Le Sénégal ne comprend pas son rang dans le dernier classement mondial de l’Indice de perception de la corruption publié récemment par Transparency International, a soutenu vendredi à Dakar son ministre des Affaires étrangères Me Madické Niang.
‘’Nous ne comprenons sur quelle base ce classement a été fait. Personne ne comprend, dans la mesure où le Sénégal a été désigné par beaucoup d’organismes comme le premier pays réformateur’’ dans certains domaines, a dit Me Niang à des journalistes.
‘’Le Sénégal aurait dû recevoir un classement meilleur’’, a-t-il encore dit, après que l’Indice de perception de la corruption, de Transparency International, a classé le pays au 112ème sur une échelle de 182 pays.
Il prenait part à une réunion organisée à Dakar dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre la corruption, à l’initiative du Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption.
Le Sénégal a adopté un ‘’profil de transparence’’ en mettant en ligne le Budget, s’est-il défendu, ajoutant que les autorités ont aussi mis en place un tableau d’évaluation des opérations financiers tourné vers la mobilisation de ‘’moyens plus forts’’ de lutte contre les marchés gré à gré, ceux qui sont illégalement attribués par des entreprises publiques.
‘’Le plus important pour nous, ce n’est pas le classement. Il nous faut tourner vers une politique affirmée de lutte contre la corruption, de sensibilisation des acteurs économiques et des populations’’, a souligné Me Madické Niang.
La corruption ‘’ne sévit pas seulement en Afrique‘’, a-t-il argué, ajoutant que ‘’c’est un fléau mondial‘’.
‘’Nous pensons de plus en plus que les pays africains font beaucoup d’efforts pour la lutte contre la corruption, avec la mise en place de mécanismes’’ de lutte contre cette pratique, a poursuivi le ministre des Affaires étrangères.
‘’L’objectif principal‘’ de la Journée internationale de lutte contre la corruption est, selon les organisateurs de la réunion organisée à Dakar, de ‘’mettre à jour les recommandations‘’ faites aux pays de l’Union africaine dans ce domaine.
44 Commentaires
P
En Décembre, 2011 (15:10 PM)Djego Milk
En Décembre, 2011 (15:18 PM)Ddfrty
En Décembre, 2011 (15:18 PM)Mais c'est à cause de l'affaire Ségura...
De l'affaire des 7 milliards de Taïwan...
Etc...
Patisco
En Décembre, 2011 (15:21 PM)Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Mbour
En Décembre, 2011 (15:23 PM)L'indice de 2003 couvre 133 pays. Les résultats montrent que sept pays sur dix (et neuf pays en développement sur dix) ont un indice inférieur à cinq sur dix.
vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ndiaganiao
En Décembre, 2011 (15:26 PM)wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Senegolo
En Décembre, 2011 (15:28 PM)Pa Souley
En Décembre, 2011 (15:28 PM)Mais Attends
En Décembre, 2011 (15:32 PM)Cocueniang
En Décembre, 2011 (15:34 PM)Xalaas
En Décembre, 2011 (15:40 PM)Xalaas !
Teranga Gold Operation
En Décembre, 2011 (15:49 PM)C'est grace aux dessous de table de MDL/Teranga Gold Operation paye que l'indice est tombe....
Ils ont ete tres reconnaissant depuis que vous les avez invite, exempte de toute taxe et impot.
Ely
En Décembre, 2011 (15:53 PM)ON N'A JAMAIS VU UN VOLEUR SE DECLARER OU SE DESIGNER VOLEUR EN PUBLIC OU MEME DEVANT SA PROPRE FEMME.
Dodge
En Décembre, 2011 (16:00 PM)Beatricia
En Décembre, 2011 (16:03 PM)c'est un pays qui se bat chaque jour contre la corruption.
le gouvernement a enregistré d'enormes resultats positifs dans la lutte contre la corruption.
Galsen Fraction D'élite
En Décembre, 2011 (16:05 PM)Temoin
En Décembre, 2011 (16:10 PM)Weddi Guiss Bokkou Ci !
