est que cette croissance n'est pas ENDOGENE car pour la réaliser, les intrants sont importés au moins à 80% ( pétrole, machinerie, etc.). Ensuite, nous la consommons à travers des produits venus essentelliement de l'étranger, à commencer par le riz, le matériel de construction, bref, presque tout se que nous achetons au quotidien. Par conséquent, les choses sont très simples: tant que nous ne sortirons pas de ce cercle vicieux, il y aura peut-être de la croissance, mais point de développement !
Pas D'accord
En Janvier, 2015 (17:24 PM)Wade avait quand même changé le quotidien des sénégalais par ces grands travaux, nous ne pouvons pas tout jeter à la poubelle même si nous avons été contre lui.
Wassalam
Macaroni Paya
En Janvier, 2015 (17:31 PM)Thapaline
En Janvier, 2015 (17:39 PM)Les entreprises cotées au Sénégal sont: warri one poste western djionndjion je passe.
Pays faiseurs de malin : khaliss dankeyy lidjienté .
Pays de yameu nekhhh
Pays de takkklée
Croissance souffi amé guen tekk ci lane: barké serigne......
Basta réveillé bande d naze
Lam
En Janvier, 2015 (17:52 PM)Lika
En Janvier, 2015 (17:53 PM)Bebe
En Février, 2015 (12:39 PM)Participer à la Discussion