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Economie

Finances publiques: 1440 milliards de FCfa mobilisés en fin septembre 2015

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Finances
L’exercice budgétaire au terme des neuf premiers mois de 2015 a été marqué par une hausse modérée des ressources accompagnée d’une exécution prudente des dépenses publiques. En effet, les ressources mobilisées sont estimées, au total, à 1440,3 milliards à fin septembre 2015 contre 1329,6 milliards en 2014, soit une augmentation de 8,3% en valeur relative.

La dernière note de conjoncture de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) consacrée au troisième trimestre 2015 relève que les ressources mobilisées en fin septembre de cette année sont soit en hausse. En Effet, l’exercice budgétaire au terme des neuf premiers mois de 2015 a été marqué par une hausse modérée des ressources accompagnée d’une exécution prudente des dépenses publiques. Les ressources mobilisées sont estimées à 1440,3 milliards en fin septembre 2015 contre 1329,6 milliards en 2014, soit une augmentation de 8,3% en valeur relative. Les ressources mobilisées sont constituées de recettes budgétaires évaluées à 1232,8 milliards, de ressources Mittal pour 28,3 milliards, de dons estimés à 141,9 milliards et de ressources au titre du Fonds de soutien à l’énergie estimées à 37,3 milliards.
La hausse des ressources est tirée essentiellement par les recettes internes et les dons en capital.
Pour ce qui est des recettes budgétaires, elles ont enregistré une hausse de 87 milliards (+7,6%) générée d’une part par le recouvrement satisfaisant des impôts directs notamment l’impôt sur le revenu (194,4 milliards) et l’impôt sur les sociétés (140,7 milliards) en hausse respectivement de 14 % et 11,8 % et d’autre part par la mobilisation de la Tva intérieure hors pétrole qui s’est consolidée de 7,2 % pour se situer à 172,6 milliards.
Quant aux recouvrements au cordon douanier évalués à 380,6 milliards, ils sont en légère amélioration de 1,1 %.
A l’inverse, les recettes mobilisées au titre de la taxe sur les conventions d’assurances et de la taxe sur la contribution spéciale des produits de mines et carrières ont enregistré des baisses de 1 milliard. Concernant l’impôt sur les sociétés, l’essentiel du recouvrement provient du secteur des télécommunications, du Btp, des industries et du commerce. Sa progression a bénéficié du relèvement du plafond du tarif de l’impôt minimum forfaitaire ainsi que de la bonne tenue de l’activité en 2014. S’agissant de l’impôt sur le revenu (Ir), la bonne tenue observée est le fait de l’amélioration du recouvrement des retenues sur les bénéfices non commerciaux et des autres retenues sur salaires. S’agissant spécifiquement des recettes pétrolières, elles ont été recouvrées à hauteur de 180,5 milliards en fin septembre 2015, soit une légère hausse de 1,2 milliard (+0,7%) en glissement annuel.
Pour ce qui concerne les dépenses totales et prêts nets, la Dpee note une progression de 112,1 milliards (+7,2%), passant de 1560 milliards en fin septembre 2014 à 1672,1 milliards en fin septembre 2015. Cet accroissement est en liaison avec la hausse des dépenses d’investissement, de la masse salariale et des intérêts sur la dette atténué par le repli des dépenses de fonctionnement. En effet, les dépenses en capital évaluées globalement à 695 milliards sont en hausse de 21,9 % à la faveur des investissements financés sur ressources internes qu’externes. Les dépenses sur ressources internes se sont renforcées de 46 milliards (+14,1%) pour s’établir à 372,9 milliards portant le ratio des investissements rapportés aux recettes fiscales à un taux de 32,3 %.
Quant aux dépenses en capital sur ressources extérieures évalués à 322,2 milliards, elles ressortent en nette progression de 79 milliards, soit 32,5 %. S’agissant des dépenses de fonctionnement évaluées à 454,5 milliards, elles sont en baisse de 13,7 % sous l’effet des mesures de rationalisation des dépenses publiques. Cette baisse imputable à celle des dépenses de fournitures et entretien (-25,8%) a été, cependant, modérée par la hausse des dépenses de transferts et subventions (+5,4%). Pour ce qui est de la masse salariale et les charges d’intérêt sur la dette publique estimées respectivement à 402,3 milliards (35,1% des recettes fiscales) et 110 milliards, elles ont augmenté respectivement de 10,4 % et 18,9 %.
La Bceao au cours du troisième trimestre 2015 a organisé, pour le compte du Trésor public sénégalais, trois émissions d’obligations du Trésor.
A l’issue des opérations, indique la Dpee, le montant global des soumissions retenues s’élève à 97 milliards portant à 268,4 milliards les émissions d’obligations du trésor au cours des neuf premiers mois de 2015, soit une progression de 165,3 milliards par rapport à la même période de 2014. En effet, le prix moyen de l’obligation du trésor est à 10 080,8 de FCfa au troisième trimestre 2015 contre un prix marginal de 10 049,6 de FCfa.
S’agissant des bons du trésor, aucune émission n’a été réalisée au cours du troisième trimestre 2015, précise la Dpee. Sur les trois premiers trimestres de cette année, les émissions de bons du trésor se sont établies à 114,2 milliards augmentant de 6,2 milliards comparativement à la même période un an auparavant.

Les transferts rapides d’argent reçus par les établissements de crédit du Sénégal s’élèvent à 715,4 milliards sur les neuf premiers mois de 2015, soit une hausse de 9,1 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon la Dpee. La note explique que l’évolution trimestrielle des transferts reçus est marquée par une progression de 8 % au troisième trimestre 2015 liée à la préparation de la fête de Tabaski. La même source indique que les montants reçus ont, en effet, atteint 261,5 milliards entre juillet et septembre 2015 contre 242,1 milliards au cours du deuxième trimestre. Néanmoins, le rythme de progression en glissement annuel, des transferts reçus a décéléré. Il s’est situé à 3,9 % au troisième trimestre 2015 contre 13,2 % au trimestre précédent.
Pour ce qui concerne des émissions de transferts rapides effectuées par les établissements de crédit du Sénégal vers l’extérieur, elles se sont situées à 83,1 milliards sur les neuf premiers mois de 2015, soit une baisse de 1,7 % par rapport à la même période un an auparavant. Le rythme de contraction des transferts émis a légèrement accéléré au troisième trimestre 2015 pour se situer à -1,4 % contre -1,2 % au trimestre précédent et -2,9 % au premier trimestre 2015. Au total, le cumul des transferts nets d’argent reçus par les établissements de crédit du Sénégal a atteint 632,3 milliards à la fin du troisième trimestre 2015, progressant de 61,3 milliards ou 10,7 % sur une base annuelle.


1 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (16:00 PM)
    Les sénégalais ( les fonctionnaires en particulier) ne sentent pas l'augmentation des recettes. ay wakh rék ...
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