Les dirigeants des 20 plus grandes économies du monde ont entériné lundi 16 novembre les nouvelles normes mondiales pour réprimer la fraude fiscale dénoncée récemment par le Président Macky Sall qui déplorait devant ces mêmes dirigeants du G20 la migration de « flux financiers illicites » privant l’Afrique de plus de 60 milliards de dollars US (environ 30.000 milliards de francs CFA) par an, un montant plus important que l’aide publique au développement reçue par le continent des pays développés.
« Si nous voulons réaliser ce pari de mobiliser plus de ressources domestiques, nous devons moderniser nos administrations fiscales et lutter plus efficacement contre les flux financiers illicites », avait dit Macky Sall lors d’un « déjeuner de travail » sur « le développement et les changements climatiques », avec les leaders des pays du G20 à Antalya, dans le sud de la Turquie.
Réunis au sommet à Antalya, en Turquie, les dirigeants des pays du G20 se sont engagés à mettre en œuvre le projet sur l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS) qui vise à combler les brèches qui permettent aux entreprises multinationales de faire «disparaître» leurs bénéfices ou de les transférer artificiellement vers des juridictions à fiscalité faible ou nulle.
Une mesure qui devrait prendre en compte le plaidoyer du président sénégalais.
En tout cas, ces dirigeants ont demandé à l’OCDE de surveiller les progrès et d’élaborer, d’ici le début de l’année prochaine, un cadre fédérateur mettant les économies en développement et développées sur un pied d’égalité.
Ils ont salué les progrès accomplis pour accroître la transparence et l’équité du système fiscal international, en réaffirmant leur volonté de mettre en œuvre l’échange automatique de renseignements au plus tôt en 2017 et d’ici 2018 au plus tard.
Par ailleurs, Le G20 a appelé l’OCDE, le FMI et la Banque mondiale à continuer de suivre leur engagement à renforcer la croissance, créer des emplois et résorber les inégalités au moyen des Stratégies nationales de croissance mises en place lors du Sommet de Brisbane l’année dernière.
David LY
« Si nous voulons réaliser ce pari de mobiliser plus de ressources domestiques, nous devons moderniser nos administrations fiscales et lutter plus efficacement contre les flux financiers illicites », avait dit Macky Sall lors d’un « déjeuner de travail » sur « le développement et les changements climatiques », avec les leaders des pays du G20 à Antalya, dans le sud de la Turquie.
Réunis au sommet à Antalya, en Turquie, les dirigeants des pays du G20 se sont engagés à mettre en œuvre le projet sur l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS) qui vise à combler les brèches qui permettent aux entreprises multinationales de faire «disparaître» leurs bénéfices ou de les transférer artificiellement vers des juridictions à fiscalité faible ou nulle.
Une mesure qui devrait prendre en compte le plaidoyer du président sénégalais.
En tout cas, ces dirigeants ont demandé à l’OCDE de surveiller les progrès et d’élaborer, d’ici le début de l’année prochaine, un cadre fédérateur mettant les économies en développement et développées sur un pied d’égalité.
Ils ont salué les progrès accomplis pour accroître la transparence et l’équité du système fiscal international, en réaffirmant leur volonté de mettre en œuvre l’échange automatique de renseignements au plus tôt en 2017 et d’ici 2018 au plus tard.
Par ailleurs, Le G20 a appelé l’OCDE, le FMI et la Banque mondiale à continuer de suivre leur engagement à renforcer la croissance, créer des emplois et résorber les inégalités au moyen des Stratégies nationales de croissance mises en place lors du Sommet de Brisbane l’année dernière.
David LY
2 Commentaires
Abou
En Novembre, 2015 (22:39 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (07:52 AM)bientot la saison 2 DE la traque
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