Cocody
En Décembre, 2011 (16:24 PM)Cora
En Décembre, 2011 (16:38 PM)Mmsrba
En Décembre, 2011 (17:09 PM)Non Non Non
En Décembre, 2011 (17:39 PM)Bachir01
En Décembre, 2011 (17:40 PM)Lune
En Décembre, 2011 (17:41 PM)MADICKE NIANG QUI PASSE TOUT SON TEMPS A TRANSPORTER DES MALETTES REMPLIES DE BILLETS EST LE BRAS SECULIER DE LA CORRUPTION DU REGIME DE WADE
MADICKE NIANG EST AVAOCAT DES GRANDS TRAFIQUANTS DE DROGUES LIBANAIS DE DAKAR IL COUVRE LEURS ACTIVITES ILLICITES EN LEUR FOURNISSANT DES PASSEPORTS DIPLOMATIQUES
J'AI VOYAGE SUR IBERIA AVEC UN LIBANAIS QUI AVAIT UN PASSEPORT DIPLOMATIQUE SENEGALAIS IL DEVAIT FAIRE MADRID-BOGOTA
JE LUI AI DEMANDE SI IL ETAIT DIPLOMATE IL M'A REPONDU QU'IL ETAIT COMMERCANT ET QU'IL A PAYE 4 MILLIONS POUR AVOIR CE PASSEPORT DIPLOMATQIUE
MADICKE NIANG EST CERTAINEMENT TRES CONTENT DE CE RANG RAISON POUR LAQUELLE IL SE DIT SURPRIS CAR SI LE SENEGAL ETAIT LE DERNIER PERSONNE NE SURPRIS APRES L'AFFAIRE DE LA MALETTE
F2re
En Décembre, 2011 (18:09 PM)Karfall
En Décembre, 2011 (18:35 PM)Capi
En Décembre, 2011 (18:39 PM)Packou
En Décembre, 2011 (18:55 PM)Cilene
En Décembre, 2011 (19:05 PM)Ma Ko Wax
En Décembre, 2011 (19:06 PM)Tocard
En Décembre, 2011 (19:31 PM)Eh bien tu es bien le seul au Sénégal qui ne sait pas que la corruption et l'opacité explosent au Sénégal depuis 10 ans.
Fou
En Décembre, 2011 (20:51 PM)Mange
En Décembre, 2011 (21:03 PM)Passou
En Décembre, 2011 (21:23 PM)Publié le 31 août 2007 à 23h49
Le Sénégal possède des institutions voraces qui engloutissent le gros du budget national, largement insuffisant. D’un montant de 1360 milliards en 2006, plus de 110 milliards, soit le dixième du budget, est consacré exclusivement aux salaires des élus. En effet, un aperçu sur les salaires des ministres, des députés, des conseillers de la République, des conseillers à la Présidence permet de comprendre la lourdeur financière de nos institutions.
Le Sénégal possède des institutions voraces qui engloutissent le gros du budget national, largement insuffisant. D’un montant de 1360 milliards en 2006, plus de 110 milliards, soit le dixième du budget, est consacré exclusivement aux salaires des élus. En effet, un aperçu sur les salaires des ministres, des députés, des conseillers de la République, des conseillers à la Présidence permet de comprendre la lourdeur financière de nos institutions.
Trente-sept ministres dont sept promus ministres d’Etat, 150 députés, 100 sénateurs et 100 conseillers de la République, une cinquantaine de chargés de mission, la liste est trop longue pour être exhaustive. Notre budget souffre du trop plein d’agents de l’Etat dont on ne connaît pas avec exactitude le nombre et surtout à quoi ils servent. Ainsi, selon des sources du front « siggil Sénégal », « jusqu’en 2000, la Présidence de la République absorbait la somme de 4,481 milliards par an ». Toujours selon la même source, la Présidence à elle seule, consomme 49 milliards en 2006 et 55 milliards en 2007. Soit une augmentation en valeur relative de 1 127 % durant le septennat. Le budget réservé aux fêtes et cérémonie de la Présidence s’élève à lui seul à 7 milliards.
