Le ministre de l’Economie maritime, M. Khouraïchy Thiam, a visité ce samedi un bateau de pavillon russe pour constater de visu si les normes du protocole sont respectées par les navires, autorisés à pêcher dans nos eaux. Selon le ministre Khouraïchy Thiam, la mer regorge de poissons et les gens qui disent qu’il n’y a pas de ressources, font de l’intoxication. « Ce que les inspecteurs ont dit, c’est la réalité. Pour chaque bateau bénéficiaire d’une autorisation de pêche, non seulement il y a un inspecteur de pêche mais il y a ausii deux observateurs. Comme vous le savez, toute tonne de poissons pris par ces bateaux, rapportait 35 dollars au Sénégal, au trésor public.
Cette pratique existe en Mauritanie, c’est 37 dollars, cette même pratique existe au Maroc avec 26,5 dollars. Je ne vois pas ce qu’on nous reproche à ce niveau-là. Il y a beaucoup de poissons dans notre mer. Le Sénégal a du poisson. Quand on dit qu’on n’a pas de poissons, c’est de l’intoxication.
Nous venons de visiter un bateau qui respecte toutes les dispositions du protocole qu’ils ont signé. Les propriétaires des bateaux nous ont dit qu’il y a beaucoup de poissons dans notre mer », précise le ministre de l’économie maritime, M. Khouraïchy Thiam.
Selon le ministre de l’économie maritime, notre pays ne perd rien dans cette pêche et il y a beaucoup de désinformations. « Nous avons imaginé avec tous les armateurs qui s’activent dans cette pêche de signer un contrat mais les Sénégalais ne peuvent pas y accéder, la pêche industrielle et la pêche artisanale ne peuvent pas y accéder, c’est la raison pour laquelle, au lieu de laisser ces bateaux pirates venir pêcher ce poisson sans rien en retour, nous avons imaginé cette possibilité de permettre tout en prenant en compte l’intérêt du peuple sénégalais. Nous avons été autorisé à donner ces accords de pêche, c’est de la valeur ajoutée pour le trésor public et notre pays. Le stock de poissons quitte nos eaux au mois d’avril et nous sommes en fin mars.
A mon avis, on devra s’asseoir autour d’une table pour trouver des solutions », martèle Khouraïchy Thiam. Quant à Omar Diagne, expert de surveillance de pêche, il souligne : « Nous sommes abord du navire « Kovas », dans le cadre du respect de la réglementation en vigueur en terme de surveillance de pêche au Sénégal.
Nous sommes embarqués depuis une semaine pour faire le déchargement, transbordement comme nous l’appelons dans notre jargon. J’avoue que ce les gens racontent, ce n’est que de la manipulation. Ces gens-là, ils respectent le protocole d’accord signé. Il n’y a pas de système de pompage de poissons ».
8 Commentaires
Peuls,
En Mars, 2011 (14:09 PM)Maam Cheikh
En Mars, 2011 (14:14 PM)Leuz
En Mars, 2011 (14:22 PM)Saliou Dieng
En Mars, 2011 (15:43 PM)Peulh Bi
En Mars, 2011 (16:24 PM);modou
En Mars, 2011 (20:58 PM)si on arraissonne son bateau au senegal il demande des moratoires alors il a paye des centaines de millions pour liberer ces bateaux arraissonnes en mauritanie
la plupart des armateurs senegaliais ne sont aue des prete nom les chalutiers dont on parle exploite des wone inexploites par les senegalais moi qui vous je connais bien ces bateaux pour avoir travailler a bord
Foronto
En Mars, 2011 (09:24 AM)Yahman
En Avril, 2011 (03:03 AM)Participer à la Discussion