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Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Economie

DÉPASSEMENT BUDGÉTAIRE : L'IGE a bouclé le dossier

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DÉPASSEMENT BUDGÉTAIRE : L'IGE a bouclé le dossier
Investigations

L’audit sur le fameux dépassement budgétaire a été bouclé cette semaine. Nos satellites nous rapportent que les Inspecteurs généraux d’Etat, qui ont fouillé une bonne douzaine de ministères, ont totalement fini le travail depuis le début de cette semaine. Les nombreux rapports qui retracent le circuit des 109 milliards incriminés, sans compter les autres machins bien louches, ont d’ailleurs fini d’être confectionnés et déposés sur la table de Gorgui Wade. Il s’agit d’une douzaine de départements dont les plus en vue sont les ministères de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances, de la Justice, des Forces Armées, des Infrastructures, des Transports aériens, des Affaires étrangères, de la Santé, de l’Education nationale etc. Engagées depuis début octobre, ces enquêtes vont-elles servir à quelque chose ? That is the question.

Investigations (Bis)

Pour rappel, le dépassement budgétaire, évalué à 109 milliards de nos francs, avait été dénoncé par les institutions financières internationales. On indiquait que le Sénégal risquait de perdre les fonds que doit mettre à sa disposition le Fonds monétaire international (Fmi) dans le cadre d'un accord sans décaissement intitulé ‘Initiative de soutien à la politique économique’ (Ispe). Ainsi, tous les observateurs s'étaient accordés à voir derrière le limogeage du ministre chargé du Budget, M. Ibrahima Sar, lors du Conseil des ministres qui s'était tenu dans la journée du jeudi 7 août dernier, un signe du président de la République à l'endroit des bailleurs de fonds. M. Ibrahima Sar, qui a été remplacé par M. Mamadou Abdoulaye Sow, a été désigné comme le principal coupable dans cette affaire. Mais son seul limogeage n'avait pas été jugé suffisant par les bailleurs de fonds qui veulent que cette affaire soit tirée au clair afin que tous les responsables paient. Wait and see !

Piège

Ousmane Masseck Ndiaye a commencé à consulter pour proposer au Président sa liste des futurs membres du Conseil économique et social qu’il doit diriger. Signé par notre Gorgui interplanétaire, le fameux décret a même été lu à la Rts, avant-hier, dans le Jt de 20 heures. Eh bien, Ousmane Masseck Ndiaye ne devrait pas danser trop vite. Car, la Constitution du Sénégal, dans sa partie réservée au Conseil économique et social, établit noir sur blanc qu’«une Loi organique détermine le mode de désignation des membres du Conseil économique et social ainsi que les conditions d’organisation et de fonctionnement de l’institution». Or, cette loi organique n’existe pas du tout. Impérativement donc, cette question devrait être réglée par l’Assemblée nationale où l’on n’est jamais à l’abri des coups fourrés. Sauf si… Gorgui monte au créneau.

Primature

Une fois qu’il a été nommé Premier ministre, l’édile de Guinguinéo, Souleymane Ndéné Ndiaye, ne s’est pas attardé à se barricader pour s’assurer de ses lourdes tâches. Et après qu’il a fait appel aux services du dandy de la Rts, Mamadou Malaye Diop, pour sa communication, le PM Souleymane Ndéné Ndiaye a aussi honoré un autre journaliste qu’il a mis dans son Cabinet. D’ailleurs, étant son ancien attaché de presse au ministère de l’Environnement, l’homme en question, Chérif Thiam, vient d’être nommé chargé de Mission du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Et pour ceux qui l’ignorent, l’ex-attaché de presse du ministre de l’Environnement a fait ses beaux jours à la station radio Dunya Kaolack où il a dirigé, pendant plusieurs années, la Rédaction. Et plus que jamais attaché à son patron, Chérif Thiam est aussi le tonitruant jeune homme qui s’est beaucoup illustré dans le mouvement navétane à Kaolack où il est originaire. Bon vent !