Le tableau récapitulatif que dresse le front « Siggil Sénégal », montre que la Primature sous l’ère des socialistes fonctionnait avec 4,632 milliards. En 2007, ce chiffre est passé à 39 milliards. Ce qui donne une augmentation en valeur relative de 741,9 %.
Une vie de nabab de nos parlementaires
Dans ce tableau comparatif de l’opposition, en 2000, sous régime de Diouf, le budget de l’Assemblée nationale se chiffrait à 5,338 milliards. Tandis que sous l’alternance, cette même institution absorbe 9 milliards. Selon Abdoulaye Babou député à l’Assemblée, "un député perçoit actuellement 1. 300.000 Fcfa". Il faut noter par ailleurs que ce salaire est différent pour les membres du bureau plus avantagés que les députés simples.
En outre, des 120 4x4 offerts "gracieusement" par le Président aux députés sortants de la dernière législature, le parc automobile de l’Assemblée nationale a été renouvelé. "Les membres du bureau qui auront des Touareg et les présidents et assimilés se verront affecter des C5. Chaque député aura comme véhicule de fonction un 4X4. Le montant global des véhicules est estimé à 3 milliards à raison de 17 millions de francs CFA l’unité", soutient le Questeur de l’Assemblée nationale, Mamadou Lamine Thiam. En plus de ces véhicules, les députés bénéficient de 1000 litres de carburant, d’un logement et de 250 000fcfa pour le téléphone.
Nos ministres aussi
En effet, pour les 37 ministres que compte le Gouvernement, de Aguibou Soumaré, chaque ministre coûte 2 millions, 1 000 litres de carburant, un logement d’une valeur de 500 000 F, une ligne téléphonique d’une valeur de 250 000 Fcfa. L’addition de toutes ces charges montre qu’un ministre coûte la bagatelle de 3 500 000 Fcfa par mois au contribuable, sans compter les indemnités de déplacement et autres avantages. Ce montant rapporté aux 37 ministres que compte le Gouvernement donne la somme faramineuse de 129.500.000 Fcfa par mois. Soit un total de 1.554.000.000 francs CFA par an. Il s’y ajoute que le traitement d’un ministre d’Etat est plus élevé. Si l’on se réfère aux mêmes sources du front « Siggil Sénégal », un ministre d’Etat touche un salaire de 5 millions en plus des autres avantages liés à son rang.
Le machin Craes aussi
Il en va ainsi de la comparaison entre le Conseil économique et social et le Craes, son clone version alternance. Elle permet de se rendre compte que la somme allouée au fonctionnement de cette chambre consultative est passée de 385 millions par an avant 2000 à 3 milliards. La dernière née des institutions, le Sénat consommera autant que le Craes, sinon plus.
A cela, il faut ajouter le parc automobile qui s’est considérablement "enrichi". Les Peugeot 607 de l’Administration font place aux grosses cylindrées (4x4 Touareg, Hundraï, Citroën C5, etc.). Les Présidents de communautés rurales ont eux aussi bénéficié de 4x4.
Enfin, dans la liste des dépenses effrénées de l’Etat, il faut inscrire les fonds politiques dont sont dotées toutes ces structures citées (Présidence, Assemblée, Craes, Primature). Des fonds dont la gestion est entourée d’un flou, puisqu’ils échappent à toute comptabilité et à tout contrôle de la Cour des comptes.
Les élus arborent un luxe insolent, les populations broient du noir
Au moment où l’opinion se plaint de l’augmentation du nombre de députés qui est passé de 120 lors de la dernière législature à 150, le Sénégal vient de se doter d’une nouvelle institution, le Sénat. Ce dernier sera aligné au même traitement budgétaire que l’Assemblée nationale. Devant ce festin, le Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales ( Craes), un autre « machin » réclame de traitement financier identique aux deux autres instituions.
