Les agents de la Société sénégalaise des phosphates de Thiès (Sspt) s'inquiètent, depuis quelque temps, de leur sort et ne dorment plus que d'un seul œil. La crise que connaissent actuellement les Industries chimiques du Sénégal (Ics), risque d'avoir des conséquences néfastes chez certains d'entre eux. Selon, en effet, un communiqué des chefs de service de la Sspt, "une procédure de licenciement pour motif économique a été clôturée à l'encontre de 31 travailleurs et dans le court terme, ce sera le chômage technique pour 90 % du personnel". Et pourtant, poursuit le communiqué, "les difficultés de la Sspt ne sont ni d'ordre financier, ni de gestion, mais purement infrastructurelles". Dans le cadre de l'élargissement du terminal à conteneur, ces travailleurs ont été sommés par les autorités portuaires de quitter le quai d'embarquement qu'ils occupaient depuis 1950. Et malgré des propositions de solutions durables, relatives à la construction, aux frais des travailleurs, d'un nouveau portique ou, à défaut, l'achat des magasins de stockages, les autorités administratives ont décidé du démarrage des travaux sur le quai, de l'imminence de la fermeture de l'installation portuaire.
Aujourd'hui, "l'inquiétude et le désarroi ont gagné les agents de la société des phosphates de Thiès", note le communiqué. Aussi, pour la survie de leur entreprise et de leurs emplois, en appellent-ils à l'aide des autorités publiques pour réaliser l'une des solutions qu'ils ont proposées. La société sénégalaise des phosphates de Thiès est l'une des premières industries extractives du Sénégal. Créée en 1948, elle a été privatisée en 1998.
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