Insertion professionnelle : 87 % des sortants de Sup De Co enregistrés dans le monde du travail

Le groupe Sup De Co a enregistré un taux d'insertion de 87 % de ses diplômés dans les entreprises de la place. Le directeur académique dudit établissement, qui rapporte ces données, se fonde sur un classement fait par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Le directeur académique du groupe Ecole supérieure de commerce (Sup De Co) de Dakar a déclaré, jeudi dernier, avoir enregistré un taux important d'insertion des étudiants de son établissement d'enseignement professionnel dans beaucoup d'entreprises de la place, tous (les) secteurs confondus de l'économie. ‘Nous avons un taux d'insertion professionnelle de 87 % dans le milieu du travail. C'est le plus grand taux du pays et nos diplômés sont de hauts cadres qui travaillent dans de grandes entreprises’, a révélé le docteur Salla Dior Dieng, lors de la cérémonie de rentrée 2009-2010 de l'Exécutif center, une branche de cet établissement d'enseignement privé. ‘Et ce n'est pas l'école qui donne cette information. C'est le classement du ministère de l'Enseignement supérieur. C'est une source officielle’, a-t-il tenu à préciser. Le Dr Dieng a voulu ainsi mesurer l'efficacité des cours dispensés par le groupe. ‘C'est le meilleur indicateur de l'efficacité de notre formation’, a souligné cet enseignant des universités. Par cette formation, le Président-directeur général du groupe Sup De Co, Aboubacar Sédikh Sy, a montré toute son importance pour l'entreprise. ‘La formation est le levier, le socle de la croissance. Tout le débat doit tourner autour de l'éducation et de la formation. La grande bataille que nous devons mener, c'est de former le personnel dans l'entreprise’, a indiqué le Pdg de Sup De Co. Mais pour Aboubacar Sédikh Sy, la formation, à elle seule, ne suffit pas. Il s’y ajoute, préconise notre interlocuteur, qu’il faut transformer les diplômés en véritables acteurs de développement. ‘La formation est bonne, mais le savoir académique ne suffit plus maintenant. Nous devons avoir la capacité de se transformer. Nous voulons que chaque diplômé de Sup De Co devienne un vecteur de sa propre transformation, qu'il soit capable de transformer l'environnement dans lequel il évolue pour accroître ses gains de productivité, d'efficacité et de performance’, a-t-il souligné.

S'adressant, en outre, aux étudiants qui ont répondu massivement à l'invitation, le docteur Salla Dior Dieng leur a tenu un langage de vérité sur la conduite à tenir pour décrocher un diplôme à Sup De Co. ‘Nous ne ferons de cadeau à personne. Ce n'est pas parce que vous payez cher, que nous ferons une indulgence à votre égard. Je n'ai pas peur de le dire. Il n'y aura pas d'état d'âme, quand nous corrigeons les copies d'examen. Il faut travailler bien et dur pour mériter un diplôme à Sup De Co’, a-t-il lancé aux futurs diplômés, sur un ton ferme. Pour le Dr Dieng, l'essentiel du travail doit être fait par l'étudiant ; le professeur n'étant qu'un encadreur, un entraîneur.Cet ‘amphi de rentrée’ était aussi marqué par un certain nombre d'activités parmi les lesquelles une conférence publique sur le thème : ‘Capital immatériel et performance : cas de l'Uemoa’. Elle a été introduite par les Dr. Cheikh Kanté et Amadou Yaya Sarr, président de l'Association nationale des directeurs et cadres du personnel (Andcp) Sénégal et directeur des ressources humaines du Port autonome de Dakar (Pad). Dans leur exposé, ils ont mis l’accent sur l’importance de ce capital dans l'entreprise, tout en posant sa problématique.