Tripatouillage

Zoom sur l’Assemblée nationale pour vous dire que le vote de la loi portant création du poste de vice-président a été l’occasion de déballages extraordinaires. C’est notamment le cas, quand Me Ndèye Fatou Touré a révélé que «le texte a été présenté en 4 moutures». Il s’y ajoute que c’est le «dixième tripatouillage de la Constitution depuis juin 2007». Sans parler du fait que, selon Samba Diouldé Thiam, la version finale a été distribuée aux députés, en salle. Une démarche flétrie par cet éminent membre du camp présidentiel. En effet, Samba Diouldé Thiam a qualifié cette loi de «césure constitutionnelle béante qui fera long feu». Par conséquent, il a voté contre.

Wanted

Mais, s’il y a quelqu’un que beaucoup d’observateurs n’ont pas manqué de regretter, hier, c’est bien Moussa Tine du Jëf-Jël. Député dans la dernière législature, juriste de formation, il avait ce don de démonter, avec tact et minutie, les arguments de la majorité libérale. Et d’aucuns se rappellent ses effets de manche pendant les moments forts que furent le vote de la loi Ezzan, l’acte d’accusation d’Idrissa Seck, etc. Une race de députés qui fait, aujourd’hui, cruellement défaut à la Chambre «basse» du Parlement. Heureusement qu’il y a encore des élus de la trempe de Me El Hadji Diouf, Bamba Dièye, Me Ndèye Fatou Touré, Imam Mbaye Niang, Samba Diouldé Thiam, Mously Diakhaté…pour sauver la face d’un modèle démocratique mis, malheureusement, à rude épreuve depuis un certain 19 mars 2000.

Lapsus

Ne quittons pas l’Hémicycle sans revenir sur une gaffe de l’indécrottable Doudou Wade. Comme à son habitude, cet hâbleur devant l’Eternel a surpris, hier, son monde. Pour ne pas dire ses «frères» du groupe parlementaire «Libéral et Démocratique» dont il est le président. Et vous savez l’énormité qu’il a sortie de sa bouche ? «Xana» qu’il ne votera pas cette loi. Xalass ! Et si cela traduisait le fond de sa pensée ?

Nécro’

Ancien ministre des Forces armées sous Abdou Diouf, malade depuis plusieurs mois, Cheikh Hamidou Kane dit "Mathiara" est décédé dans la nuit du jeudi au vendredi, vers 2 heures du matin. La levée du corps est prévue ce samedi à 11h à Principal et l’enterrement au Fouta. Evacué en France pour y recevoir des soins, il avait été, après quelques semaines, ramené au Sénégal. Membre du bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse, "Mathiara" est né le 18 décembre 1939 à Dagana. Breveté de l’Enam en 1967, il débute sa carrière comme stagiaire au ministère de l’Economie et des Finances en France, puis à la préfecture de Poitiers (1967-1968). De retour au Sénégal, il est affecté, en 1968, à la Division des investissements du ministère des Finances et des Affaires économiques.

Nécro’ (Bis)

Après avoir occupé plusieurs postes dans la haute administration, il est promu Directeur général de la Compagnie sénégalaise d’assurances et de réassurances (Csar). Son premier portefeuille ministériel sera celui de ministre délégué à la Présidence chargé de l’Intégration économique africaine en Mars 1990. D’avril 1991 à juin 1993, il est ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Hydraulique, puis ministre du Commerce et de l’Artisanat de juin 1993 à mars 1995, avant d’être nommé, le 15 Mars 1995, ministre des Forces Armées. Nous présentons nos condoléances à sa famille et à l’Afp.