Dans le même temps, les autres secteurs souffrent du déséquilibre de traitement budgétaire. Face à cette situation, on est en droit de se demander où se trouvent les priorités ? Faut-il augmenter le nombre de députés ou celui des médecins ? Les secteurs clés que sont la santé et l’éducation sont laissés pour compte. Une discrimination salariale qui alimente sans cesse les tensions sociales et les revendications syndicales. Revendications justifiées au regard du train de vie de nos dirigeants.
Un député vaut 5 enseignants du supérieur
A titre comparatif, on peut jeter un regard sur les secteurs de l’éducation et de la santé considérés comme des piliers du développement. Selon les responsables du syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), "le salaire d’un enseignant débutant du supérieur est de 213.629 francs CFA". Celui d’un volontaire de l’éducation de 80.000Fcfa. Alors qu’un député simple perçoit un salaire net de 1.300.000 Fcfa, un ministre simple 2 millions, un magistrat débutant 800.000, en plus des autres avantages liés à leurs fonctions. En moyenne, un député simple équivaut à cinq professeurs d’université débutants en terme de coût financier.
Une indemnité nette
Dans le domaine de la santé, le constat est identique. Ce secteur se caractérise par une insuffisance notoire d’infrastructures sanitaires avec un personnel très insuffisant. On peut prendre l’exemple de la région de Tambacounda. Pour une population de 69 543 âmes, l’hôpital régional ne dispose que de deux chirurgiens généralistes et d’un seul gynécologue. Selon les statistiques de 2004, de l’Organisation mondiale de la santé, le Sénégal compte 7 médecins pour 100 000 habitants, 35 infirmières pour le même nombre d’habitants et d’une sage-femme pour 400 000 habitants. Les gynécologues sont au total 75 pour plus de 11 millions d’habitants. Ces chiffres sont largement en deçà des normes édictées par l’Oms. Le plateau médical n’est guère satisfaisant, les hôpitaux dotés de moyens ultra-modernes sont rares et tous regroupés à Dakar.
En plus, le Sénégal ne dispose pas de sécurité sociale, chaque individu doit prendre à sa propre charge l’intégralité des dépenses pour se soigner. Ces statistiques comparées à celles de Cuba, leader dans ce domaine, laisse apparaître une différence énorme. Pour deux pays qui ont presque le même nombre d’habitants, durant la même période, le nombre de médecins est de 591 pour 100 000 habitants à Cuba et 594 médecins pour l’ensemble de la population sénégalaise. Cette comparaison permet de faire le constat de notre retard en matière de couverture et de prise en charge sanitaire. Curieusement, un député qui n’a que des "compétences politiques", est trois fois mieux rémunéré qu’un médecin d’hôpital qui a un niveau Bac+7.
Baye Makébé Sarr
Jef
En Décembre, 2011 (23:06 PM)Madiabel
En Décembre, 2011 (23:13 PM)Saccebi
En Décembre, 2011 (23:44 PM)Joobajubba
En Décembre, 2011 (09:41 AM)F.fall
En Décembre, 2011 (11:06 AM)Dd
En Décembre, 2011 (12:58 PM)La corruption est omniprésente au Sénégal doit on le rappeler ?
que ce soit pour obtenir un branchement d'eau, d'electricité , de téléphone, pour passer le controle technique, un controle de police, une arrestation avec les juges.
En politique la corruption c'est la base meme du systeme de fonctionnement du PDS. On donne de l'argent ou des marchés a tout va a ceux qui peuvent nous apporter des voix ou nous faire profiter de leur "biznes".
On donne meme des valise au representant du FMI !!!! Ridicule.
On gonfle les factures, on se paye des 4x4, des maisons, des terrains...
Difficile de cacher un nez au milieu de sa figure.
Darou Salam Gawane
En Décembre, 2011 (14:46 PM)112e Seulement ?
En Décembre, 2011 (14:58 PM)Gjgjgj
En Décembre, 2011 (16:20 PM)Hdhdhd
En Décembre, 2011 (08:14 AM)Beuz
En Décembre, 2011 (17:12 PM)Participer à la Discussion