Gendarmerie

Suite à l’article qui a barré la «Une» de notre journal, hier, et faisant état d’un malaise chez les gendarmes, le commandant Daouda Diop, Chef de la Division communication des hommes en bleu, nous a joints au téléphone pour apporter un certain nombre de précisions. Pour lui, il y a deux choses distinctes dans cette affaire. D’une part, le véhicule du colonel Coly Ndiaye Cissé qui a pris feu. Incendie qui a été occasionné, après enquête, par un court-circuit. Pour cette affaire, le chauffeur n’a pas été inquiété, car n’ayant rien fait.

Gendarmerie (Bis)

Seulement, d’autre part, ajoute le commandant Daouda Diop, quelques jours plus tard, le colonel Coly Ndiaye Cissé a surpris son chauffeur, M. Sow, en flagrant délit de vol. Il l’a ainsi conduit à la brigade prévôtale où, après fouille, il a été trouvé en sa possession une somme d’argent appartenant au colonel. Il a été mis aux arrêts de rigueur et a fini de purger sa peine et attend sa traduction à la Commission de discipline de la gendarmerie. Il risque une sanction administrative, allant du blâme à la radiation. Donc, si M. Sow est inquiété, ce n’est pas parce que le véhicule du colonel Coly Ndiaye Cissé a pris feu, mais parce qu’il a commis un vol au préjudice de son patron. Ce qui confirme donc tout ce qu’on a écrit.

Mariages collectifs

Ceux qui ont une Layène pour petites amies n’ont qu’à se rendre ce dimanche à Cambérène, le village des Layènes. Où «nak» le Khalife a ordonné les mariages collectifs, conformément à la charia avec une dot de 4 500 F Cfa, entre les filles et les garçons. Présentement, il y a une cinquantaine d’inscrits sur la liste. Rappelons que cette pratique a été établie par le fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye. D’ailleurs, on rencontre dans les cités Layènes des mariages de plus de 50 ans qui ont été scellés à travers ce rite hérité du Khalifat de Seydina Issa Laye. A noter que plus 700 mariages ont été scellés sur l’ensemble du territoire entre 1980 et 1984. Une tradition que les différents Khalifes de Baye Laye ont eu, dans l’esprit et la lettre, à respecter. Il faut «nak» l’aval des «kilifa» et le «beggenté» des futurs époux pour que le mariage soit célébré. Avec tout le faste requis.

Electrocution

Né en 1986 à Médina Wandifa, dans la région de Sédhiou, Moustapha Touré, qui avait installé son atelier métallique dans la commune de Diaobé-Kabendou, est mort, hier, aux environs de 16h, par électrocution. Selon des témoins de la tragique scène, Moustapha Touré était en train de réparer un camion guinéen de marque «Daff». «La victime a commencé à raccorder, sur l’électricité, les fers qui se trouvent en haut du camion. Avant de descendre pour reprendre la soudure en bas, il a refroidi le fer en déversant une importante quantité d’eau. C’est ce liquide assez chaud qui l’a retrouvé sous le camion, alors qu’il continuait son travail. C’est en fuyant les gouttes d’eau brûlantes que Moustapha Touré a lâché le fer déjà branché sous une haute tension. Comme il avait rendez-vous avec la mort, il est retombé sur ce fer», a raconté un témoin des faits.

Electrocution (Bis)

Il s’est débattu de toutes ses forces pour échapper à la mort. En vain. Sur les lieux, ces apprentis ont tout fait pour le sauver en l’évacuant au poste de santé de Diaobé. Mais finalement la victime a rendu l’âme au Cabinet paramédical Djimith Ndong implanté dans le village. C’est dans cette structure sanitaire que Moustapha Touré a rendu l’âme quelques minutes seulement après son évacuation. Les gendarmes de la brigade de la commune de Diaobé-Kabendou se sont rendus sur les lieux pour faire le constat. Le corps sans vie de Moustapha Touré, qui était allé faire fortune à Diaobé, a été remis à ses proches qui ont ramené le cadavre à Médina Wandifa d’où est originaire la victime.



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